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Ohoettilto-4 (oho-et-til-to-4)

--Partie 5, conflit Venet/Satprem(53pages environ.)

 

 Voici la cinquième partie du récit publié en 2007* par L.V. du conflit qui exista vers 1985*-1994* entre lui-même et Susie d’un côté, Satprem, Sujata, etc. de l’autre, et en étant commenté. Il est impératif de lire depuis le début (de la première partie).
Pour lire la première partie, cliquer ici.
Pour lire la deuxième partie, cliquer ici.
Pour lire la troisième partie, cliquer ici.
Pour lire la quatrième partie, cliquer ici.

 

2006*, SUICIDE DE PA.

P. 25. « […] Michel et Nicole […] expulsés des Nilgiri ; Patrice allait subir le même sort à une ou deux années de distance et rentrer en France pour se suicider. »

P. 34. « […] Michel et Nicole […] Satprem […] : "Qu’ils soient à jamais oubliés dans les poubelles de l’Histoire." / Malheureusement, le grand problème n’était peut-être pas la libération de Michel et Nicole que le fait que celui qui avait fait office d’exécuteur des hautes œuvres, celui qui avait mené à bien l’éviction de Michel et Nicole sous les ordres directs de Satprem n’était autre que… ce pauvre Patrice. On n’en sortirait pas. / Maintenant Patrice est mort. Sujet à la dépression – "Cet être tourmenté…" dira Sujata – il quittera l’Inde vers 2005, sans tambour ni trompette (l’épisode Michel-Nicole, pas si lointain, forçait à une certaine discrétion), pour tâcher de se réinsérer en France, après avoir servi plus de vingt ans, lui aussi. Et comment un être que j’avais connu si plein de dynamisme et de joie de vivre, un être qui adorait l’Inde comme la terre d’élection de son cœur, pouvait-il se retrouver "tourmenté" après tout ce temps ? Quelle était la nature de ce tourment ? Voilà ce qu’il serait intéressant de savoir. »
P. 2. « […] décès de Patrice au mois de juillet dernier – […] il s’était jeté du sixième étage de son immeuble à Paris […] le corps gisait maintenant dans les poubelles en bas de son immeuble […]. »
P. 21. « […] Patrice, dont la douleur couvait sous la cendre, en Inde déjà, et qui a rendu l’âme en appelant Satprem et Sujata au secours. »
La « cendre » de quoi ? Est-ce que ça correspond à la trahison du psychique de Pa. faite par la nature superficielle de celui-ci ?
« après avoir servi » : servi qui ? L.V. semble vouloir dire : Satprem.
Si le guide intérieur de Pa. l’avait poussé à aller assister Satprem, la situation aurait été bonne.
Par contre, si ce guide le poussait à ne pas aller assister Satprem, ou si, après l’avoir poussé à l’assister, il le poussait ensuite à le quitter, et si Pa. ne voulut pas suivre l’indication, par orgueil, faiblesse, ou toute autre cause, la situation ne serait pas bonne. En ces cas, servir Satprem reviendrait, pour l’individu en jeu, à agir de manière antidivine. Cette trahison du psychique provoquerait du tourment ou pire.
Il se peut aussi que Pa. ait été, comme L.V., soumis à Satprem jusqu’à renoncer à sa raison et à s’occuper de suivre son guide intérieur.
Il se peut aussi que, comme pour M. et N., Satprem l’ait poussé dans quelque chose puis lui ait reproché d’y être.
Par ailleurs, l’affirmation « a rendu l’âme en appelant Satprem et Sujata au secours » est erronée. Voir un autre texte publié sur le présent blog Ohoettilto-4, celui titré : De 2003* à 2006*, Patrice Marot avec Satprem et Sujata puis jusqu’à son suicide, et après celui-ci à propos de Rose Marot.

P. 10 et 11. « […] Satprem […] Ce mouvement de va-et-vient de la conscience entre les deux pôles tragiques du "Rebelle irréductible" et de "l’Amant du Divin" a sans aucun doute été une cause de grande difficulté intérieure au cours de ces années – […] Et c’est de cette contradiction fondamentale dont Mère a tenté pendant plus de dix ans de le faire sortir : "[…] mis en présence de la possibilité de libération et…" (22/11/58) La tragédie du suicide de Patrice ainsi que certains évènements récents du même ordre laissent à penser que "l’Amant" n’a toujours pas pris le pas sur le "Rebelle". »
Ces extraits sont commentés plus haut sauf ce qui concerne Pa. qui est placé ici pour la première fois.

L.V. accusa Satprem d’être responsable de la mort de Pa. et d’« autres évènements récents du même ordre ».


EN NOVEMBRE 06, L.V. DÉCIDA DE COMMENCER À ÉCRIRE SON TEXTE

P. 2. « Il me serait plus aisé de me taire. En fait, c’est ce que j’avais décidé de longue date : mon histoire était avant tout mon histoire ; mes pérégrinations avec Satprem étaient le fruit d’un destin que je revendiquais comme personnel et privé – tout un chemin parcouru qui me conduisait, en tant qu’individu unique, vers un but qui m’était propre, et qui ne concernait personne d’autre que moi. »
« destin » : comme déjà écrit, L.V., à partir de ce qu’il était, avec la pression de son karma, aurait pu décider de s’améliorer, en mettant de l’ordre en lui mais il se comporta comme il le fit. Ce fut lui qui décida de ce qu’il devint, qui se créa sa vie et ce qu’il devint.


Suite immédiate.
« Mais la mort de Patrice a changé la donne.
Lorsque j’ai appris le décès de Patrice au mois de juillet dernier– puis qu’il s’était jeté du sixième étage de son immeuble à Paris – j’ai senti que cette perte était ma perte, que sa disparition affectait mon monde intime d’une manière trop essentielle pour être passée sous silence. Il ne pouvait s’agir d’un fait divers que l’on classe dans les oubliettes.
Le "petit" Patrice – que j’avais connu presque trente ans plus tôt, à Aspiration, tout frais arrivé de France, le visage éclairé en permanence d’un sourire vaguement goguenard, et qui avait en quelque sorte suivi mes traces auprès de Satprem – dont le corps gisait maintenant dans les poubelles en bas de son immeuble, avec pour seule épitaphe trois lignes définitives de Sujata et le silence de plomb de Satprem…
Une limite avait été franchie avec cette mort, un point de non-retour qui m’interpellait directement et me forçait à sortir de mes retranchements. Et toutes les rationalisations du monde n’y changeraient rien : les histoires du "karma de Patrice" ou de la "faute" de Patrice ne suffisaient pas à apaiser ce point douloureux en moi.
Patrice, c’est à toi que je dédie ces lignes. Même si personne ne comprend rien à ton suicide. Moi, je sais les tourments qui t’ont assailli, et qui ont fini par avoir raison de toi – car les mêmes tourments ont bien failli m’emporter aussi.
[Titre de partie :] La cage
Comme pour toi, mon histoire commence par un enthousiasme d’enfant, suivi d’un don de soi.
Au début de 1976, alors que je résidais depuis quelques années à Auroville, […]. »

« Aspiration » est le nom d’un lieu habité d’Auroville.
Il semble que L.V. ait dit que ce fut par son intermédiaire que Pa. se retrouvât près de Satprem. On peut penser qu’une partie de la mauvaise position de L.V. existait déjà chez Pa. avant qu’il se retrouvât auprès de lui.
À la fin du texte de L.V., il y a d’abord ceci, incluant le crochet. « [En guise d’épilogue, je voudrais ajouter que les lignes qui précèdent ont été écrites entre novembre 2006 et février 2007, bien avant le décès de Satprem, survenu en avril 2007. »

 

 

EN 07, L.V. PLAÇA ENCORE, DANS SON ILLUSION, SATPREM PLUS HAUT QUE SA POSITION VÉRITABLE

P. 11. « […] une citation de Sri Aurobindo : "[…]" [Le travail que j’ai à faire pour moi-même ou pour le monde ou pour vous ou d’autres ne peut s’accomplir que si j’ai de l’amour pour tout et la foi en tout, et que je continue sans relâche jusqu’à ce qu’il soit accompli.] […] Cette petite phrase de Sri Aurobindo, […], met en lumière l’abîme de conscience entre lui et Satprem. »
Le passage, complet, est reproduit plus haut. Il est accompagné par un commentaire dont voici ce qui concerne la présente partie.
L.V. parla d’un « abîme de conscience entre lui et Satprem » et ce fut une erreur. Sri Aurobindo était un avatar du supramental, Satprem ne l’était pas : il était donc normal qu’il y eût un « abîme de conscience » entre les deux mais L.V. ne le comprit pas ! Il plaça encore, dans sa conception, qui est une illusion, Satprem plus haut que sa position véritable. Nouvellement ou non, il le mit sur le même plan que Sri Aurobindo et, ensuite, il les compara, et constata qu’il y avait une grande différence entre les deux.

Autre expression de l’illusion de L.V. Le sous-titre de l’ensemble de son texte est « Le danger des intermédiaires ».
Vu le texte, ce mot « intermédiaires » désigne Satprem (et peut-être aussi d’autres individus mais, rien n’étant certain à ce dernier sujet, rien n’en est écrit ici).

Ce mot « intermédiaires » fait partie des expressions montrant que l’illusion de L.V. concernant Satprem et lui-même n’était pas terminée en 07.
Le mot intermédiaire peut éventuellement être employé pour désigner la position qu’eut Satprem auprès de la Mère, en tant que scribe, en tant que personnage ayant permis qu’existe ce qui exista en conséquence de cette présence. Le mot peut aussi être employé à propos de la position qu’eut Satprem permettant la sauvegarde de paroles de la Mère, leur transcription et leur publication, spécialement dans l’Agenda, malgré les censures d’éléments faites par lui-même. Mais ce n’est pas cela qui fut évoqué par L.V.

À propos de tout ce qui concerne le développement évolutif de chacun (qui est intéressé par Sri Aurobindo et la Mère), Satprem n’était pas un intermédiaire.
Penser le contraire ne peut pas découler d’une compréhension des écrits de ceux-ci, ni s’en déduire, et ne peut pas découler non plus d’effets, même petits, relatifs à des perceptions en soi-même du psychique reconnu comme guide pour vivre, ou de la Force de la Mère. Par contre, ça peut découler de la volonté d’être centré, à propos de développement individuel, autour d’un individu (en corps d’humain) même dans un cas où ça ne devrait pas exister. C’est la volonté d’avoir un maitre, celle de s’en remettre à quelqu’un même dans un cas où ça ne le mérite pas.

Lorsque L.V. plaça ce sous-titre, il exprima qu’il avait considéré Satprem comme un intermédiaire à propos de son propre développement évolutif, et aussi qu’il le considérait encore comme tel même s’il ne pouvait plus compter sur lui. Son illusion concernant Satprem n’était donc pas terminée en 07. C’est ce qui était à démontrer par rapport au titre de la présente partie.

(Puisque le sous-titre du texte de L.V. a ainsi commencé à être commenté, voici ce qui peut en être dit d’autre.
Avant que L.V. ait commencé à réduire son illusion concernant Satprem, il ne voyait pas le danger de cette situation alors que, après, il perçut celui-ci, avec la conception qu’il s’en faisait.
L.V. exprima qu’il avait été l’un des éléments placés du côté où il y aurait la réception de ce qui serait transmis par l’intermédiaire en venant d’ailleurs.
En écrivant « Le danger des intermédiaires », L.V. annonça-t-il qu’être un intermédiaire est dangereux pour l’intermédiaire lui-même ?
Il semble plutôt que L.V. ait dit que « Le danger » ne concerne pas les « intermédiaires », réels ou pas, mais les individus qui sont des éléments placés du côté où il y aurait la réception de ce qui serait transmis par l’intermédiaire en venant d’ailleurs, c’est-à-dire pour les individus qui se placent ou se retrouvent placés près d’un intermédiaire pour en être récepteurs. C’est « Le danger » de fréquenter des « intermédiaires », du genre que serait Satprem, selon L.V.
Or, puisque Satprem n’était pas un intermédiaire à propos du développement évolutif de chacun, intéressé par Sri Aurobindo et la Mère, le sous-titre correspond à ceci : pour tout individu amené à en fréquenter un autre à propos d’activités dans lesquelles celui-ci est objectivement un centre, comme l’était Satprem à propos de la publication de l’Agenda et aussi à propos de la suite de ce qui relève de la partie la plus avancée de la manifestation supramentale dans un corps d᾿humain, il y a « danger », pour cet individu, à considérer ce centre comme un intermédiaire à propos de son propre développement évolutif.
Ce danger peut être créé par celui qui s’illusionne ainsi. Il peut l’être aussi par l’individu qui joue à être un intermédiaire dans le cas où des individus acceptent de le considérer comme tel.
Ainsi se comprend une partie des reproches adressés par L.V. à Satprem considéré comme un intermédiaire, un maitre spirituel, un guide spirituel : considérer, à tort, qu’il devrait avoir tel comportement, telle attitude, puis lui reprocher de ne pas les avoir, et aussi ne pas comprendre que c’est soi-même qui, après s’être illusionné, s’être mal centré, continue de s’illusionner.
Il y a danger à mal se centrer.)

Autre expression de l’illusion de L.V.
P. 5 et 6. « En 1954, lors d’un entretien de Mère au terrain de jeu, un enfant concluait péremptoirement : "Mère, tu perds ton temps avec tous ces gens de l’Ashram maintenant." Et elle répondait : "Mais vois-tu, au point de vue occulte, c’est une sélection. »
P. 34. « Pourquoi ce petit groupe (symbolique, mais tout de même bien réel) autour de Satprem a-t-il été décimé, broyé de cette façon ? »
L.V. écrivit que le « petit groupe » « autour de Satprem », sans celui-ci, était « symbolique ». De quoi ? Est-ce qu’il fut « symbolique » du bien et du mal de L.V. qui sont perçus à la lecture du texte de celui-ci en 07 !? Est-ce que ce fut aussi du bien et du mal qui apparaissent avoir existé chez M. et N. ? (Voir l’article sur ce conflit qui est publié sur le présent blog) Et même question pour Pa. qui se retrouva en train de se suicider.
L.V. fit probablement une comparaison avec l’Ashram d’autrefois, en plaçant en mots Satprem dans la même situation à ce sujet que Sri Aurobindo et la Mère. C’est en ça aussi que L.V. plaça Satprem plus haut que sa position véritable.
Dans le tome 1 de L’Agenda, p. 429, 20 septembre 60, il y a ceci. « […] l’Ashram […]. […] L’idée, c’est qu’il faut préparer le monde tout entier, sous toutes ses formes, même celui qui est le moins prêt à la transformation. Il faut qu’il y ait une représentation symbolique de tous les éléments de la terre, sur laquelle on puisse travailler pour établir la connexion […]. La terre est une représentation symbolique de l’univers, et le groupe une représentation symbolique de la terre. » Parler d’une représentation symbolique « sur laquelle on puisse travailler » convient à Sri Aurobindo et à la Mère, mais pas à Satprem. (Dans le cas contraire, vu ce que devinrent au moins plusieurs des membres du groupe, c’est un échec total qui existerait.)

 

EXPRESSIONS DE 07 PAR LESQUELLES L.V. SE DÉVALORISA

Voici des expressions caractéristiques de l’autodévalorisation de L.V., en plus de ce qui se trouve par-ci par-là dans son texte. (Il est possible que d’autres expressions auraient pu être placées ici.)

Il y a ce qui fut présenté plus haut relativement à « Il était impératif de se ranger du côté du plus faible, de la victime présumée ».

P. 3. « / Ainsi, subtilement, une nouvelle vie s’ouvrait à moi. J’avais, en quelque sorte, choisi mon camp. […] Il y aurait désormais des "pour" et des "contre", […]. […] J’avais finalement une Vraie Cause à défendre, âprement, contre des ennemis sans nombre (et souvent sans visage). […] Et pourtant, tout cela n’avait rien à voir avec moi. »
P. 9. « Dans la rencontre avec Satprem, […], ce n’était pas une prise de position envers moi-même qui était exigée, mais envers lui et son univers, envers ses démêlés ashramitiques, envers son passé de rébellion et de dissidence. C’était tout ce "paquet" que j’étais sommé d’épouser sur le champ – ou bien de passer mon chemin. »


Lorsque L.V. décida de soutenir Satprem, il effectua une « prise de position » envers lui-même, car il suivit son guide intérieur s’exprimant avec d’autres éléments, mentaux, vitaux et physiques, ce qui était normal. (La situation pouvait ensuite devenir telle que son psychique pouvait le pousser à chercher à la modifier ou à la quitter.)
Mais L.V., après son expulsion, se mit à s’inventer une conception déformatrice de son passé, où ce qu’il exprima revint à nier que, autrefois, il avait suivi l’indication de son psychique. L.V. s’abaissa, se dévalorisa, se couvrit de saleté.

L.V. ayant rejoint Satprem, se retrouvant face à des éléments, réels ou supposés, qu’il ne connaissait pas, il pouvait chercher à comprendre, poser des questions, émettre des doutes, réfléchir, etc.
Il aurait pu dire à Satprem qu’il y avait beaucoup de nouveautés dans la situation dans laquelle il se retrouvait, et qu’il lui fallait réfléchir avant de s’engager davantage, avant de continuer à y rester.
L.V. aurait pu réfléchir, prendre conscience de ce qu’était la situation, analyser ses motivations, distinguer l’essentiel du reste, etc. Et il aurait fallu bien comprendre s’il s’engageait dans l’activité de publication en obéissant à Satprem mais sans se trahir, ou dans la soumission à Satprem jusqu’à la trahison de soi.
Mais il ne chercha probablement pas à savoir ce que lui disait son guide intérieur. Il ne chercha pas à suivre ses éléments mentaux qui ne comprenaient pas mais voulaient comprendre. Il suivit ses impulsions vitales en écrasant ses réclamations mentales de compréhension et en trahissant son psychique.
Il décida de renoncer à réfléchir, pour accepter toute la position de Satprem. Il exigea de lui-même, se somma, de tout accepter, immédiatement, sans réfléchir, car il voulait absolument fréquenter Satprem, à cause des avantages que ça lui procurait et surtout de ceux qu’il espérait.
Ce fut une « prise de position envers » lui-même, qui consista à se trahir.
La possibilité de refuser fut d’ailleurs exprimée ainsi : « ou bien de passer mon chemin ».
En 76, il n’y eut pas forcément immédiatement deux chemins avec l’obligation de choisir immédiatement l’un des deux. Il y eut l’effet du karma de L.V..

L.V. se plaça dans une situation qui ne pouvait que s’aggraver si rien n’arrivait pour la changer. Il y eut un développement de sa soumission à Satprem, de ses incompréhensions, de ses aspirations spirituelles orgueilleuses et folles, et de son illusion à propos de ce qui se passait en lui, avec l’effet difficile de son karma.
Mais un sursaut salvateur aurait pu arriver et L.V. aurait pu se retrouver en train de décider de quitter la situation. Est-ce que la possibilité d’un tel sursaut lui arriva au moins une fois mais qu’il se retrouva une fois de plus en train de se trahir ?

P. 7 et 8. « Sans mot, dans une sorte d’évidence, un choix clair se présente à lui : "Voici l’Aventure qui frappe à ta porte. Ouvre cette porte dans une totale et absolue adhésion qui renonce à la petitesse de la raison raisonneuse, […]. Si tu ne peux ou ne veux pas renoncer à ton petit toi-même et t’ouvrir à cette plus grande dimension qui s’offre, alors passe ton chemin – […]." […] Dans le même temps où je percevais ce "choix" qui m’était donné, je sentais également toute l’épaisseur vaguement sulfureuse du monde qui s’offrait à moi. Je rentrais de plain-pied dans la controverse, […]. […] Je confondais aventure et controverse, la bataille avec soi-même et la bataille avec les autres. […] En deux temps trois mouvements, j’étais devenu un petit jihadiste bon teint : la source des problèmes était à chercher (et à trouver) chez autrui, à l’extérieur de moi-même. »
L.V. écrivit un mot « choix » entre des guillemets. Ce faisant, il exprima l’idée qu’il n’y avait pas de choix, qu’il n’y avait qu’un prétendu choix. Mais il y eut un vrai choix car personne n’était obligé de s’engager et de continuer à l’être.

Par ailleurs, une aventure n’est pas forcément accompagnée de « controverse », mais peut l’être. L.V. pouvait légitimement en 76, confondre les deux ou, plus exactement, joindre les deux, les mettre ensemble, car elles l’étaient déjà. (Dans l’affaire qui existait en 76, il y avait plus que de la controverse.)
Lorsque L.V. pensa, en 76, s’engager « dans la vraie aventure », il avait raison. Il se plaçait dans une histoire, dans un combat, il se démarquait. En 07, L.V. s’abaissa en disant qu’il s’était trompé, qu’il n’y avait pas de « vraie aventure ».
Un problème est de savoir s’il était dans le bon camp. D’après L.V. en 76, il l’était et c’est exact. En 07, L.V. s’abaissa en disant qu’il s’était trompé, qu’il n’était pas dans le bon camp.
Il s’abaissa encore lorsqu’il trouva judicieux d’opposer « aventure » et « controverse », comme si une « aventure » existait toujours sans « controverse », et comme si l’existence d’une « controverse » impliquait toujours l’absence d’une « aventure ». Son verbe confondre est un problème.

Par ailleurs, L.V. fit comme si « la bataille avec soi-même » impliquait l’absence de « bataille avec les autres » et comme si cette dernière bataille impliquait l’absence de l’autre. Une « bataille avec soi-même » peut exister en même temps qu’une « bataille avec les autres ». En 07, L.V. s’abaissa lorsqu’il écrivit implicitement que ce n’est jamais le cas.
Dans l’affaire en jeu, il y avait déjà une bataille entre les meneurs ashramites et leurs suiveurs, d’un côté, et la Mère et Satprem de l’autre. En 76, L.V. ne commit pas d’erreur lorsqu’il pensa qu’une « bataille avec les autres » existait.
Est-ce que, en 76, il y eut une bataille de L.V. avec lui-même ? Oui, car il se retrouva dans une « bataille avec soi-même », et il la perdit aussitôt car, après s’être engagé spontanément dans l’affaire, il se retrouva face à ses incompréhensions de la situation et, au lieu de questionner, de réfléchir, de chercher à comprendre, il renonça à la raison et à suivre son psychique. L.V. eut une occasion de batailler avec lui-même et de gagner mais il renonça à combattre en se poussant lui-même dans la trahison de son guide intérieur.
En 07 dans ce passage, L.V. était encore dans la lignée de cela. Il s’abaissa lorsqu’il écrivit qu’il n’y eut pas cette bataille perdue… alors qu’ailleurs dans son texte, il le dit.

À propos de « la source des problèmes était à chercher (et à trouver) chez autrui ». En 07, L.V. s’abaissa lorsqu’il nia que, en 76 et les années suivantes, une source des problèmes était à l’extérieur, l’Ashram. Par contre, en se considérant en 07 innocent de tout dans les conflits avec Satprem même lorsque c’était lui qui en était la cause et en ayant tort, et en l’accusant d’en être la cause même dans les cas où il ne l’était pas, il se comporta selon son indication : « la source des problèmes était à chercher (et à trouver) chez autrui ».


QUELQUES ÉLÉMENTS DE LUCIDITÉ QU’EUT L.V.

P. 3. « J’avais finalement une Vraie Cause à défendre, âprement, contre des ennemis sans nombre (et souvent sans visage). […] Ce n’était pas vers moi-même que je cheminais par cette prise de position "radicale" ; en réalité, à mon insu, […]. »

Lorsque L.V. décida de soutenir Satprem, il effectua une « prise de position » envers lui-même, il chemina vers lui-même, car il suivit son guide intérieur. Ce fut vers lui-même, le vrai lui-même, qu’il chemina par cette prise de position. La situation pouvait ensuite devenir telle que son psychique pouvait le pousser à chercher à la modifier ou à la quitter et, s’il avait suivi cette poussée, il aurait continué à se développer, à suivre le chemin vers le vrai lui-même.
Mais d’autres éléments intervinrent : son incompréhension et son orgueil à propos de « transformation corporelle », la renonciation à sa raison et à suivre son psychique, son karma,…
Il est donc vrai que la trahison de lui-même qu’effectua L.V. lorsqu’il se mit à travailler avec Satprem et dans laquelle il s’enfonça ne lui permit pas de s’avancer directement vers le meilleur de lui-même, le vrai lui-même. C’est-à-dire que ça ne permit pas à celui-ci de pouvoir s’exprimer de plus en plus dans la vie, et de grandir ainsi. Finir par le constater résulta d’un moment de lucidité, même si le constat provint notamment d’incompréhensions.
(Par contre, vu la nature qu’avait L.V. et vu son karma, il est probable que le début de cette situation avec Satprem n’aurait pas pu être différent. La suite jusqu’avant l’expulsion aurait-elle pu l’être ? Le pourrait-elle après 2007* ? Tôt ou tard, dans sa vie d’alors ou dans une autre, L.V. finira par se retrouver être sur le fil de sa vie, celui de l’essentiel de lui-même, et par le constater et par continuer volontairement à s’y développer.

P. 21. « […] "la cage aux illusions" – a été mon logis pendant des années, […]. Le prix du loyer de ce logis est la DOULEUR : la douleur sans nom de ne pas être vrai à soi-même, la douleur de choisir le chemin du paraître plutôt que celui de l’être, la douleur des habitudes […]. »
Depuis « la douleur sans » jusqu’à « de l’être », il y a une expression de la lucidité qu’eut L.V. à ce sujet. Il n’y a pas besoin de commentaire.
L.V. ne sut pas continuer à avoir cette lucidité.

P. 9. « […] Satprem […] conduit à renoncer à soi-même. »
C’est exact puisque Satprem ne poussait pas à comprendre le b-a-ba du yoga intégral et à se mettre à pratiquer à partir de l’état où chacun est, notamment à reconnaitre ce qu’est le psychique en soi et à se mettre à le prendre pour guide au moins pour les grandes décisions, ni à pousser à s’ouvrir à la Mère et à recevoir en soi par étapes (avec les effets), et il poussa à la soumission à lui-même et à s’occuper immédiatement par soi-même de cellules, de transformation corporelle, etc.
Mais personne n’était obligé de se centrer sur Satprem et d’accepter son idéologie ! Les individus qui le firent et le font encore sont responsables des conséquences de leur choix.



INTERPRÉTATION COMPLOTISTE DE L.V. À PROPOS D’AUTRES PERSONNES AYANT TRAVAILLÉ AVEC SATPREM

P. 1. « […] cette périlleuse aventure qui a bien failli me coûter la vie. […] D’autres n’ont pas eu ma chance… »


P. 19. « Tout semblait donc s’organiser sous les plus heureux présages. Un petit groupe plus motivé et uni que jamais autour de tâches matérielles sous-tendues par une idéologie spirituelle qui avait fait ses preuves : Satprem, là-bas, bien conforme et fidèle à l’image que nous en avions, que notre superstition enfantine modelait en faisant la part belle au mystère vaguement redoutable qui entourait sa nouvelle condition de "Pionnier du Nouveau Monde". Était-ce nous qui avions créé cette image ou lui ? Obéissait-il sans le savoir à ce que nous attendions de lui ? Ces questions resteront à jamais sans réponse, mais ce qui est sûr, c’est que cette image n’a pas su ou pu résister au test de la réalité et du temps. Du petit groupe de fidèles de l’époque, il ne reste aujourd’hui » en 2007* avant la mort de Satprem « personne, pas une seule âme qui puisse témoigner de la pérennité et de la substantialité d’une expérience qui devait être garante de l’avenir. »
Le début de ce passage est reproduit et commenté plus haut.
L.V. regretta-t-il que « l’image », l’illusion, n’ait « pas su ou pu résister au test de la réalité et du temps » ? Il ne semble pas.
(Dire « une seule âme » provint probablement d’un subconscient contenant du christianisme, quelle qu’en ait été la quantité.)
À la fin, L.V. fit allusion à une « expérience » mais sans dire laquelle.
Est-ce que ce fut à celle de Satprem ? Si oui, il y a, comme témoignages, ce qu’il en écrivit, notamment ce qui n’est pas encore publié. Ça pourra être utile aux individus qui arriveront au niveau de développement où des faits de ce genre arrivent. En plus, même sans témoignages écrits, ce qui se fit est fait et a des conséquences.
L.V. écrivit, d’une autre manière, que c’était Satprem, avec ce qui se passait en lui, qui « devait être » garant « de l’avenir » ? Vu ce qu’était celui-ci, premier humain, etc., vu le rôle qu’il avait eu auprès de la Mère à Pondichéry, s’il n’avait pas vécu ce que le supramental effectua en lui, est-ce que tout cela aurait pu être vécu par un autre humain ? Probablement pas. Satprem était fait pour vivre cela. Il est pensé que L.V. eut raison de parler de garant de l’avenir à propos de Satprem. Par contre, il eut tort d’exprimer qu’il ne le fut pas : « devait être » avec le sous-entendu : mais qui ne le fut pas.
L.V. dit-il que lui-même et ses collègues apportaient les témoignages concernant « la pérennité » et « la substantialité » de l’« expérience » en jeu, et qu’il n’y en avait plus depuis la mort de Pa., ce qui dura jusqu’au décès de Satprem ? Si oui, qu’il ne s’inquiète pas car, vu les auteurs, ça ne manquera pas !

Suite immédiate.
« Certains, comme moi, ont été écartés sous un prétexte ou un autre, d’autres sont morts avant l’âge – Keya, Micheline, Patrice – d’autres encore se sont détournés sans mots mais avec le cœur noué d’amertume. / J’ai donc été le premier d’une longue liste à vivre avec le nœud glacé de la désillusion au cœur.
 »

Dire « écartés sous un prétexte ou un autre » fut une erreur, qui fait partie de l’interprétation complotiste. L.V. avait continué d’agir avec d’autres individus jusqu’à former son « Laboratoire » alors que Satprem lui avait exprimé qu’il n’accepterait pas cela. M. et N. avaient développé leur hindouisme (et Satprem les y avait d’abord poussés), utilisaient leur lieu d’habitation chez lui en ce but et passaient plus de temps avec cela qu’avec le travail avec Satprem.
Dire : « morts avant l’âge » peut se comprendre pour quelqu’un comme Keya qui décida de se laisser mourir de faim (et Satprem n’en fut pas responsable, ni de la dépression qui précéda) ou qui, comme Pa. se suicida en un bref instant. Par contre, ça ne l’est pas pour Mi. que L.V. présenta comme ayant été poussée à la mort par Satprem, celui-ci ayant accéléré l’arrivée de sa mort, étant la cause de celle-ci.
Qui sont les « autres » qui « se sont détournés sans mots mais avec le cœur noué d’amertume » ? On attend leur récit. Se taire, c’est exprimer que L.V. avait raison.
La « liste » dont parla L.V. est « longue », façon de parler, relativement à la situation, pas en absolu.

P. 35. « Et si l’on pense qu’il s’agit là d’une dramatisation gratuite ou d’une exagération, que l’on veuille bien se souvenir […] du naufrage prématuré de Micheline, […]. »
« prématuré » : c’est comme « morts avant l’âge ».


P. 21. « […] cet état – que j’ai déjà appelé plus haut "la cage aux illusions" – a été mon logis pendant des années, et j’en connais donc bien tous les coins et recoins. Le prix du loyer de ce logis est la douleur : la douleur sans nom de ne pas être vrai à soi-même, la douleur de choisir le chemin du paraître plutôt que celui de l’être, la douleur des habitudes et des étourdissements confortables qui seraient censés faire oublier le dénuement des heures creuses. À l’extrême, cette douleur peut devenir si intense, si insupportable que tous les moyens semblent bons pour y échapper – y compris de mettre fin à une vie qui se confond avec elle. Je pense à Micheline, qui au dire de témoins proches a soudainement été frappée d’une étrange condition qui la faisait tituber et rendait sa voix pâteuse, à soixante ans passés, après avoir donné 20 ans de sa vie à aider Satprem. »
« mettre fin à une vie » = se suicider, dit pour Mi. et aussi pour d’autres personnes indiquées ensuite.

L.V. ne parla pas de la douleur physique due à une maladie, et qui fait souhaiter la mort pour y échapper, jusqu’à vouloir se suicider. Il parla de « la douleur » consécutive à une situation mensongère, de trahison de soi-même et d’illusions, dans laquelle on s’est mis. À ce sujet, L.V. exprima que Mi. était dans la même situation que lui-même mais, dans son texte de 07, il n’y a rien montrant cela. Pour savoir ce qui exista, il faudrait avoir des informations. Que les témoins témoignent !
« a soudainement été frappée ». Une maladie peut arriver soudainement, et des effets d’une maladie qui existe depuis un certain temps peuvent finalement être visibles soudainement. Le résultat peut être une « étrange condition » mais pas au sens complotiste sous-entendu par L.V. et sans qu’il y ait de relation avec « 20 ans de sa vie à aider Satprem ».

Suite immédiate.

« Je pense à Patrice, dont la douleur couvait sous la cendre, en Inde déjà, et qui a rendu l’âme en appelant Satprem et Sujata au secours. Je pense à Keya, l’une des premières à partir, incomprise et laissée pour compte avec son "obsession infantile". »
Cette phrase sur Pa. est reproduite plus haut avec déjà un commentaire.
L.V. exprima que Pa. était, comme lui, dans une situation de trahison de soi-même et d’illusion. Ça semble correspondre à la réalité et il n’y eut donc pas d’interprétation complotiste. Pa. fut responsable d’être resté dans une situation contraire au meilleur de lui-même.

L.V. dit que Keya était, comme lui, dans une situation de trahison de soi-même et d’illusion. Keya travaillant près de Satprem se centrait sur lui au lieu de se centrer correctement. On peut imaginer que celui-ci l’éloigna de lui (en l’envoyant près de L.V. aux États-Unis) pour lui donner l’occasion de se recentrer correctement, pour la faire sortir de son obsession satprémiste. On peut aussi imaginer que Satprem n’eut pas cette intention. Dans les deux cas, Keya étant aux É.U.A. ne sut pas saisir l’occasion d’apprendre à se centrer correctement. Elle s’enfonça dans son erreur, sa véritable « obsession infantile », et dans la douleur qui allait avec, jusqu’à décider de se laisser mourir. Elle fut responsable de cela.
Qui sont les autres « premières » personnalités auxquelles pensa L.V. en plus de celles indiquées dans sa phrase suivante que voici ?

Suite immédiate.
« Je pense à d’autres, aussi, qu’on sent bien, dans l’ombre, aujourd’hui, avec leur poids d’interrogation muette et leur regard qui n’accroche que le vide. »
Parmi ces « autres », est-ce qu’il y a M. et N. dont il n’est pas certain qu’ils soient dans l’état psychologique décrit par L.V. ? Celui-ci écrivit qu’ils étaient dans la même situation de trahison de soi-même et d’illusion que lui-même.


07, MORT DE SATPREM ET DE SUJATA

Satprem mourut le 9 avril 07, et Sujata le 4 mai suivant.



L.V. PUBLIA SON TEXTE SUR INTERNET

Comme indiqué à la fin du texte de 07, L.V. termina de l’écrire en février 07. Il ne le publia pas aussitôt sur internet. Il attendit, peut-être pour l’améliorer par de nouvelles idées qui lui viendraient, ou parce qu’il hésitait avant de se livrer au public. On ne sait pas combien de temps il aurait attendu. Dans tout ça, il n’y a rien qui soit reprochable.

Aurait-il fini par le publier avant la mort de Satprem ? On ne sait pas.
Peu de temps après avoir appris la mort de celui-ci en avril 07, L.V. publia son texte sur internet. La suite immédiate et fin de l’épilogue est ceci, incluant le crochet. « Il m’a semblé utile – et toujours d’actualité – de révéler cette histoire, non pas tant à cause du contexte particulier dans lequel elle s’est déroulée, mais peut-être plutôt à cause des leçons humaines d’ordre plus général qu’elle comporte.] »
Dans ce texte de L.V. publié sur internet en 07, il y a toutes les citations précédentes, et aussi toutes les suivantes.


AUTRES PENSÉES DE L.V.

SUR LA PAGE 1


P. 1. « Aujourd’hui, par une Grâce dont je ne finis pas de m’émerveiller, je suis dans la vie, au-delà de Satprem et des illusions enfantines – dans une vie bien plantée dans la réalité, toute débarrassée qu’elle est des fantasmagories personnelles. Mon regard est clair et calme pour revoir toute cette courbe parcourue et apprécier chaque détour, chaque pierre du chemin – et comprendre la nécessité absolue de cette périlleuse aventure qui a bien failli me coûter la vie. / Et puis, oui, c’est Mère et Sri Aurobindo qui brillent, seuls, dans tout. Plus de "guide", plus de "grand frère en avant sur le chemin", plus "d’interprète avancé et privilégié". Plus de miroirs aux alouettes d’aucune sorte. La vie simple, enfin, entre soi et "ça" (ou peut-être "ça" et "Ça" ?) »L.V. s’illusionnait sur sa situation.
Les expressions « c’est Mère et Sri Aurobindo qui brillent, seuls, dans tout » et « entre soi et "ça" (ou peut-être "ça" et "Ça" ?) » font-elles partie de conceptions brumeuses ?
Dans son texte de 07, L.V. présenta aux autres ce que montrait la lumière qu’il pensait avoir mais ce fut son obscurité que, sans le savoir, il montra.
S’il comprend le présent texte, il s’en aperçoit, comme beaucoup de ses lecteurs s’en étaient déjà aperçus.
Il dit aussi avoir perçu ladite « nécessité absolue » de son « aventure ». De son texte, on perçoit qu’il comprit qu’il y a erreur à se centrer sur quelqu’un d’autre que soi en se trahissant soi-même. Il a d’autres leçons à tirer de son « aventure » mais ce n’était pas encore fait en 2007*.

Son karma le fit se retrouver dans la situation où il se retrouva, probablement par la répétition d’une situation d’une ou plusieurs vies d’avant. Finira-t-il par se mettre sur les bons rails ?


AUTRE PASSAGE

P. 3. « Mon minuscule geste d’adhésion original me conduisait, par un phénomène d’empathie que je ne contrôlais pas, à m’identifier à son univers intérieur : je sentais comme il sentait, pensais comme il pensait, voyais par ses yeux. / Et tout cela fonctionnait le plus naturellement du monde et chacun y trouvait son compte : […]. […] Bien que les bénéfices d’une telle situation ne fassent aucun doute sur le plan de l’efficacité pratique (!), on voit bien qu’à terme cette empathie extrême porte en elle le germe de tous les périls psychiques – ce que les faits ultérieurs démontreront, hélas, abondamment. »
Dans l’histoire de L.V., le véritable « germe » de « périls psychiques » fut son grand orgueil, sa volonté d’avoir de grandes expériences alors qu’il ne faisait rien pour se développer à partir de l’état psychologique où il était, et par la renonciation à sa raison et à son guide intérieur. Par ailleurs, L.V. en 07 était encore dans une situation psychologique mauvaise.

Suite immédiate.
P. 3 et 4. « / Il faudrait s’interroger plus longuement sur les raisons qui conduisent les hommes à s’appuyer sur un autre qu’eux-mêmes pour trouver un sens à leur vie, à se décharger sur une extériorité, qu’il s’agisse d’un autre homme ou d’une organisation, du labeur de trouver le plein sens de leur incarnation. Ne contenons-nous pas tout en nous-mêmes ? La question et la réponse ? Le problème et sa solution, comme deux poussins dans le même œuf ? Pour un temps, il est sans doute plus aisé de s’en remettre à autre que soi. Mais ce n’est toujours reculer que pour mieux sauter. Un jour, l’heure des bilans sonne où l’on doit être seul en face de soi. / Mais pour le moment » vers 1976*, « toutes ces choses n’étaient encore que des effluves intérieurs, des souffles imperceptibles qui attendaient leur heure pour éclater au grand jour. »

Selon ce passage, la vie de L.V., avant de se mettre à soutenir Satprem, n’aurait pas eu de « sens ».
Pourtant, il s’était déjà intéressé à l’apport de Sri Aurobindo et de la Mère, avait déjà rencontré celle-ci et avait eu la « certitude intérieure que c’était ce monde-là qui était le » sien « depuis toujours et pour toujours ». S’il avait cherché à comprendre ce que c’était puis qu’il fallait pratiquer, et s’il avait commencé (de manière saine), il aurait écrit ce passage de manière plus précise.
Cela dit, on peut aussi comprendre que ce fut Satprem qui donna un sens à sa vie car il était l’auteur du premier livre lu où il était parlé de Sri Aurobindo et la Mère.
Par ailleurs, il y a peut-être seulement un défaut d’expression. En ce cas, ce qui est dit « trouver un sens à leur vie » correspondrait à ceci : ayant admis le cadre de l’évolution indiqué par Sri Aurobindo et la Mère, il fallait trouver l’action à accomplir. À ça correspondrait le mot « plein » dans « trouver le plein sens de leur incarnation ».
Quoi qu’il en soit, L.V. écrivit qu’il s’appuya sur Satprem pour « trouver un sens » à sa vie.
En cela, il y a au moins l’idée de l’action à accomplir. Avec Satprem, L.V. trouva celle-ci : contribuer à sauver et publier l’Agenda.
Mais L.V. était aussi obsédé par de la « transformation corporelle », tel qu’il concevait cela et qui était surement mauvais et, en plus, il compta sur Satprem pour atteindre cela alors qu’il ne se mettait pas à pratiquer le yoga intégral et tout cela était une grande folie.
Par ailleurs, L.V., avec son mauvais état de conscience, exprima une généralité en omettant de parler de l’ouverture à la Mère et de la réception par étapes avec des effets ! Il n’y a pas de problème à faire cela et c’est même nécessaire dans la pratique du yoga intégral. Sans cela, il n’y a pas de développement par ce yoga, indépendamment d’une ou peut-être plusieurs grandes expériences que certains individus ont dès le début.
Pour L.V., le problème fut de remplacer, en conception, la Mère par Satprem, c’est-à-dire de faire comme s’il y avait un tel remplacement.
Il n’y avait pas un tel remplacement mais seulement les histoires folles que L.V. se racontait.

Par ailleurs, l’image de « deux poussins dans le même œuf » montre que L.V. n’avait pas compris l’idée de contenir en soi « question » et « réponse », « problème » et « solution ».
Il faut distinguer entre un problème qui existe et puis sa prise en conscience. Il faut distinguer aussi entre l’absence de connaissance d’une solution, puis l’idée d’une solution, puis la mise en pratique de celle-ci, c’est-à-dire la fin du problème. Il y a aussi le cas où une solution n’est pas conçue mais arrive. Il y a aussi les cas où la solution à un problème arrive ou est proposée en idée avant que le problème qui existait soit pris en conscience. Il y a surement d’autres cas.
Quoi qu’il en soit, selon ce que L.V. écrivit, peut-être seulement en conséquence d’une mauvaise expression, « question » et « réponse », « problème » et « solution » seraient toujours en soi mais, d’abord, on ne percevrait que la question, le problème, puis, à un moment, on se mettrait à percevoir la réponse, la solution, … alors que la question, le problème, continuerait d’exister. Ça ne tient pas debout.
L’idée meilleure est que, face à un problème du genre de ceux en jeu, il y a la possibilité d’agir pour obtenir une solution, par exemple en s’occupant de percevoir l’inspiration du guide intérieur, en agissant correctement pour obtenir l’action de la Mère en soi, en recevant une intuition véritable, etc.
L.V. parla-t-il de « deux poussins dans le même œuf » car il constatait en lui qu’il avait trouvé ce qu’il pensait être une solution à un problème mais que celui-ci continuait d’exister ? En ce cas, sa solution n’en serait pas une, et ferait même partie du problème.


AUTRE PASSAGE

P. 6 et 7. « Aujourd’hui, quelques vingt-cinq ans plus tard, quand je me remémore ces évènements, je suis surtout frappé par ce qui constitue la substance de notre propre responsabilité dans l’éclosion et la montée en puissance du "phénomène Satprem". Quand je dis "nous", je parle évidemment du petit groupe, dont j’ai cité quelques noms plus haut et dont je faisais partie, qui s’est élargi puis contracté au cours du temps, et qui a en quelque sorte "fait" Satprem tel qu’il existe aujourd’hui – mois après mois, année après année, comme si nous le nourrissions de notre adhésion, de notre enthousiasme à une cause que nous savions complexe, difficile et jusqu’au-boutiste. »
L.V. pensa que Satprem était devenu ce que ses proches (tant qu’ils étaient dans l’illusion satprémiste) en pensaient : « qui a en quelque sorte "fait" Satprem » etc.
Puisqu’il écrivit « tel qu’il existe aujourd’hui » (lors de la rédaction du texte de L.V.), ça semble signifier qu’il pensait, à tort, que tous les individus ayant un intérêt pour ce que vivait Satprem étaient aussi centrés sur lui.
Ce que L.V. appela « "phénomène Satprem" » n’existe que pour les satprémistes. L.V. ne l’avait pas encore compris.

Suite immédiate.
« / C’est cette curieuse attirance que génère Satprem que je voudrais tenter d’explorer ici. Et comme je ne peux parler que de ce que j’ai ressenti moi-même, je vais essayer de décrire et d’analyser la nature de ce magnétisme tel qu’il a agi sur moi. C’est ce que j’appelais plus haut la "cage aux illusions". / Pour subir le magnétisme, il faut soi-même être conducteur, "réactif" à l’aimant, sinon il n’y a pas d’effet. La force de l’aimant, c’est qu’il sait trouver en vous le pôle opposé qui réagira à son attraction. / Or, je ne connais pas d’être qui ait approché Satprem, surtout dans un but de travail en commun, sans se dire à mi-voix qu’il se rapprochait par là même de Mère et du Divin. C’est là où réside la source du magnétisme et donc de l’illusion. »
Des individus sont naturellement attractifs pour quelques autres en nombre plus ou moins grand, pour de nombreuses causes, et que ce soit en bien ou en mal. Que Satprem ait été attractif, quelle qu’en soit la cause, n’est pas un problème, n’est pas reprochable.
L.V. compara Satprem à un aimant en disant que celui-ci « sait » quelque chose.
Cette comparaison fut mauvaise car un aimant ne « sait » rien, ne cherche rien : l’effet qu’il provoque est spontané, résulte de sa nature.
En disant « sait », L.V. exprima qu’il n’y avait pas seulement une force d’attraction naturelle et son effet, mais qu’il y avait aussi la volonté de Satprem d’attirer.
Si ça exista, ça ne serait pas reprochable. Des chanteurs font pareil, ainsi que des comédiens, des vendeurs d’objets, des personnages politiques, des chercheurs de partenaires sexuels, etc.
Si ça exista, Satprem se serait contenté d’attirer très peu d’individus et de repousser tous les autres qui voulaient l’approcher. Certains individus, pas forcément satprémistes, qui l’approchèrent facilement, même sans une motivation d’ego, ne purent supporter son aura et accomplissaient en vitesse ce qu’ils étaient venus faire afin de pouvoir s’éloigner presqu’immédiatement. (Y en eut-il qui ne purent même pas accomplir ce qu’ils étaient venus faire ?) En cas d’évolution individuelle postérieure, une telle réaction de fuite qui exista à un moment pouvait peut-être ne pas être reproduite plus tard.
Puisque Satprem voulait n’avoir que très peu d’individus proches de lui, et puisqu’il y avait des candidats, pourquoi aurait-il eu besoin d’exercer une volonté spéciale d’attirance !? Ce qu’écrivit L.V. ne tient pas debout.
Et vu ce que furent L.V., Keya qui se laissa mourir de faim, M. et N., Pa. qui se suicida et d’autres, n’aurait-il pas eu intérêt à chercher à attirer d’autres individus qui auraient été, eux, bien centrés ?
Satprem chercha-t-il à attirer L.V. avant que celui-ci se présentât à lui en 76 pour le soutenir ? Non.On comprend que L.V. en 07 n’arriva pas à exprimer ce qu’il pensait être en train d’exprimer.
(À propos d’aura, le fait que L.V. ait pu rester travailler longtemps près de Satprem et le fait que celui-ci l’ait d’abord accepté pour travailler avec lui montrent que celui-là, L.V., était très loin d’être nul ou en-dessous de zéro. Pareil en 07 malgré l’apparence contraire.)

On peut penser que L.V., en disant « sait », commença à introduire une notion spéciale. Laquelle ? La suite n’en dit rien mais ce qui y correspond fut indiqué par le « choix clair » : « […] un choix clair se présente à lui : "Voici l’Aventure qui frappe à ta porte. Ouvre cette porte dans une totale et absolue adhésion » ou « passe ton chemin ».

L.V. annonça que « la source » de ce qu’il appela « magnétisme » ne serait pas en Satprem mais dans les individus qui s’approchaient de lui !
Et quelle était-elle : « se dire à mi-voix qu’il se rapprochait par là même de Mère et du Divin ».
L.V., comme d’autres individus, aurait pu penser qu’en venant se proposer pour agir avec Satprem, son développement évolutif à partir de l’état où il était déjà allait pouvoir s’accélérer. D’abord, il venait en suivant son guide intérieur et, agissant ainsi, il se retrouvait en train de l’exprimer davantage dans sa vie et en train de lui donner l’occasion de s’exprimer encore plus. Ensuite, il y avait l’action à accomplir (la publication de l’Agenda), et le contact avec l’aura de Satprem et avec celui-ci, et les conseils qu’il pourrait lui donner (s’il avait pensé qu’il en donnait de bons), et il y avait peut-être d’autres causes d’évolution. Penser tout ça ne serait pas reprochable et serait même normal.
Une condition était que L.V. ne se mette pas ensuite à se trahir mais agisse comme il fallait, selon ce qui est indiqué dans les écrits de Sri Aurobindo et de la Mère, selon les indications du guide intérieur, ou par effet de la réception par étapes de la Force de la Mère, ou par des intuitions véritables ou d’autres bonnes choses. Ça aurait peut-être pu mener à quitter Satprem, presqu’aussitôt ou plus tard. Ainsi, il y aurait eu un bon rapprochement, pour employer le mot de L.V.
Mais, selon lui, de quoi un rapprochement était-il envisagé ? Dire « de Mère et du Divin » fait bizarre, fait pléonasme. À moins que le mot « Mère » désignât seulement la femme qui vécut à Pondichéry, et s’approcher de Satprem aurait correspondu à s’approcher de celui qui avait être proche de cette femme, et donc, on se plaçait dans une lignée d’individus, on cessait de prendre référence au meilleur de soi-même. C’est ainsi qu’il y aurait l’idée de se rapprocher « par là même de Mère et du Divin ».
Quelle que soit la signification que voulut placer L.V. avec ces mots qui en eux-mêmes correspondent à quelque chose qui est mal conçu, on sait ce qui exista d’après ce qu’il en écrivit ailleurs dans son texte. Il y avait notamment de mauvaises conceptions accompagnées par des espoirs qui relevaient de la folie, sans l’effort d’évolution à partir de l’état où il était, et avec de la trahison de soi.

Suite immédiate.
« / Cette aspiration spirituelle, qui brille au fond de chacun de nous, est notre force et notre vrai "nous-même". Pourtant l’histoire – y compris l’histoire récente – est jonchée de piteux exemples où l’on voit cette aspiration se fourvoyer, voire s’embourber, dans des expériences souvent grotesques et parfois même catastrophiques, d’où elle ressort mutilée ou étouffée. / Mais avec Satprem rien de tout cela ne peut arriver. L’Agenda fourmille des éloges de Mère à son égard. »

Les mots « Cette aspiration spirituelle » se rapportent à « se rapprochait par là même de Mère et du Divin ». En plus, c’était conçu comme relatif à quelque chose hors de soi.

Ce qui fut appelé « aspiration spirituelle » était quelque chose de mauvais qui, au mieux, correspondait à de « l’illusion », de l’orgueilleuse illusion.
Elle ne « brille » pas « au fond de chacun de nous », n’est pas « notre force et notre vrai "nous-même" » mais, d’après ce qu’exprima L.V., cette saleté exista en lui. Elle n’était pas « au fond » mais vers la surface. L.V. annonça que d’autres proches de Satprem étaient dans le même état.
Pourtant, même en venant travailler auprès de Satprem, il n’était pas obligatoire de laisser cela mener au bord de l’abime ou dedans, car il était possible de se faire évoluer, de se débarrasser graduellement des éléments mauvais.
L.V. ne s’en débarrassa pas et il s’enfonça dans les ténèbres.
Contrairement à ce qu’indique le mot « Pourtant » de L.V., il ne fut donc pas étonnant que « l’histoire – y compris l’histoire récente – » soit « jonchée de piteux exemples », avec des « expériences souvent grotesques et parfois même catastrophiques ».
Cette « aspiration » ne se retrouva pas en train de « se fourvoyer, voire s’embourber » mais, puisqu’elle ne fut pas combattue, elle mena à son épanouissement.
Ce qui fait qu’elle se retrouvât « mutilée ou étouffée », c’est, sainement compris, parce que sa partie d’illusion ne mena pas à quelque chose, car elle ne pouvait pas y mener.

Mais L.V. ne pensa pas sainement.
Il n’indiqua pas que, par le contact avec Satprem, il espérait arriver à quelque chose mais qu’il fut repoussé et que, en conséquence, son espoir disparut.
Lorsqu’il écrivit que, en son « aspiration spirituelle » était « la source » « de l’illusion », il n’exprima rien à propos de sa véritable illusion, qu’il continua de trouver bonne, d’approuver. Il dit qu’il eut tort d’espérer arriver à quelque chose avec Satprem, car celui-ci ne pouvait que mener au mal, mener à « se fourvoyer », à « s’embourber », au bord de l’abime ou dedans. Selon lui, ce fut le fait de compter sur Satprem qui fut de l’illusion.
Lorsque L.V. dit que, en son « aspiration spirituelle » était « la source du magnétisme », que voulut-il exprimer ? D’abord, c’est en contradiction avec ce qu’il écrivit au début du passage : « cette curieuse attirance que génère Satprem ». Ce qu’il faut comprendre est ceci. Lorsque l’individu près de Satprem a en lui l’« aspiration spirituelle » indiquée, Satprem savait le percevoir et, afin de fixer près de lui cet individu, il le convainquait, lui donnait l’illusion, qu’en se soumettant à lui, il pourrait obtenir ce qu’il espérait. Ça se ferait par le « choix clair » dont parla L.V. : « Voici l’Aventure qui frappe à la porte. […] totale et absolue adhésion […] l’unique chance […]. » Alors que ce n’était pas une citation de quelque chose qui fut dit par Satprem mais seulement « les mots » « perçus il y a plus de trente ans » par L.V. et, en plus, « dans leur transcription d’aujourd’hui » par celui-ci très enfoncé dans les ténèbres, il n’y a rien dedans qui corresponde à ce que L.V. en écrivit !
Voilà où, selon L.V., serait le « magnétisme » de Satprem !

L.V. voulut transmettre l’idée que Satprem était le responsable, le fautif, car c’était lui qui attirait et se soumettait des individus. Dans le passage commenté, il échoua.

En utilisant la formule « aspiration spirituelle » et en lui donnant une signification saine, elle mena L.V. à rejoindre Satprem dans son combat pour l’Agenda, et elle fut aussitôt écrasée par lui-même voulant absolument rester à fréquenter Satprem à cause des profits immédiats et de ceux espérés. Elle fut étouffée (et le sera tant qu’elle ne pourra pas échapper à l’oppression). Elle ne se fourvoya dans rien, elle ne s’embourba dans rien. Elle resta là à attendre le moment où elle serait de nouveau perçue par L.V., et pourrait de nouveau influer sur lui. Visiblement, elle attend encore. Est-ce que la lecture du présent texte permettra à L.V. de la retrouver, de lui permettre de se faire sentir un peu ?

Ce qui, en L.V., se fourvoya, s’embourba, fut tout ce qui était relatif à ce qu’il appela « aspiration spirituelle » et qui était la mauvaise motivation qu’il avait dans sa conscience.


AUTRE PASSAGE

P. 1. « […] ma certitude intérieure que c’était ce monde-là qui était le mien depuis toujours et pour toujours […] ! »
P. 9. « Si je porte maintenant ma pensée vers les deux rencontres "révolutionnaires" de ma vie – la première avec Mère, la seconde avec Satprem – une distinction encore plus flagrante apparaît. Passé l’abasourdissement des quelques premières secondes en présence de Mère et sous son regard, puis l’espèce d’état stupéfié qui a suivi pendant plusieurs jours, je vois bien maintenant que cette première rencontre aurait tout à fait pu déboucher sur rien d’autre que cette stupéfaction. En d’autres termes, il me revenait à moi d’en faire quelque chose d’autre, pour la bonne raison que rien ne m’était demandé directement ; "on" n’attendait rien de moi, aucune promesse, aucun engagement direct ou indirect d’aucune sorte. Plus exactement, la "demande" et "l’exigence" émaneraient de moi-même, de mes profondeurs à moi, ou ne serait pas. Je n’étais pas face à un "contexte" ou à des "contingences externes" ; j’étais seulement face à moi-même. »
Pour L.V., il est probablement erroné de penser que rien d’autre que « cette stupéfaction » aurait pu exister, comme si la rencontre aurait pu ne pas changer davantage sa vie s’il avait décidé qu’il en soit ainsi. En écrivant, « ma certitude intérieure » etc., il reconnut que toute cette affaire l’intéressait encore plus qu’avant. Il aurait pu vouloir s’engager davantage dedans, en cherchant à connaitre le b-a-ba du yoga intégral si ce n’était pas déjà fait, et en se demandant par quoi commencer à le pratiquer, ou comment continuer.
Vu cela, l’opposition faite entre « rien d’autre » et « il me revenait à moi d’en faire quelque chose d’autre » fut probablement mauvaise.
La situation fut probablement que la rencontre, après le premier effet de « stupéfaction » et la production de la « certitude intérieure » indiquée, produisit en L.V. d’autres effets, que celui-ci pouvait accepter s’il voulait continuer sur ce chemin, ou refuser.
L.V. se retrouva donc face à lui-même, pas tel qu’il était avant sa rencontre avec la Mère, mais tel qu’il était après elle, et il pouvait continuer à avancer sur ce chemin.

Suite immédiate.
« Dans la rencontre avec Satprem, au contraire, ce n’était pas une prise de position envers moi-même qui était exigée, mais envers lui et son univers, envers ses démêlés ashramitiques, envers son passé de rébellion et de dissidence. C’était tout ce "paquet" que j’étais sommé d’épouser sur le champ – ou bien de passer mon chemin. »
Déjà commenté plus haut.
L.V. ne chercha probablement pas à savoir ce que lui disait son guide intérieur. Il ne chercha pas à suivre ses éléments mentaux qui ne comprenaient pas mais voulaient comprendre. Il suivit ses impulsions vitales, en écrasant ses réclamations mentales de compréhension. Il décida de renoncer à réfléchir, pour accepter toute la position de Satprem. Il exigea de lui-même, se somma, de tout accepter, immédiatement, sans réfléchir, car il voulait absolument fréquenter Satprem, à cause des avantages que ça lui procurait et surtout de ceux qu’il espérait. Ce fut une « prise de position envers » lui-même, qui consista à se trahir. La possibilité de refuser fut d’ailleurs exprimée ainsi : « ou bien de passer mon chemin ».


AUTRE PASSAGE

P. 12. « Ma propre petite tragédie n’allait pas tarder à éclater – comme une conséquence de mon aveuglement. Non seulement je ne voyais pas les contradictions qui me crevaient les yeux, mais j’étais pleinement sous l’emprise de la force de séduction qui émanait d’elles. L’attitude bipolaire de Satprem était infiniment plus attrayante pour l’enfant que j’étais que la difficile adhésion à un Positif Absolu qui brillerait sans ombre aucune… Mère était la référence absolue et indubitable mais le chemin pour l’atteindre devait passer par toutes les chicanes des méandres satprémiens. Avec une obstination bornée et puérile, je me détournais moi-même de la ligne droite et directe au profit d’un pis-aller, d’un séduisant à-peu-près qui possédait tous les attraits, toutes les lettres de créances nécessaires mais qui, en fait, faisait rempart entre moi et la pleine Lumière en me permettant de reporter à demain mon propre face-à-face avec "ça". »
Le véritable « aveuglement » concernait la trahison de soi faite par L.V. avec ses illusions orgueilleuses. L’orgueil de L.V. fit qu’il s’obnubila sur un état très développé (tel qu’il le concevait) qu’il voulait avoir et qu’il s’imaginait pouvoir atteindre sans rien pratiquer mais seulement par le fait de travailler avec Satprem. Celui-ci fut considéré, par erreur, comme un intermédiaire : « le chemin pour l’atteindre devait passer par » Satprem. Il y avait aussi ce qui allait avec cela : le refus de commencer humblement par le début qui était de se mettre à étudier un peu pour savoir quoi faire pour commencer à pratiquer le yoga intégral à partir de l’état où il était, et de s’y mettre.
En 2007*, L.V. continua dans cette lignée sauf qu’il n’y avait plus Satprem. Il avait exprimé cela plus haut par les mots « il se rapprochait par là même de Mère et du Divin ». Il exprima cela aussi par « adhésion à un Positif Absolu qui brillerait sans ombre » et par « Mère était la référence absolue et indubitable mais le chemin pour l’atteindre ». Il envisagea aussi seulement « la pleine Lumière », son « propre face-à-face avec "ça" » et la supposition qu’il y aurait forcément une « ligne droite et directe ». Autrement dit, il s’illusionna à propos de ce que serait le bon chemin. Il se fit un idéal, une « référence », qu’il appela « Mère ». Il semble que ce fût cela qu’il appela « Positif Absolu », « qui brillerait sans ombre aucune ». Il écrivit qu’il faudrait chercher à « atteindre » cela et aussi que, pour ça, le chemin serait une « ligne droite et directe ». Il dit aussi qu’il y aurait lui et « la pleine Lumière », lui « face-à-face avec "ça" ». Il se raconta des histoires. Il n’avait même pas compris (intellectuellement) les premières bases de ce qui était à faire. Il n’avait jamais senti la Force de la Mère commencer à descendre en lui. Il était beaucoup trop encombré mentalement par ses incompréhensions pour qu’il y ait un début d’ouverture à cette Force, pour qu’il y ait de la place en lui pour elle.
L.V. se reprocha finalement d’avoir adhéré complètement à Satprem selon la conception qu’il avait de cela, et il s’imagina que le bon chemin aurait été une « adhésion à un Positif Absolu qui brillerait sans ombre ». Personne ne lui demanda cela. Il lui aurait suffi d’être sur le chemin en continuant de suivre son guide intérieur même s’il n’avait pas encore clairement distingué ce que c’était déjà en lui, en cherchant à avancer d’après ses indications au moins à propos des grandes décisions de sa vie, c’est-à-dire aussi en luttant contre les éléments de sa personnalité qui étaient contraires, au fur et à mesure que des problèmes se présentaient.Il n’envisagea pas de chercher à s’ouvrir à l’action de la Mère, de laisser celle-ci agir en lui, ce qui ne se fait pas en un jour et sans étapes. Et tout cela, quoi que puissent être les difficultés sur le chemin et les chutes éventuelles. Et même si L.V. avait été finalement mené à une chute alors qu’il avait pensé avoir continué à avancer en suivant son guide intérieur, il aurait fini par se relever de sa chute en étant plus développé qu’avant.
Mais il y avait son karma et il le laissa le pousser.
L.V. accusa Satprem de l’avoir fait passer par des « méandres ». L’idée qui va avec ce mot est que, pour aller à tel endroit particulier, à un état de conscience particulier, il y a un contraire de « ligne droite et directe ». Satprem aurait donc, pour L.V., remplacé celle-ci par des « méandres », afin d’atteindre un même état de conscience qui serait bon. Mais L.V. vivait en grande partie dans ses illusions et, que ce soit par une « ligne droite et directe » ou par des « méandres », il ne pouvait pas avancer vers quelque chose de bien. Ce que L.V. aurait pu reprocher à Satprem est de ne lui avoir apporté aucune aide véritable et de l’avoir poussé dans la folie consistant à s’occuper immédiatement et par soi-même de « transformation corporelle ».
Ce qui se perçoit du texte de L.V. est que celui-ci, ayant renoncé à suivre sa raison et son guide intérieur, se lança dans la dérive. Il y fut brinqueballé par de puissants courant de fond provenant notamment de son grand orgueil et de son karma, ainsi que par les mauvaises poussées provenant de Satprem et Sujata.

Suite immédiate.
« Au fond, c’est peut-être là que réside la plus grande difficulté liée au commerce avec une personnalité telle que Satprem. Cela nous prive du seul espoir que nous avons de nous confronter directement avec nous-mêmes, nus et purs dans le vent du Divin. »
Pourquoi l’idée de confrontation avec soi-même est-elle dite relever seulement de l’« espoir », c’est-à-dire du futur ? Pourquoi ne pas envisager de commencer humblement à développer sa conscience, à avancer, à partir de l’état où l’on est au lieu de s’obnubiler aussitôt sur un état de conscience très développé ? C’est une erreur ordinaire chez L.V.
Lorsqu’il alla soutenir Satprem en 76, il fut confronté à lui-même, … et il perdit aussitôt la bataille puisqu’il décida de se trahir. Et ça continua puisqu’il ne corrigea pas son erreur.
Qu’est-ce que L.V. plaça dans l’idée de confrontation avec soi-même, dans l’idée de soi-même ? On perçoit que ça relève de sa fantasmagorie, de son illusion à propos de ce qui devrait se passer, et elle perce dans « nus et purs dans le vent du Divin », où se retrouve la manière de s’exprimer de Satprem qui, lui, pouvait parler ainsi.
Cela dit, l’idéologie diffusée par Satprem selon laquelle il faudrait s’occuper immédiatement par soi-même de « transformation corporelle » ou, de manière générale, d’avoir tout état très avancé de développement, fait se couper de son guide intérieur. Mais personne n’est obligé de se laisser entrainer dans cela ou, y étant, d’y rester.

Suite immédiate.
« L’attirance même que nous ressentons pour ce "Grand Frère en avant" est synonyme de détournement. L’espoir que nous mettons en lui est la corruption de notre propre espoir. Par lâcheté ou paresse, nous nous déchargeons sur un autre de la besogne que nous seuls pouvons accomplir, et qui passe par un nécessaire et solitaire face-à-face avec le Divin. »
Si l’« attirance » pour Satprem est suivie par un rapprochement de lui, et si, étant dans cette situation, on s’aperçoit qu’il faut une trahison pour la continuer, on peut décider de s’éloigner. Si on ne s’aperçoit pas aussitôt qu’il faudrait une trahison, mais si on s’en aperçoit ensuite, on peut quitter.
Même si on commence par une trahison et si on s’est donc avancé dans un chemin d’obscurité, des moments forts peuvent faire mettre au premier plan l’indication du guide intérieur qu’il faut s’extraire de la situation de trahison où l’on s’est mis, et il y a la possibilité d’obéir. Si on ne le fait pas, soi-même est responsable.
Le « détournement » est fait par celui qui accepte de se détourner de lui-même à cause de sa volonté de fréquenter Satprem.
« L’espoir » que L.V. mit en Satprem est connu : celui que la fréquentation de celui-ci permettrait de vivre la « transformation », etc., (telle que conçue par L.V.), alors qu’il n’y avait même pas de début d’avancée à partir de l’état où il était, et alors qu’il y eut même une trahison de soi.
L.V. en 07 répéta qu’il considéra que son « espoir » était bon, alors qu’il était mauvais, mais que son erreur fut de compter sur Satprem, et que ce fut là qu’il y eut de l’illusion.
Ce ne fut pas de la « paresse » qui fit agir ainsi, et qui fit continuer à s’enfoncer dans le mal.
On peut considérer qu’il y eut de la « lâcheté » au début lorsque, plutôt que chercher à comprendre, notamment en questionnant Satprem, il y eut la renonciation à exercer la raison.
Mais il y eut surtout le grand orgueil, le grand « espoir » de vivre quelque chose, qui était mal conçu, en ne faisant rien pour avancer sainement et, au contraire, en se trahissant, puis en ne corrigeant pas cette erreur ensuite. Incompréhension mentale et trahison du psychique.
Dans la fin de la citation, on comprend que L.V. a encore l’illusion de penser qu’il peut s’occuper lui-même de créer la « transformation », etc., tel qu’il conçoit cela.
Et son « face-à-face avec le Divin » relève probablement aussi d’une mauvaise conception.
En disant « nous nous déchargeons sur un autre de la besogne que nous seuls pouvons accomplir », et quoi que soit ce que L.V. mit sous le mot « besogne », celui-ci exprima-t-il qu’il considérait Satprem comme un gourou ? Si oui, est-ce que Sri Aurobindo et la Mère dirent quelque part qu’il fallait agir ainsi ? Non ! Est-ce que ça se déduit de leurs écrits ? Non !

Suite immédiate.
« De fait, j’ai pu constater que la relation avec Satprem n’est anodine pour personne. Elle n’est pas de celles que l’on met dans sa poche comme un beau caillou et que l’on sort de temps en temps pour le contempler et le sentir dans sa main. Une fois le premier contact établi (qui peut même être un contact à distance, à travers les mots d’un livre), une fois que la "magie" s’installe et qu’un certain courant passe, c’est comme si un petit être indépendant commençait sa vie propre en vous – et cette vie prend souvent le caractère de l’obsession. »
Il est facile de comprendre que « la relation avec Satprem » n’était « anodine pour personne », au moins pour les personnes sachant qui il était, mais ce que L.V. voulut exprimer semble-t-il, sans le faire, c’est que cette relation était néfaste, avait un mauvais effet, en provenance de Satprem et s’exerçant sur les individus qui se mettaient en relation.

Cette affirmation de L.V. est peut-être valable pour les individus qui sont de son genre, centrés à tort sur Satprem, renonçant à exercer leur raison et à suivre leur guide intérieur, etc.
Parler d’un « contact à distance » avec Satprem, qui pouvait être « établi » par la lecture des « mots d’un livre », avec un « certain courant » qui « passe » en conséquence, n’est-ce pas se raconter des histoires ! Pour dire cela, ne faut-il pas être encore satprémiste ?
Parler de « magie » à ce sujet ne vaut pas mieux, même en mettant des guillemets à ce mot.
Le centrage sur Satprem est mauvais en soi. Dire : « c’est comme si un être indépendant commençait sa vie propre en vous », c’est tenter de se déresponsabiliser, de s’innocenter.
Comme indiqué plus haut, dans le Document de l’I.R.É. il y a ceci. « De Satprem à Luc / (Après un sursaut de lucidité chez Luc, qui parle d’un "petit être mesquin et jaloux" en lui :) 4 octobre 1987 / C’est un grand pas de l’avoir mis en évidence, c’est même le pas élémentaire parce qu’il détruira tout (je veux dire tout Luc, le vrai) si tu le laisses aller à sa guise… » Il y a aussi l’anglais de ceci : L’ennemi caché qui loge dans la poitrine humaine / L’homme doit le vaincre ou manquer son haut destin. / C’est la guerre intérieure sans merci. Ce que L.V. appela « un être indépendant » qui vivait « sa vie propre » en lui, c’était lui-même tel qu’il était, avec son karma qui le poussait, avec sa folie d’espérer une « transformation corporelle » (telle qu’il la concevait) sans pratiquer le yoga intégral et avec ses erreurs à partir de 1985*.
En 07, est-ce que L.V. eut suffisamment de recul, s’approcha suffisamment du vrai lui-même, pour arrêter de s’identifier à cela ? Non, puisqu’il évacua l’aspect karma, se considéra innocent pour tout et n’avait pas encore compris l’existence de la folie venant d’être indiquée.
Il aurait fallu chercher à établir un contact avec son propre psychique, à rendre conscient ce qui en existait déjà, à le développer, à s’ouvrir à la Mère, etc.

Suite immédiate.
« Je connais des êtres qui ont fait le voyage des Nilgiri, sans invitation, dans le seul but d’entrevoir Satprem au détour d’un chemin ; d’autres ont longuement quémandé un signe de lui, un regard, une lettre, un mot d’assentiment ou de reconnaissance. »
Des individus centrés sur Satprem, c’est-à-dire des satprémistes, agirent comme indiqué. Surtout la deuxième partie de la phrase montre l’état déplorable où pouvaient être ces obsédés. Les individus qui, ayant des problèmes, étant en souffrance, cherchèrent une aide, un soutien, auprès de Satprem malgré qu’il se soit déjà retiré se trompèrent, surtout s’ils croyaient en plus que celui-ci avait l’obligation de répondre à leur demande. Ils auraient dû chercher dans les livres de Sri Aurobindo et de la Mère ce qu’il fallait faire, et le faire. Au lieu d’effectuer un effort de compréhension, de progrès, ils se laissèrent aller sur le chemin qu’ils pensaient inconsciemment être celui de la facilité, en espérant que Satprem leur donnerait ce qu’ils espéraient. Satprem eut raison de repousser les nullités (peut-être momentanées). Ça ne signifie pas qu’il repoussa toujours. Il y eut des obsédés satprémistes qui, après la mise au tombeau de la Mère, voulurent que Satprem se déclarât successeur de celle-ci, qu’il se mît à la tête d’individus intéressés par Sri Aurobindo et la Mère sans quoi la lignée d’individus qu’ils imaginaient serait terminée et tout cesserait, et ils tentèrent d’approcher Satprem pour lui demander d’agir ainsi, prêts à le supplier de décider cela. Ils n’avaient pas compris des bases.
Est-ce que les satprémistes sont toujours des individus qui furent intéressés à Sri Aurobindo et la Mère en lisant un livre de Satprem, ou en voyant un film sur lui, etc. ?

Suite immédiate.
« Aujourd’hui encore, je sais que beaucoup vivent jour après jour l’enfer de la contradiction "pour-ou-contre Satprem" ; ils sont éperdument à mettre sur les plateaux de leur balance intérieure les qualités et les défauts d’une personnalité qui ne cesse de leur échapper – au lieu de faire la seule chose sensée qui serait d’envoyer balader une fois pour toutes les "personnalités", aussi envoûtantes soient-elles, et d’établir (ou de rétablir) sa propre ligne de communication directe avec "ça" qui est en dehors de toutes les personnalités et de toutes les contradictions. »
Il est dit que des gens s’interrogent à propos de ce qu’aurait été Satprem, mais ne s’interrogent pas sur eux-mêmes, ce qui serait pourtant la première action sensée à faire.
Au lieu d’aller vers cette profondeur, L.V. leur conseilla de rester sur leur mauvaise position, qui est d’être centrée, encore, sur Satprem, mais de la recouvrir par autre chose. Est-ce que ça peut être autre chose qu’une couche supplémentaire de mensonge ?
Est-ce que c’est ça qui est exprimé par la fin de la citation à partir de « d’établir (ou de rétablir) » ? Connaissant les mauvaises conceptions de L.V., son emploi du mot « "ça" » permet au mensonge d’être en place, et le reste de la phrase va avec. L.V. continuait de ne pas se mettre à avancer humblement à partir de l’état où il était mais s’imaginait qu’il pourrait se retrouver en « communication directe » avec le supramental.
L.V., en parlant d’une « ligne de communication » qui serait « directe », montra qu’il pensait encore que Satprem était un intermédiaire, un moyen indirect de communication.

Suite immédiate.
P. 12 et 13. « Mais je serais le dernier à jeter la pierre. J’ai moi-même trop tourné dans la cage aux illusions pour blâmer quiconque de faire ou d’avoir fait la même chose. Simplement, il ne faudrait pas qu’une expérience temporaire, et peut-être nécessaire pour un temps, devienne un mode de vie à jamais incrusté, – une prison. Encore une fois, tout le monde n’a pas eu ma chance et la mort de Patrice (entre autres) est là pour nous rappeler que l’on ne peut impunément minimiser ou dénier le pouvoir de certaines forces. »
À quelles « forces » L.V. fit-il allusion ?
Est-ce que ce fut à l’illusion, au mensonge, à l’orgueil spirituel, au karma ? Est-ce que ce fut à des forces hostiles ? Est-ce qu’il émit l’idée que Satprem en aurait été un instrument ?


AUTRE PASSAGE

P. 21. « Satprem est-il moralement, humainement responsable de tous ces drames personnels, grands ou petits, que chacun à sa manière s’est efforcé de dissimuler par peur, par honte ou simplement pour "ne pas faire de vagues" ? Il était de loin le plus conscient de nous tous, celui dont les longues années passées près de Mère avaient dû préparer à la patience et à la compassion. Et il est vain, ou absurde, de nier les faits, qui sont bien là, probants, comme le sont les cœurs humiliés ou ravagés ici et là. Alors quelle justice ? / Ceci n’est qu’un point de vue personnel, mais je crois sincèrement que ces péripéties où figure Satprem ne peuvent être interprétées à la seule lumière de la justice humaine. »
De la « patience », Satprem en eut à propos de L.V. comme ses lettres le montrent.
Est-ce qu’il eut un manque de « compassion » : chacun en pense ce qu’il veut.
Globalement, « patience » et « compassion » étaient hors-sujet.
L.V. joua à être la victime d’une absence de « justice », et sa réaction fut comme celle d’un adepte de religion qui est décontenancé et qui cherche une explication en invoquant pour ça autre chose que « la justice humaine ».
L.V. se demanda si Satprem était le responsable des situations venant d’être indiquées, et le seul responsable : « est-il […] responsable » ? Les réponses sont certaines : non, sans oublier son tort dans l’affaire des paquets de lettres et celle dudit « bandeau » du livre India’s Rebirth.
D’abord, ces gens sont responsables entièrement de ce qu’ils firent de leur vie : même si Satprem avait eu tout le comportement néfaste imaginé par L.V., personne n’était obligé de se mettre à le fréquenter, et à ne pas le quitter, et ces gens pouvaient ne pas se mettre dans une situation de mensonge par rapport au meilleur d’eux-mêmes, ou ne pas continuer d’y rester lorsqu’ils s’apercevaient de ce caractère mensonger. Personne n’était obligé de se mettre dans du mal ou d’y rester, éventuellement jusqu’au suicide.
Ensuite, ces gens avaient des éléments mauvais qui sont des causes de certains de ces « drames ». Il y avait l’incompréhension de la situation générale (où l’enjeu n’est pas notamment de « servir Satprem » ou « une idéologie », etc., mais de suivre son guide intérieur et de rendre possible l’action de la Mère en soi-même), et cette incompréhension fit notamment penser qu’il fallait être proche de Satprem. Il y avait aussi l’orgueil faisant vouloir être ainsi proche, et vouloir continuer de l’être même si une indication intérieure faisait apparaitre l’idée contraire. Il y avait aussi l’orgueil relatif à l’obtention de grandes expériences mal conçues mais sans rien faire pour se développer jusqu’à se retrouver dans l’état où pourrait arriver ce qui, en vrai, pourrait correspondre à de telles grandes expériences (et en comptant seulement sur la fréquentation de Satprem). Se retrouver en train de s’enfoncer toujours plus dans les ténèbres peut mener à des situations comme celles indiquées par L.V.
Les éléments appelés « faits » par L.V. sont « probants » seulement pour montrer le mauvais état de conscience qu’avaient les prétendues victimes de Satprem, sauf pour Mi. dont le texte ne dit rien permettant de connaitre sa situation.

Suite immédiate.
« Il me semble que chacun d’entre nous doit être capable de faire face à ses propres responsabilités pour les actions qu’il commet. Et que la liberté qui nous est donnée au départ, bien qu’elle puisse parfois avoir l’apparence de jouer contre nous, doit être acceptée avec tout son lot d’incertitudes concomitantes, car ce n’est qu’à ce seul prix qu’une évolution véritable pourra s’enraciner dans le sol humain. »
L.V. reconnut l’existence de certains des défauts qu’il avait lorsqu’il alla soutenir Satprem. Il n’en reconnut pas d’autres, principalement qu’il n’avait pas commencé à pratiquer le yoga intégral et surtout son aspiration à de la « transformation corporelle » et ce qui va avec. Pour la suite, il ne reconnut pas les fautes qu’il eut à ne pas améliorer sa situation ni celles dans les affaires à partir de 1985*.
Est-ce que la première phrase de cette citation était adressée seulement à Satprem, si elle fut écrite du vivant de celui-ci !?
L.V. écrivit que « la liberté » qu’il eut « au départ », c’est-à-dire en 76 lorsqu’il alla soutenir Satprem, avait « l’apparence de jouer contre » lui. Il ne reconnut donc même pas qu’elle avait l’apparence de jouer en sa faveur, et qu’elle était en sa faveur, malgré les graves défauts qu’il plaça en même temps. Ce furent ceux-ci qui jouaient contre L.V., mais il aurait pu apporter ensuite des corrections, ce qu’il ne fit pas, et il ajouta les erreurs à partir de 1985*.
L’« évolution véritable » dont parla L.V. fut, pour lui, un accroissement constant de ténèbres.
Dans la vraie, L.V. reconnaitrait ses erreurs.


AUTRE PASSAGE : LA DERNIÈRE PARTIE DU TEXTE DE L.V.

Son titre : « Éclaircissements et bilan ».
Vu toutes les erreurs commises avant dans le texte de 2007*, on peut penser que les éléments qui furent apportés dans cette fin en étant appelés « Éclaircissements » sont d’autres erreurs, et que le « bilan » n’est pas celui de la fin d’une histoire mais une expression de l’état psychologique où était encore L.V. en étant dans la lignée de celui qu’il avait avant son expulsion de 93.

Suite immédiate.
P. 32. « La question que toute personne sensée peut se poser au sortir du récit de tout cet acharnement à m’évincer est de comprendre ce qui a pu provoquer une telle opiniâtreté, une telle vindicte de la part de Satprem. Après tout, il n’y a pas de fumée sans feu. Aurait-il dépensé tout ce temps et cette énergie, même par personne interposée, pour écarter un complet innocent ? Ne fallait-il pas que quelque chose soit très corrompu (et très aveugle) en moi pour justifier une telle détermination ?
Or c’est justement la question qui m’a obsédé durant des mois.
Si quelqu’un pouvait voir clair dans les choses et les êtres, ce devait être lui. Tout son passé avec Mère plaidait dans ce sens – ces longues années d’apprentissage où, jour après jour, elle insufflait en lui une autre compréhension des choses et une autre approche de la vie.
Quelqu’un comme lui pouvait-il si lourdement se tromper ? Passer à côté de la plus simple évidence ? »
Déjà commenté plus haut.


Suite immédiate.
P. 32 et 33. « / Maintenant qu’il m’est permis de revoir ces évènements avec plus de calme et de recul, je crois mieux comprendre, et je peux essayer de formuler ce qui a pu conduire à de telles extrémités d’aveuglement. »
« aveuglement » : celui attribué à Satprem car L.V. pensait ne pas en avoir.

Suite immédiate.

P. 33. « Au cours de la somme assez considérable de travail en commun, il a dû survenir, à l’insu même des participants, certaines "bavures", certaines maladresses ou inattentions de comportement, comme il peut en arriver tous les jours lorsqu’on construit quelque chose en commun. »
Littéralement, il est parlé d’erreurs commises par les deux « participants » mais la suite montre que L.V. ne parla que de faits créés par lui.
L.V. n’indiqua rien de ces « "bavures" », « maladresses » ou « inattentions de comportement ». On ne sait pas s’il fit référence à des faits qui existèrent pendant les premières années de son travail avec Satprem. Il est probable qu’il fit référence aux faits qui furent des causes de conflit à partir de 1985*.

Suite immédiate.
« Mais alors que ma jeunesse et mon inexpérience me conduisaient à vivre chaque action, chaque évènement au jour le jour, comme un tout qui se refermait pour passer au suivant, la perception de Satprem envisageait chaque moment du présent dans une continuité d’être qui possédait un passé et un avenir faisant un tout cohérent et inévitable. Où j’aurais pu voir un lapsus ou une maladresse, il voyait un forfait annonciateur d’autres égarements – qui n’en finiraient pas de s’égarer dans une logique d’embourbement inexorable. Alors que ma jeunesse même me permettait d’envisager une issue favorable aux choses (simplement parce que je ne pensais pas au pire), son "expérience" le condamnait à percevoir un cours funeste pour la même réalité, qui évidemment finissait par prendre la coloration qu’il avait dessinée avec tant d’énergie. »
Dans la réflexion de L.V., dire « j’aurais pu voir » ne fut pas déplacé puisque sa situation d’alors était celle où, se croyant d’abord innocent de tout, il envisagea que des erreurs purent être commises par lui, dont il n’avait pas été conscient mais, s’il l’avait été, il les aurait perçues comme (ayant peu d’importance et surtout comme) ne faisant pas partie d’une suite de faits.
Dans ce qu’écrivit L.V., il y a la reconnaissance que des erreurs furent commises par lui. On ne sait pas s’il avait pris conscience de véritables erreurs ou s’il ne les percevait pas, ou pas toutes, ou considérait comme erreurs des faits qui n’en étaient pas.
Quoi qu’il en soit, ce qu’il exprima est faux à propos de sa position depuis « (à suivre) » car ce qu’il en écrivit ailleurs montre qu’il ne se reconnaissait aucune faute et qu’il pensait très souvent à sa relation avec Satprem qui se dégradait, en cherchant à l’améliorer selon sa conception, c’est-à-dire en voulant que Satprem reconnaisse qu’il avait tort pour tout.
Il est peut-être vrai que la « jeunesse » de L.V. ou autre chose lui « permettait d’envisager une issue favorable aux choses (simplement parce » qu’il ne pensait « pas au pire) », signifiant : lui permettait d’envisager que sa relation avec Satprem finirait par redevenir sans heurts, comme avant. C’était donc peut-être vrai mais, si ça l’était, ce ne serait pas pour la cause indiquée : ce serait parce que L.V., se considérant innocent de tout, voulait que Satprem reconnaisse des fautes qu’il n’avait pas commises en plus de celles qu’il avait commises.

Mais, lorsqu’on prend en considération le Document de l’I.R.É., une partie de ce que L.V. exprima concernant « la perception de Satprem » est vraie. Celui-ci percevait qu’il y avait quelque chose qui poussait L.V. dans un comportement qui était mauvais : L’ennemi caché qui loge dans la poitrine humaine / L’homme doit le vaincre ou manquer son haut destin. / C’est la guerre intérieure sans merci.
Mais les conseils apportés par Satprem ne pouvaient pas être utiles, il n’y avait pas les vrais bons conseils, et il y avait la poussé dans la folie consistant à s’occuper immédiatement et par soi-même de « transformation corporelle ».
Concernant les faits précis des conflits, d’abord le mot « forfait » établit une généralisation abusive attribuée à Satprem. Principalement, celui-ci prévenait L.V. que s’il continuait d’avancer sur le même chemin, il irait à son « désastre », et ça signifiait qu’il envisageait que L.V. puisse s’en sortir.
« Où j’aurais pu voir un lapsus ou une maladresse, il voyait un forfait annonciateur d’autres égarements ». Concernant le quelque chose qui poussait L.V. dans un comportement qui était mauvais, et concernant des faits considérés mauvais par Satprem, ceux qui l’étaient et ceux qui ne l’étaient pas, celui-ci « voyait » une autre expression de ce quelque chose mauvais en L.V., et encore une, et encore une…
Quant aux faits pour lesquels il y eut du conflit, ce que vaut chacun d’eux est indiqué plus haut dans le présent texte.

Suite immédiate.
« / Cette espèce de "pli" catastrophique est peut-être ce que Mère a passé tant d’années à essayer de guérir. »
L.V. ayant pensé au « cours funeste » « qui évidemment finissait par prendre la coloration qu’il avait dessinée avec tant d’énergie », il pensa au « pli » de Satprem provenant de son karma lié à ses suicides antérieurs. Ce dont la Mère s’était ainsi occupée était complètement indépendant de ce qui était en jeu à propos de la relation entre Satprem et L.V. Celui-ci écrivit « peut-être » mais la réponse est non.


Suite immédiate.
« Mais c’est ce "pli" qui, une fois pris, entraînait tout le reste de l’avalanche fatale, et ne pouvait en aucun cas revenir sur lui-même, vers une conception plus positive, plus mesurée des choses. »
Même sans « ce que Mère a passé tant d’années à essayer de guérir », L.V. pensa à l’existence d’un « "pli" catastrophique » » en la psychologie de Satprem. Pour lui, cette conception recouvrit celle, déjà mauvaise, de sa « jeunesse » inexpérimentée face à ladite « expérience » de Satprem. Elle lui permit une fois de plus de se considérer innocent de tout et de rendre Satprem coupable de tout, d’en faire la cause de tous les conflits qui existèrent entre eux.
La présentation de ceux-ci par L.V. ne montre pas l’existence d’une « avalanche fatale », d’un engrenage ne pouvant pas être arrêté, dont la cause serait Satprem. Cette opinion de L.V. fait partie de son interprétation complotiste comme toute son histoire de « "pli" » qui est une erreur de plus.

Suite immédiate.
« / J’avais compris l’existence de ce "pli" dans mon cas, précisément lorsqu’il m’avait semblé que ma condamnation était jouée d’avance, par une "mécanique" qui avait déjà déroulé ses engrenages dans le silence, hors de moi, bien avant que les faits adhèrent à ses conclusions. »
À partir de « ma condamnation » : déjà commenté plus haut. Il n’y avait eu aucune « condamnation » « jouée d’avance » de la part de Satprem. Par contre, L.V., avec la personnalité qu’il avait, se condamnait à vivre quelque chose de très dur… s’il ne changeait pas ou, au moins, s’il ne se développait pas de manière à ce que, lorsque le moment très dur allait arriver (peut-être en conséquence de son karma si tout cela en faisait partie), il pourrait le comprendre et s’en remettre.
Par ailleurs, ce fut donc avant l’expulsion de 93 que L.V. pensa à « l’existence » d’un « "pli" catastrophique ». Avec cette pensée, il commença à se libérer d’au moins une partie de son centrage sur Satprem, de son satprémisme. Il commença à se libérer de sa fascination de soumission. Un grand changement dans sa vie commença.L.V., après son expulsion de 93, dut vivre après avoir perdu une grande partie de son illusion concernant Satprem. Il dut aussi faire le deuil de ses espoirs de grandes expériences, notamment de « transformation », selon la conception qu’il en avait, et qu’il espérait obtenir par la fréquentation de celui-là et sans commencer à évoluer à partir de l’état où il était. Cela dit, il continua de considérer ces espoirs comme bons. Il continua aussi de placer Satprem, dans sa pensée, plus haut que ce qu’il était.
Avec tout cela, et peut-être aussi avec autre chose, L.V. se mit à reconsidérer tout son passé, lui-même et Satprem, pendant plusieurs années.
On ne sait pas si ce fut seulement pendant cette période qu’il se rendit compte de quelques-uns de ses défauts lorsqu’il était allé rejoindre Satprem en 76 ou s’il en avait pris conscience avant.
Par contre, il ne reconnut pas sa faute dans l’affaire de « (à suivre) », ni les autres véritables postérieures. Il se mit à se former de nouvelles conceptions de son passé, en conservant sa prétention à l’innocence complète dans ses relations avec Satprem. Il ajouta des erreurs, déforma davantage, créa des complications. Il recouvrit Satprem de noirceur et, sans s’en rendre compte, il se recouvrit lui-même pareillement, se dévalorisant, s’enfonçant toujours plus dans des ténèbres, tout ça en croyant apporter de la lumière, en croyant éclairer son passé. Il n’y eut donc pas de changement dans sa vie à ce sujet.

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P. 33 et 34. « Mais c’est en voyant ce phénomène se répéter dans d’autres cas que j’ai finalement compris que tout ce rituel catastrophique avait très peu à voir avec moi – et que j’ai commencé à voir la fin de mon tunnel.
Le premier indice, qui m’a atteint comme un choc, fut la nouvelle que Micheline était frappée d’une étrange condition qui nécessitait la pharmacopée. […] Et puis soudain, en 2001, le vrai choc : Micheline est morte, […]. […]
Puis survint en 2003 l’évènement qui mit enfin en lumière tout le processus que j’avais vécu quelques dix ans plus tôt : tout se répétait dans les moindres détails avec un autre couple, […]. Il s’agissait de Michel et Nicole, […]. […]
Malheureusement, le grand problème n’était peut-être pas la libération de Michel et Nicole que le fait que celui qui avait fait office d’exécuteur des hautes œuvres, celui qui avait mené à bien l’éviction de Michel et Nicole sous les ordres directs de Satprem n’était autre que… ce pauvre Patrice. On n’en sortirait pas.
Maintenant Patrice est mort. […] Un mystère aussi sidérant – et aussi odieux – que la soudaine affliction de Micheline. »
Est-ce que ce fut vraiment la « fin » du « tunnel » de L.V. qui apparut ?

Ce qui fut appelé ainsi fut « la fin » du questionnement que L.V. avait : « La question que toute personne sensée peut se poser au sortir du récit de tout cet acharnement à m’évincer est de comprendre ce qui a pu provoquer une telle opiniâtreté, une telle vindicte de la part de Satprem ».
Par la réponse que L.V. imagina, il s’enfonça davantage dans sa position psychologique mauvaise. L.V. se sentit encore plus innocent pour tout et considéra Satprem encore plus coupable pour tout. Augmentation de l’obscurité avec illusion de la lumière.

Suite immédiate après trois astérisques centrés.
P. 34. « / Je voudrais maintenant sortir de mon histoire personnelle et tenter, autant que faire se peut, de rechercher un sens plus large à ce qui fut vécu, à l’époque, comme une destruction dans ma chair même. »Ces derniers mots ne correspondent pas à une exagération seulement s’il y eut une maladie (momentanée) destructrice de chair.

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« D’abord, mon cas n’est pas unique. Au cours des années, il est devenu évident que tous ceux qui se sont approchés de Satprem dans un but de travail suivi en sont sortis troublés. J’ai cité quelques noms au cours de mon récit, mais il y en a eu d’autres, peut-être moins connus, dont l’histoire est moins immédiatement saisissante, mais qui ont tous vécu, à des degrés divers, les affres de la désillusion et du tourment intérieur – quand ce n’est pas pire. »
Pour les individus dont l’histoire est connue, L.V. et Su, M. et N., la cause de leur expulsion fut leur comportement mauvais. Pour les autres, ici on ne sait encore rien.
Que les autres individus aient vécu « les affres de la désillusion et du tourment intérieur » n’exprime rien à propos de Satprem.
Rose Marot, la femme de Pa., et les autres individus évoqués ont à se prononcer, à raconter leur histoire.
L.V. aurait dû être content de la fin de l’illusion. Pourtant, il sembla dire que la « désillusion » n’aurait pas dû exister.

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« / Quel était donc le sens de cette expérience, qui se présentait sous des dehors si attrayants et "spirituels" pour finir au bord de l’abîme ? Y a-t-il une signification profonde à cette épreuve – en dehors de la leçon individuelle, du progrès individuel, du "karma" individuel ? »
À propos de commencement en 76 et pour L.V., les mots « attrayants » et « "spirituels" » peuvent concerner le soutien apporté à Satprem, le projet de publication de l’Agenda, l’idée que ça contribuait au développement individuel (sainement compris).
Ces deux mots peuvent aussi concerner l’illusion de L.V. qu’une « grande force » avait déjà pénétré en lui, et ses espoirs « spirituels », c’est-à-dire ses imaginations à propos de ce qui devrait se passer, et qui étaient mauvaises. En ce but, il voulut absolument plaire à Satprem pour le fréquenter, il renonça pour ça à exercer sa raison et à suivre son psychique, il ne corrigea pas ensuite ses défauts de base mais les amplifia, il y ajouta ses erreurs à partir de 1985*, et se retrouva donc, d’après ce qu’il écrivit, « au bord de l’abîme ». Il y a un seul « sens » à tout ça, qui est direct, et cette direction est celle de l’enfoncement dans des ténèbres en croyant avancer vers la lumière. Depuis que L.V. se considéra « au bord de l’abîme », ce qu’il pensa et qu’il exprima dans son texte de 07, l’en a-t-il éloigné, ou rapproché, ou fait tomber dedans ?
Le « sens de cette expérience » est la leçon qui pouvait être tirée concernant ce qu’était la personnalité de L.V. Mais celui-ci avait l’interprétation complotiste et ce fut au résultat de celle-ci qu’il chercha un « sens », une signification.
Il se mit donc à réfléchir à l’intérieur de sa conception qui était mauvaise.
Et il commença de manière mauvaise puisqu’il refusa de réfléchir à « la leçon individuelle », à son « "karma" individuel » (qui était puissant), plaçant même ce mot entre des guillemets pour exprimer qu’il rejetait même l’idée qu’il puisse avoir eu une influence.
Il imagina qu’il eut un « progrès individuel », qui exista vraiment à propos de la fin d’au moins une partie de son centrage sur Satprem et de ses illusions orgueilleuses. Mais, sur cela aussi, il refusa de réfléchir alors que le contraire lui aurait peut-être fait prendre conscience de ce qui était vraiment du progrès ou ce qui n’en était que de l’illusion.
Autrefois, L.V. était dans une illusion durcie, impénétrable par la lumière. En 07, il en avait encore des éléments, notamment à propos de lui-même, qu’il avait même amplifié. Il avait aussi de l’illusion anti-Satprem. Il semble pourtant que tout ça fasse une forteresse moins solide que celle d’autrefois. Les ténèbres s’aggravèrent mais en étant moins impénétrables semble-t-il.
Cela dit, L.V. était à la recherche d’une « signification profonde », à la recherche d’une compréhension, il avait une aspiration à cela, une attente de cela, même si, parce qu’il était dans de l’obscurité, il annonça que ça concernait « cette épreuve ».

Suite immédiate.
« Pourquoi ce petit groupe (symbolique, mais tout de même bien réel) autour de Satprem a-t-il été décimé, broyé de cette façon ? Pourquoi tous ces cœurs en bandoulière au sortir d’une expérience et d’une vie qui avaient commencé sous les auspices du merveilleux enseignement de Sri Aurobindo ? L’enseignement de Sri Aurobindo a-t-il besoin d’une telle séance d’électrochocs pour fleurir et se déployer sur terre ? »
En parlant « d’une expérience et d’une vie qui avaient commencé sous les auspices » « du merveilleux enseignement de Sri Aurobindo », L.V. exprima un autre défaut. À partir de l’« enseignement » indiqué, il y a la pratique qui va avec. (Et, pour commencer à pratiquer, il n’y a pas besoin de connaitre tout ce qu’écrivirent Sri Aurobindo et la Mère ni même beaucoup.) L.V. aurait pu comprendre le rôle de son psychique dans son intérêt pour toute l’affaire de ceux-ci, et dans ce qu’il éprouva lors de sa rencontre avec la Mère. Il aurait pu se mettre à s’occuper de percevoir toujours plus ce qu’il fallait et, ainsi, il aurait pu par exemple le percevoir lors de sa poussée à aller soutenir Satprem. L.V. aurait pu parler alors de quelque chose qui avait commencé sous l’inspiration de son guide intérieur. Dire que ce fut « sous les auspices d’un enseignement » fait penser que ça se passa seulement dans le mental : à partir d’un enseignement, il y aurait des déductions (mentales) qui feraient faire ceci ou cela, et qui pouvaient être de mauvaises déductions. (Pour quelle cause L.V. était-il allé vivre à Auroville où sa vie « s’écoulait comme un long fleuve tranquille, et peut-être trop terne » ? Et avant cela, qu’est-ce qui, dans le premier livre qu’il lut, L’aventure de la conscience, écrit par Satprem, l’accrocha ?)
La signification de tout ça est envisageable.
Si les autres individus du petit groupe étaient comme L.V., il semble qu’ils furent broyés à cause de leurs erreurs, surtout s’ils ne voulaient pas s’en séparer. Mais est-ce qu’ils furent vraiment broyés ? L’histoire de M. et N. montre qu’ils furent expulsés à cause de leurs actions pour l’hindouisme. Est-ce que le développement de Satprem fit que le mensonge qui était dans ses proches ne put plus le supporter et que ceux-ci voulant s’y accrocher, le durcirent et en subirent des conséquences ?
L.V. dit que le « petit groupe » était « symbolique ». Sujet déjà traité plus haut.
Dans ce début de la dernière partie du texte de L.V., qui est sa conclusion, là où celui-ci voulut prendre le plus de recul pour tenter de trouver « un sens plus large » à ce qu’il vécut, il parla de Sri Aurobindo mais pas de la Mère. Il n’en avait probablement jamais rien senti en lui-même. Il était beaucoup trop encombré mentalement de mauvaises conceptions, il n’y avait pas suffisamment de compréhensions et de vide mental, de silence, pour que ça puisse passer. Et si ça avait pu passer là, il y aurait eu tous les encombrements aux niveaux du vital.

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« / D’un point de vue extérieur, après que tant de polémiques aient largement défrayé la chronique publique, il est évident que la perception de l’enseignement de Sri Aurobindo qui émerge ne peut que prêter à confusion. Et il y a peut-être là dommage irréparable. »
Ce qui fut appelé « chronique publique » était quelque chose de relativement limité mais on comprend ce qu’exprima L.V. Cette « chronique publique » ne concerna même pas toutes les personnes intéressées par Sri Aurobindo et la Mère car, comme déjà dit plus haut, pour certaines, la connaissance de faits antérieurs avait fait avoir depuis longtemps la conception que se quereller et s’entredévorer était une manière d’être ordinaire dans les associations en jeu et elles ne voulaient pas se retrouver dans cela, et ne même pas s’encombrer par la prise de connaissance de ce qui s’y passait. Pour les personnes vraiment engagées sur le chemin de Sri Aurobindo et la Mère, celui de suivre leur propre psychique et de s’ouvrir à la Mère et de recevoir avec des conséquences, la prise de connaissance de problèmes ne pouvait avoir aucune conséquence.
Par ailleurs, L.V. parla d’un « enseignement » à percevoir et ce fut une autre expression du défaut déjà indiqué plusieurs fois, notamment dans le commentaire précédent, concernant ce qui se passe dans le mental seulement.

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« Malgré les dénégations irritées de Sujata, ce n’est pas servir la pensée de Sri Aurobindo que d’associer son nom à la ruine de l’Occident. »
C’est exact mais ça ne signifie pas que ça repousse des personnes déjà engagées sur le chemin (de développement personnel) qui est celui de Sri Aurobindo et la Mère, pas celui de Sujata. De même, ça n’empêche pas toute autre personne de finir par s’y intéresser et peut-être à s’y engager.

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« De même, une lecture paisible et profitable de l’Agenda de Mère semble difficilement conciliable avec le remue-ménage et toutes les perturbations humaines impliquant le groupe chargé de sa publication. »
Cet Agenda n’est pas le seul livre à lire et il n’est même pas à conseiller comme ouvrage de premier contact avec l’apport de Sri Aurobindo et la Mère, et de première pratique, ou seulement comme nouvelle aide permettant d’améliorer sa vie par une meilleure connaissance de soi-même. Pourtant, L.V. semble avoir la conception contraire, qui provient de Satprem.
Par ailleurs, chaque lecteur lit un livre, quoi qu’il soit, dans l’état où lui-même est, qui n’est pas forcément « paisible ».
L.V. profita-t-il de la lecture des 13 tomes de L’Agenda ?
Les 13 volumes furent lus par beaucoup de lecteurs avant le commencement des conflits entre L.V. et Satprem ou après mais sans connaitre ceux-ci. En quoi la lecture de ce qui est écrit dans l’Agenda, et le résultat en soi-même, seraient modifiées par la connaissance de ce qu’il se passa parmi ses éditeurs et diffuseurs !?
(Depuis le début de l’édition, et même avant, des faits visibles, connus, firent penser que des gens comme L.V., sous prétexte qu’ils apportaient de l’argent et de l’activité et fréquentaient Satprem et que quelques aspects d’eux-mêmes étaient ainsi bien positionnés, se croyaient détenteurs de la vérité et donnaient ce nom notamment à n’importe quelle conception qu’ils avaient et qui leur plaisait, se croyaient dans une lignée d’individus avec Satprem au-dessus le plus proche… et tous les autres humains intéressés par Sri Aurobindo et la Mère en-dessous d’eux et devant se centrer sur eux, et qu’ils se racontaient des histoires du genre : nous étions ensemble et la force de Mère coulait dans les consciences. On regardait cela comme des manifestations ridicules d’ego, sans en déduire quoi que ce soit à propos de l’apport de Sri Aurobindo et la Mère, et de leurs écrits notamment l’Agenda, et sans sous-estimer le caractère bon de l’action d’édition de celui-ci. On ne pensait pas qu’un de ces individus pouvait être autant mauvais que L.V. et, donc, encore moins plusieurs.)

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P. 34 et 35 « / Mais plus intérieurement et largement encore, quel est le sens de cette "cage aux illusions" dans laquelle un certain nombre d’entre nous sommes rentrés et avons vécu pendant des années – et dans laquelle certains vivent encore ? Il est trop facile et trop simpliste de parler de "karma" ou de destin personnel. Tout semble indiquer, au contraire, que cette "cage" est particulièrement associée à l’œuvre de Sri Aurobindo et de Mère – comme appendice indispensable ou repoussoir ? »
Ce qui fut appelé « cage aux illusions » était en partie constituée d’éléments attribués à Satprem mais qui n’existaient pas. Le reste provenait de L.V. et de ceux de ses collègues qui étaient dans le même état à ce sujet. L.V. s’illusionna lorsqu’il imagina qu’il existait une signification autre que celle qui résulte de cela.
L.V., encore une fois, exprima son refus de réfléchir à sa nature contenant beaucoup d’incompréhensions, d’orgueil, etc., avec son « "karma" », et à leurs conséquences.
L.V. ne démontra pas que ladite « "cage aux illusions" » était « particulièrement associée à l’œuvre de Sri Aurobindo et de Mère ».
À propos de « "karma" ou de destin personnel », L.V. envisagea de l’action néfaste de Satprem mais n’envisagea pas ses propres défaillances et illusions.

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« / Entendons-nous bien : la cage ne cesse de faire l’apologie de Sri Aurobindo : c’est son "thème" central et fondateur, auquel il ne peut être question de renoncer sous peine de dissolution immédiate. Dans une certaine mesure, la cage a une grande force de conviction lorsqu’il s’agit de Sri Aurobindo. Elle ne mesure pas ses louanges et ses dithyrambes. Et sur ce point, son discours est irréprochable – car c’est son fonds de commerce et la base de l’illusion qui la fait vivre. Après tout, n’est-ce pas un peu ce que l’église catholique fait de l’enseignement du Christ depuis deux mille ans ? »
Pourquoi L.V. ne parla-t-il encore, deux fois, que de Sri Aurobindo et pas de la Mère ? C’est un défaut qui fait visiblement partie des fondations de ses incompréhensions et des illusions qu’il eut et de celles qu’il avait encore en 07.
L.V. s’illusionna lorsqu’il annonça que les individus qui sont dans ladite « cage » ont un « discours » sur Sri Aurobindo qui est « irréprochable », car il est certain qu’ils émettent des incompréhensions. Parler de lui et pas de la Mère en est une. Par ailleurs, ce fut L.V. qui annonça que tous les individus de cette « cage » étaient ainsi mais est-ce qu’ils l’étaient ?)
Concernant la dernière phrase de la citation, on ne dit rien.

Suite immédiate.
« / Mais en fin de compte, ces apparences irréprochablement spirituelles doivent être mesurées à la lumière des faits : les traumatismes, souvent indélébiles, qu’elle a causés dans la vie des individus, et qui n’ont eu finalement pour effet que de corrompre et de détourner des aspirations qui ne voulaient que suivre leur chemin de lumière. »
Les « apparences », qui correspondaient au fond, n’étaient pas « irréprochablement spirituelles », au sens de : spirituellement irréprochables.
Les « aspirations » dont il est parlé avaient des éléments provenant de l’ego et qui en faisaient des sortes de petites monstruosités.
L.V. suivit son « chemin de lumière » lorsqu’il alla soutenir Satprem, mais s’en détourna aussitôt lorsqu’il décida de suivre ses éléments d’ego jusqu’à renoncer à l’exercice de sa raison et à suivre son guide intérieur. Ces éléments d’ego l’entrainèrent sur un chemin de ténèbres, qu’il ne quitta pas, et il en reçut ce qui s’y trouvait. L.V. se laissa « corrompre » ce qu’il y avait de bien en lui.
L.V. dit que ses collègues furent dans la même situation que lui.

Suite immédiate.
« Cette cage en travers du chemin, avec tous ses mécanismes de séduction et ses miroirs aux alouettes, menace-t-elle ainsi tous les Petits Chaperons rouges de la création ? »
Dire « création » fait chrétien, à cause d’autres mots du texte provenant probablement d’un subconscient contenant au moins un peu de christianisme.
L.V. parla du « chemin » sur lequel il avança et pour les causes qui furent les siennes. (On ne dit rien ici de ses collègues mais il y en eut probablement qui étaient dans la même situation.)
Tous les individus n’empruntent pas un tel chemin de ténèbres, ou pas autant longtemps, ou par pour les mêmes causes.
Du point de vue de L.V., concernant ce qu’il appela « cages aux illusions », ce fut Satprem qui correspondit au loup mangeur d’humains qu’il y a dans le conte du Petit chaperon rouge qui fut écrit, d’après un récit oral populaire, par le Français Charles Perrault il y a un peu plus de 300 ans). (Petit chaperon rouge = petite fille habillée avec un vêtement rouge à capuche et qui, pour cela, fut elle-même nommée ainsi.) Ladite « cage » menace les individus qui sont dans un état psychologique mauvais du genre de celui qu’avait L.V. et dont il ne sut pas sortir. Plus exactement, les individus de ce genre ont le risque de se retrouver dans ladite « cage » qu’ils se créent.
Pour L.V., elle ne fut pas « en travers » de son chemin et l’empêchant d’avancer sur le chemin sans problème qu’il imaginait pour le mener à de la « transformation corporelle » ou autres grandes expériences. Vu ce que L.V. était psychologiquement, elle était sur son bon chemin, en étant un problème qu’il avait à résoudre pour se développer.

Suite immédiate.
« / Et si l’on pense qu’il s’agit là d’une dramatisation gratuite ou d’une exagération, que l’on veuille bien se souvenir de Keya et de son refus prolongé de s’alimenter, du naufrage prématuré de Micheline, de Patrice et de son attirance pour le vide… »
Satprem ne fut pour rien dans la dépression de Keya et sa suite jusqu’à la mort.
Dans ce qu’écrivit L.V., rien ne montre que Satprem ait eu au moins une part de responsabilité dans la maladie et la mort de Mi.
Il est probable qu’il en eut une dans la mort de Pa. mais celui-ci en fut le premier responsable, le vrai responsable, car rien ne l’obligeait de continuer à fréquenter Satprem. L.V. eut la chance de se faire expulser par celui-ci.

Suite immédiate.
« / La sagesse populaire affirme volontiers que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. C’est une maxime que je pourrais aisément appliquer à mon cas personnel. »
L.V., dans une partie de lui-même, devint plus fort. Il obtint sa force du fait de s’être débarrassé de son fort centrage sur Satprem mais aussi de son interprétation complotiste, de son illusion anti-Satprem. Si celle-ci disparaissait, qu’est-ce qui resterait ?

Suite immédiate.
« Mais aujourd’hui ma conviction est qu’il n’est nul besoin de frôler l’abîme pour rejoindre le "chemin ensoleillé" de Sri Aurobindo – pas plus qu’il n’est besoin d’intermédiaire éclairé ou de cage aux dorures plus ou moins attrayantes. Il suffit simplement d’être soi, fort (ou faible) de sa seule vérité d’être. »
Encore seulement « Sri Aurobindo » !
C’est Satprem qui, notamment, fut appelé « intermédiaire », car L.V. avait encore l’idée qu’il en était un.
L.V. dit que pour « rejoindre le "chemin ensoleillé" » indiqué, il y a le cas où il y a « frôler l’abîme » et le cas où il n’y a pas cela. Par ailleurs, est-il bon de s’éloigner de « l’abîme » en pensant aussitôt à « rejoindre le "chemin ensoleillé" » au lieu de penser à se mettre d’abord sur le chemin ordinaire ? Par ailleurs, le chemin de chacun est ce qu’il est d’après ce qu’est chacun. Quelle que soit la situation de départ, ou celle dans laquelle on se retrouve car on s’y fit aller, il y a à faire des progrès.
Dire « sa seule vérité d’être » fait penser que L.V. était encore en train de se raconter des histoires, qu’il se contentait de penser à quelque chose au lieu de se centrer correctement et d’agir en conséquence.
Par ailleurs, il y a des gens intéressés par Sri Aurobindo et la Mère qui ne font pas que « frôler l’abîme » mais qui y tombent. Lorsqu’on est sur le bon chemin, sortir de celui-ci, dérailler, chuter, peut arriver. Est-ce qu’une chute arrive à propos de la motivation précise, au moins à la surface, qui fit que tel individu s’intéressa à Sri Aurobindo et la Mère ? Lorsqu’il y a une chute, comprendre que celle-ci se fait (ou peut se faire ?) à propos d’un tel élément peut servir à dédramatiser, et à surmonter le traumatisme. Se relever de la chute devrait permettre de finir par mettre de l’ordre, de l’équilibre, là où il n’y en avait pas. La pensée utile semble consister à constater ne pas être sur le bon chemin et s’occuper d’agir correctement chaque jour, faisant qu’il finit par y avoir le constat qu’on est de nouveau sur le bon chemin, puis qu’on est à un degré de développement meilleur qu’avant.
Enfin, être sur le « chemin ensoleillé » ne signifie pas que, matériellement, il n’y ait pas d’obstacle, de difficultés ou de mort dans un combat mené en conséquence, etc.

Suite immédiate.
« / Avant de clore mon histoire, j’ai encore une pensée pour ces camarades que je sens là, au-delà du visible, qui sont encore à se poser les questions de rigueur sur Satprem : est-il bon, méchant ? Fait-il le bien, le mal ? – tous ceux qui attendent ou quémandent un signe, un geste, une lettre qui les rassurera sur leur propre sort, leur donnera enfin confiance en eux-mêmes. C’est une condition attristante, que j’ai trop connue moi-même pour jeter la pierre. »
Cette « condition » est celle d’individus qui se centrèrent sur Satprem, ce qu’il n’aurait pas fallu faire. Ils commirent aussi d’autres erreurs. Certains en commettaient encore à la date de rédaction du texte de L.V. si, comme il l’écrivit, ils attendaient encore « un signe, un geste, une lettre » de Satprem, c’est-à-dire s’ils comptaient encore sur lui, pour être rassurés sur leur situation, pour trouver « confiance en eux-mêmes ».
Ils n’étaient pas sur le bon chemin. S’ils veulent se mettre sur celui-ci, ils seront peut-être d’abord dans une situation pire que des débutants car ils devront se débarrasser de toutes les erreurs qu’ils s’étaient créées et qui, tant que ça ne sera pas fait, déformeront ce qu’ils lisent et entendent, et ce qu’ils vivent.

Suite immédiate.
« Alors je leur dis : sortez de la cage, sortez des pensées qui se nourrissent de vous et ne peuvent trouver de réponses : jetez-vous plutôt dans la seule conquête qui vaille, sans pensée, sans intermédiaire : Sri Aurobindo. »
Les « questions » qui furent dites ne pas pouvoir « trouver de réponses » sont, semble-t-il, « Satprem : est-il bon, méchant ? Fait-il le bien, le mal ? »
L.V. exprima encore qu’il pensait que Satprem était un « intermédiaire » et il regrettait d’avoir compté sur lui pour atteindre ce qu’il espérait.
« sans pensée » : est-ce que L.V. conseilla de renoncer à la raison ?
Est-ce que L.V. conseilla aux gens auxquels il pensait de rester sur leur mauvaise position et de la recouvrir par une couche supplémentaire de mensonge ?
Car, selon L.V., « la seule conquête qui vaille » serait « Sri Aurobindo » ! Que comprendre ? Au mieux, on comprend qu’il leur conseilla de ne plus s’occuper de ce que fit et écrivit Satprem, mais seulement de ce que fit et écrivit Sri Aurobindo. Mais il semble qu’il y ait aussi le renvoi à seulement un enseignement, un idéal, sans la pratique.
En plus, L.V. ne parla pas de la Mère, une fois de plus. Est-ce que la perte de son illusion concernant l’arrivée de sa propre « expérience corporelle » qu’il s’imaginait, et le trouble concernant son interprétation de ce que Satprem sentit en lui, et surtout concernant les effets désastreux que L.V. lui attribua, lui firent aussi mettre en doute ce que vécut la Mère dans ses dernières années ? Est-ce qu’en étant devenu ennemi de Satprem, il se retrouva aussi ennemi de la Mère ?
Quoi qu’il en soit, ce qu’exprima L.V. montre encore de l’incompréhension de base. Pour le comprendre facilement, le mieux est de lire le livre titré Sri Aurobindo parle de la Mère où il y a ceci. Chapitre « Identité de leur conscience », p. 408 et 409 de l’édition en français de 80 faite par l’Ashram. « Mère et moi sommes un, mais en deux corps ; […]. » « Il est vrai que nous sommes un, mais il existe également une relation, qui nécessite que l’on soit ouvert à la Mère. » « Si l’on est ouvert à Sri Aurobindo et pas à la Mère, cela signifie que l’on n’est pas réellement ouvert à Sri Aurobindo. » « Il n’y a qu’une seule force, la force de la Mère – ou si vous préfériez, la Mère est la force de Sri Aurobindo. » Et, fréquemment, il est dit que c’est à « la Mère » qu’il faut s’ouvrir.
Donc, lorsque L.V. parla seulement de « Sri Aurobindo », de quoi parla-t-il ? Il parla de la conception qu’il en avait, il parlait de lui-même à propos de Sri Aurobindo. Et derrière, est-ce qu’il y a quelque chose d’hostile ?

Dans le texte de L.V., après « la seule conquête qui vaille, sans pensée, sans intermédiaire : Sri Aurobindo », il y a seulement l’« épilogue » d’environ cinq lignes qui est reproduit plus haut en deux passages.


LE TITRE DU TEXTE DE L.V. : « LA FIN DE L’ILLUSION »

En l’an numéroté 2007 par tyrannie chrétienne, L.V. pensa être sorti de l’illusion dans laquelle il était selon lui et c’est pour cela que le titre de son texte est « La fin de l’illusion ».

Celle à laquelle il pensait concernait Satprem. Inutile de répéter son contenu ici. Elle ne fut pas complètement détruite puisque L.V. plaça encore, dans sa conception, dans son illusion, Satprem plus haut que ce qu’il était en considérant encore qu’il était un « intermédiaire », mot placé dans le sous-titre « Le danger des intermédiaires », qui est commenté plus haut.
L.V. avait une autre illusion, concernant ladite « illumination » et ladite « transformation corporelle » et d’autres choses (selon ce qu’il en imaginait) qu’il espérait obtenir par la fréquentation de Satprem (sans commencer à se faire évoluer à partir de l’état où il était). Objectivement, vu son reniement de lui-même, il n’avait aucune possibilité de pouvoir arriver à vivre quelque chose de grand et sain et, lorsqu’il cessa de fréquenter Satprem, et comme déjà dit plus haut, il ne perdit donc rien d’autre que son illusion à ce sujet.
L.V. avait une autre illusion, concernant lui-même tel qu’il était. Il l’avait encore en 07 et il la renforça. Il avait une idée fausse de lui-même.
Il a désormais aussi une autre illusion, qui est anti-Satprem.

P. 8. « […] embrasse tout dans sa compréhension. En deux temps trois mouvements, j’étais devenu un petit jihadiste bon teint : la source des problèmes était à chercher (et à trouver) chez autrui, à l’extérieur de moi-même. Moi, je restais intouchable dans le cocon de mes certitudes supérieures. »
L.V., lors de l’écriture de son texte publié en 07, était encore comme cela, quoique ce qu’il appela « certitudes » avait changé.



CONCLUSION RELATIVE AU TEXTE DE L.V.

L.V. fut courageux de publier son texte montrant les défauts qu’il se reconnaissait. Aurait-il osé présenter un texte montrant ses noirceurs comme elles apparaissent dans le présent texte ?

L.V. se comporta bien lorsqu’il contribua aux publications de l’Agenda et d’autres livres, à leurs traductions et diffusions. Il est forcément autre chose que tout le mal qu’il montre.

La partie bonne de ce qu’il vécut au moins jusqu’en 2007* provenait de ce qui était directement bien dans ses vies passées.
Une autre partie provenait de son karma. Une situation fut répétée. Est-ce que la vie de L.V. contribua à aggraver le karma ou à mener directement vers la sortie de celui-ci ? Que se passera-t-il dans la prochaine vie ? Inutile de spéculer à ce sujet et, d’ailleurs, jusqu’à la dernière seconde de vie, on peut se modifier.

L.V. n’est pas obligé de continuer à rester dans les ténèbres. Il peut s’occuper de sortir du trou dans lequel il s’est mis, en se mettant à pratiquer humblement le yoga intégral à partir de l’état psychologique dans lequel il est. ll pourrait probablement avancer vite à cause de tout ce qui est en lui en étant déjà bien.

L.V. peut peut-être utiliser ceci, qui provient de son texte : « ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort ».
Il peut peut-être utiliser ceci, qui provient des Entretiens de la Mère de 53, celui du 23 septembre, p. 313 de l’édition de 78 par « l’Ashram ». « Et c’est toujours le meilleur qui voisine avec le pire, ou le pire qui voisine avec le meilleur (cela dépend de quel côté on regarde). Mais c’est à cause du pire que l’on peut trouver le meilleur, et c’est à cause du meilleur que l’on peut transformer le pire – les deux agissent et réagissent l’un sur l’autre. »
L.V. peut peut-être aussi penser à la sphère de cristal qui est dans le Matrimandir à Auroville et à ce qu’elle symbolise. Il peut chercher à abandonner son mal, à devenir transparent, ouvert correctement. Pourrait-il atteindre ce qui, en lui, est plus profond que les éléments qui font partie de l’incarnation L.V. ?
Il peut peut-être aussi utiliser ceci, qui est le début du texte titré La Mère écrit par Sri Aurobindo. « Seuls, deux pouvoirs, par leur conjonction, peuvent accomplir la grande et difficile tâche qui est le but de notre effort : une aspiration constante et infaillible appelant d’en bas, et une grâce suprême répondant d’en haut. Mais la grâce suprême n’agira que dans les conditions de la lumière et de la vérité ; elle n’agira pas dans les conditions imposées par le mensonge et l’ignorance. Car si elle devait se soumettre aux exigences du mensonge, ce serait la ruine de ses propres desseins. » L.V. peut notamment s’occuper de se débarrasser de ses erreurs en se mettant à aspirer correctement.
Il y a d’autres choses qui peuvent être utilisées.

L.V. acceptera-t-il de laisser agir des éléments de lumière qui peuvent lui arriver ou les fera-t-il absorber par l’obscurité ? Ne sait-il pas reconnaitre des éléments de lumière et n’y voit-il que de l’erreur ? Préfère-t-il se faire dorloter par des éléments qui sont ou qu’il interprète comme étant des soutiens complets à toute sa position exprimée en 07 ?

L.V. porta son affaire sur la place publique (internet) et c’est là que la suite de l’histoire devrait être indiquée, c’est là qu’elle est attendue.

Que penser de Pa. qui se suicida  ? Dans sa vie prochaine, il devrait se retrouver dans le même genre de situation difficile, avec le même enjeu, avec en plus une poussée plus forte au suicide. Il y a un équivalent pour Keya et peut-être pour d’autres personnes.

Pourrait-on empêcher que des individus refassent les mêmes erreurs !? Les futurs êtres les plus évolués devraient-ils veiller à empêcher de se faire fréquenter par des individus se centrant sur eux, ayant autant d’incompréhensions, etc. ?


LES LETTRES DE SOUTIEN REÇUES PAR L.V.

Des lettres de soutien furent publiées sur le site internet de L.V., par celui-ci ou en tant que Commentaires.


LA PREMIÈRE LETTRE DE BONI MENATO, QUI DATE DU 1er AVRIL 07, AVANT LA MORT DE SATPREM

Luc Venet termina de rédiger son texte en février de l’an numéroté 2007 par tyrannie chrétienne. Avant de le publier sur internet, il le fit lire à Boni Menato, qui avait dirigé l’italien Institut de recherches évolutives.
Bo. Me. avait été considéré par Satprem en 81 comme un des très rares « êtres qui représentaient ce que l’humanité a produit de meilleur », puis il prit de la distance par rapport à Satprem.

Bo. adressa à L.V. une lettre d’approbation.
Ce texte est beaucoup plus court que celui de L.V. Il en est différent car il n’exprime pas le résultat d’un long cheminement introspectif en réorganisant tout selon de mauvais critères. Il ne parait donc pas être autant ténébreux que celui de L.V. (Il n’est parlé que du texte puisqu’on ne sait rien de plus.)

Le texte montre de mêmes incompréhensions que chez L.V.
« Ce qui importe, c’est d’essayer de vivre les paroles de Mère, […]. » « vivre » « les paroles » ! au lieu de s’ouvrir à elle et de recevoir, chacun à sa mesure, avec des conséquences. Bo. Me. se racontait des histoires.
Il y a l’incompréhension à propos de « cet amour pour tout et cette foi en tout de Sri Aurobindo ». « Je crois, au fond de moi, que le métier d’un être vraiment conscient n’est pas d’émettre des condamnations : Mère n’a jamais condamné personne. » Un problème est de connaitre la signification donnée ainsi aux mots « condamnations » et « condamné ». On dit seulement que la Mère provoqua la dissolution-absorption d’un des quatre grands Assouras, qu’elle lutta contre Hitler, qu’elle eut parfois des paroles hostiles envers des membres du Gouvernement indien et des personnes qui venaient la voir ou qui faisaient partie de son entourage permanent, que certains individus n’étaient pas admis à l’Ashram, c’est-à-dire qu’ils en étaient repoussés. Indépendamment de cela, Satprem n’avait pas à se comporter comme la Mère.
« […] un bouquin […] C’était L’orpailleur, de Satprem. Je retrouvais là ce goût de la révolte, qui jusqu’à ce moment-là (et bien plus tard, hélas) m’a toujours paru synonyme de LIBERTÉ. Ah ! combien de larmes de reconnaissance j’ai versées sur ces pages… Ainsi que sur cet aphorisme de Sri Aurobindo, où il dit que la Révolution française avait eu lieu parce qu’une âme sur les neiges de l’Inde avait rêvé de Dieu comme Liberté, Égalité et Fraternité. Bien entendu, j’étais dans la confusion. De même que, par la suite, je confondais cet amour pour tout et cette foi en tout de Sri Aurobindo avec le dédain du monde de ce révolté qui, malgré le nom Sat-Prem que Mère lui avait donné, s’est révélé être l’envers de celui qui aime vraiment. » En plus de ce qui concerne amour, il semble y avoir une condamnation de la révolte dans tous les cas. Ce qui suit est surement en relation avec ça : « […] on n’a au fond qu’à aspirer à ce qu’une âme là-haut sur les neiges de l’Inde rêva comme Dieu incarné en tout homme : Liberté Égalité et Fraternité ».
Il y a aussi ceci, dont on ne sait pas à quoi ça correspond chez Bo. « […] il y a eu cette Rencontre intérieure avec Sri Aurobindo, qui changea, sinon ma nature rebelle et non transformée, du moins mon regard sur le monde, sur les hommes, sur la vie… »


Avant de passer à l’important, voici quelques reproches.
Bo. Me. écrivit avoir une « répugnance foncière pour toute religion », ce qui se comprend, mais il employa plusieurs fois l’expression « Dieu merci », et une fois « Dieu sait […] si ». Lorsqu’on est quelqu’un comme Bo. Me., l’emploi de cette formule est une conséquence d’un fort endoctrinement religieux chrétien (catholique romain ou autre) qu’il y eut autrefois (individuellement ou collectivement) et dont on ne s’est pas encore complètement
Il écrivit : « […] il partit alors avec Sujata en Océanie, à la recherche d’une ‘Île de Mère’ fantomatique, en invitant ses ‘frères’ les plus proches à le rejoindre plus tard. Je faisais partie de ces Élus, au nombre de douze, comme les apôtres ! » La comparaison est mauvaise car Satprem avait prévu douze en tout, incluant lui-même et Sujata.
Alors que Satprem aurait dit de Bo. : « qu’il cherche son chemin dans sa crasse », Bo. dit ensuite : « tous ceux que j’ai rencontrés sur mon chemin (crasseux ou céleste, peu importe), […]. » Le contraire de « crasse » et « crasseux » n’est pas « céleste », mot rattaché à l’idée de non-terrestre, mais c’est propreté et propre. Est-ce que ça correspondit à une incompréhension de base ?

Bo. Me. écrivit ceci : « […] Satprem […] nous lui devons beaucoup. […] nous lui devons gratitude. Nous lui devons avant tout d’avoir permis l’accès à l’Agenda de Mère. » « […] je ne peux pas nier que mon chemin ait été béni par beaucoup d’autres excellentes occasions. Je n’oublie pas, parmi mes rencontres décisives, celle avec Satprem surtout, […]. »
Bo. Me. fit partie des gens pensant ainsi : « […] je voulais croire que toute décision de Satprem était toujours ‘dans la vérité’, […]. »
Il écrivit aussi : « Nous lui devons […] de nous avoir donné l’occasion – si pénible soit-elle – d’ouvrir nos yeux sur notre propre sottise, ou, si tu veux, sur nos propres illusions ». Cette ouverture fut faite, pas en conséquence d’actions de Satprem ayant ce but, mais par réaction d’opposition à ce que Satprem avait fait ou avait exprimé en paroles ou écrits.

Voici d’autres passages.
Bo. Me. parla d’une « aventure à laquelle Satprem nous avait convié » : il ne reconnut pas que ce fut lui qui, comme L.V. et d’autres, décida de rejoindre Satprem.
« Nous qui avons tant travaillé sur ses livres et avons partagé la lumière de son aspiration, sans nous apercevoir de l’inévitable ombre sous-jacente, […]. »
« La première sonnette d’alarme avait retenti […] en 1982 […] ‘Île de Mère’ […] Je faisais partie de ces Élus […]. Je mentirais, si je disais que mon ego n’en fût pas flatté… Mais quelque chose au-dedans, plus fort que mon ego pourtant costaud, me disait qu’il y avait là un miroir aux alouettes. »
« Lorsqu’en octobre 1993, tu me téléphonas d’Amérique pour me communiquer ton excommunication, je n’en fus pas trop troublé. D’abord parce que je voulais croire que toute décision de Satprem était toujours ‘dans la vérité’, mais aussi parce que je voyais là un bon coup donné à ton ‘ego spirituel’. »
« Satprem […] se lança contre un nouveau bouc émissaire en la personne de David, ‘coupable’ de lui avoir soumis un scénario de cinéma tiré de [le livre] l’Orpailleur qui lui déplut et déclencha une telle fureur en lui qu’il rendit David responsable de ses propres cauchemars. "Tu as la passion du Maléfice !" lança-t-il à David. […] ma stupeur et mon désarroi. […] »
« […] il m’informe que j’ai fait un excellent travail et que "Mère est contente". Là, j’ai eu un sursaut. […] je ne pouvais pas admettre […] qu’il s’identifiât ou se substituât carrément à Elle. Sur ce point, je m’éloignais définitivement de lui.
J’observais de loin tout ce qu’il publia ensuite (et même auparavant : par exemple ce texte – La Tragédie de la Terre – où il faisait de Sri Aurobindo un être tragique, c’est-à-dire un prophète de la mort), cette perpétuelle obsession apocalyptique et hargneuse envers le monde entier.
J’ai senti qu’à partir de ce moment nos chemins allaient dans des directions opposées. Mais comme je respecte le chemin personnel d’autrui – fût-il le Diable en personne – j’ai résolu de me taire. » Bo. Me. employa le mot « Diable » pour désigner du mal. Est-ce que ce fut Satprem qui fut appelé « le Diable » ? (Par ailleurs, Bo. Me. avait-il compris que le grand dieu des religions dites monothéistes est un Asoura ? Pour ces religions, le « Diable » est leur dieu, est « Dieu ». Bo. Me. avait-il compris aussi que ce qui est représenté par un serpent dans la scène mythique de La Genèse monothéiste est le mal pour les monothéistes mais du bien d’un autre point de vue. Si oui, pourquoi entretenir la conception monothéiste erronée, dangereuse, néfaste ?)
« Mais là où on ne peut pas se taire, c’est lorsque l’actiond’une personne a un impact violent sur la vie d’autrui. / Je m’étais abstenu de toute intervention lors de ton expulsion, Luc, et puis lors de l’anathème contre David. Je n’avais soulevé aucune question sur les cas assez troublants de Keya et de Micheline (Micheline, que j’aimais infiniment !). Mais lorsque l’histoire de Michel a éclaté, alors là j’ai osé... toucher au Maître. » C’est Satprem qui fut appelé « Maître », par ironie à ce moment.
« Michel et sa compagne Nicole, qui avaient fidèlement servi (aaah !) Satprem et Sujata pendant 20 ans, avaient été mis à la porte sans rime ni raison, avant d’être couverts des pires accusations et des pires insultes. » Il y avait des causes qui sont montrées dans le texte sur ce conflit de 2003* qui est publié sur le présent blog Ohoettilto-4.
« Que s’est-il passé à propos des démissions de Luc et puis de Robert de l’Ire, de Keya et puis de Micheline de la vie ? – pour ne citer que les cas éclatants dont je suis au courant. / Je m’étais demandé, et à plus forte raison je me le demande à nouveau : Que se passe-t-il vraiment ? Quel ‘virus’ a pu déclencher tous ces splits [ruptures] ? On dirait que personne ne se pose la question à propos des déjà trop nombreuses dévastations causées par des jugements où ne brille guère de compassion – pour ne pas parler d’amour. »
« […] on a côtoyé Sri Aurobindo et Mère, […] il est plus commode de s’occuper de l’ego des autres ! Et […] on oublie qu’on a son propre terrain à nettoyer. »
« […] cette pauvre Micheline, fracassée par une tâche si lourde… » Pour Mi. Ét., Bo. Me. employa le mot « fracassée ». Est-ce que la maladie qu’eut cette personne et qui la mena à la mort avait un rapport avec son activité à l’I.R.É. et, par ailleurs, est-ce que ça concernait sa relation avec Satprem ?
« […] Mère […] ces mots qu’Elle prononçait un 21 Janvier 1962, en présence de Satprem : N’essayez pas d’être vertueux. Voyez à quel point vous êtes uni ; un avec tout ce qui est anti-divin, prenez votre partie du fardeau, acceptez d’être, vous-même, impur et mensonger, et, comme cela, vous pourrez prendre l’Ombre et la donner. »

« Encore une fois je me suis tu lorsqu’en 2006 ce fut le tour de ce pauvre Patrice. […] il avait l’air vraiment un peu trop dépendant des oracles de Satprem/Sujata. Il avait choisi de se soumettre à leurs jugements, et donc la responsabilité ultime de son suicide est à lui. Le Séducteur a bien ses fautes : mais gare à ceux qui se laissent séduire ! » Pourquoi dire seulement « un peu » ? Bo. n’accusa donc pas Satprem d’être responsable du suicide de Pa. Il semble cependant l’avoir accusé d’être « Le Séducteur », d’avoir cherché à séduire et d’avoir réussi. Le mot « Séducteur » semble correspondre à « Diable » indiqué avant.
« […] je suis de plus en plus convaincu que chaque être humain, avec son code génétique et son karma, est responsable de ses propres actions. ‘Les autres’, bons ou méchants, ne sont là que pour nous offrir des occasions de nous reconnaitre nous-mêmes. »

Bo. Me. écrivit que « Les débuts de mon histoire diffèrent passablement des tiens : ses conclusions en sont pourtant à peu près les mêmes. »
Quelles sont précisément ces « conclusions » ?
Et puis, la lettre de Bo. Me. fut globalement un soutien au texte de L.V. Est-ce que Bo. en avait perçu toutes les ténèbres ou se prononça-t-il seulement sur l’aspect qui lui plaisait : la sortie de l’illusion concernant Satprem, la dénonciation d’éléments déplaisants ?
Si Bo. Me. lit la présente étude du texte de L.V., et le texte sur le conflit de 2003* concernant notamment Michel Danino et Nicole Elfi et qui est sur le blog Ohoettilto-4, quelle est désormais sa position à propos de ces affaires ?


LA DEUXIÈME LETTRE DE BONI MENATO, QUI DATE DU 15 AVRIL 07, APRÈS LA MORT DE SATPREM

Bo. Me. apprit rapidement la mort de Satprem arrivée le 9 avril 07 et il écrivit une autre lettre à L.V.
« On vient donc d’apprendre le ‘départ’ de Satprem ».
Il parla de « cette pauvre humanité que nous sommes, et que sa vie durant il avait tant méprisée ».

Bo. Me. parla de « la formidable occasion que S. nous a donnée » : ce fut correct seulement s’il y avait l’idée que ce fut lui, L.V. et d’autres, qui voulurent se mettre dans l’action avec Satprem, et que celui-ci les accepta.

« Dans ma longue lettre précédente, je parlais à propos de séduction. Or ne serait-on pas obligé – une fois la séduction démasquée – de démasquer pourquoi (après le comment) a-t-on eu si grand besoin d’être séduit ? » La vraie question serait de se demander pourquoi les individus en jeu acceptèrent de se transformer en serviteurs courtisans jusqu’à renoncer à utiliser leur raison et à suivre leur guide intérieur. L.V. donna la réponse à propos de lui, mais Bo. ne semblait pas avoir compris.

« Pourquoi les hommes (à presqu’aucune exception) ont tellement besoin de se mettre dans les mains de la personnalité charismatique la plus à portée de leur main, au lieu de se mettre dans les mains de cet invisible Divin ? » Bo. Me. parla pour lui et d’autres. Rien qu’à propos de Satprem, beaucoup d’individus intéressés par Sri Aurobindo et la Mère de se comportèrent pas avec lui comme s’ils s’y livraient, ne se centrèrent pas sur lui. Par ailleurs, la généralité de Bo. Me. lui fit-il condamner ce qui exista envers Sri Aurobindo et la Mère tant qu’ils étaient incarnés !? Et en parlant de « se mettre dans les mains d’un invisible Divin », Bo. Me. se raconta-t-il des histoires ?

« Pourquoi a-t-on tant soif d’adorer, au lieu de devenir ? » Est-ce que le centrage de Bo. Me. et d’autres individus sur Satprem les avaient fait aller jusqu’à « adorer » celui-ci ?

« […] un travail […] que chacun ne peut faire que sur soi-même. Ne ratons pas l’occasion que nos échecs ou enfantillages passés nous offrent maintenant. Bien avec toi dans ce début de chemin… » Est-ce que le « chemin » sur lequel Bo, et L.V. s’engagèrent nouvellement est le bon ?


Conclusion relative aux deux lettres de Bo. Me.
Les deux lettres de Bo. Me. sont intéressantes et méritent d’être reproduites entièrement. Cela dit, il manque quelque chose pour que le cas Bo. Me. devienne le sujet d’une section particulière sur le blog Ohoettilto-4.
Bo. Me. pourrait peut-être produire un texte qui pourrait y être publié s’il lisait tout ce qui est déjà sur ce blog à propos de L. V. et Su., Mi. Da. et Ni. El. et aussi de Pa. et Ro. Ma., et d’autres textes, et qu’il utilise cela pour réfléchir sur sa propre aventure, sur lui-même.
Il y intégrerait ses deux lettres à L. V. et d’autres, en en disant ce qu’il en pense. Peu importe la longueur.
Pareil pour Dav. Mon. et le « Robert ». Qui est ce dernier ? Qu’est-ce qui lui arriva ?


AUTRES LETTRES DE SOUTIEN REÇUES PAR L.V.

En juin 2009* sur le site internet de L.V., il y avait dix autres lettres de soutien, de quelques lignes seulement, la plus longue faisant moins d’une page.
Les éléments jugés ici les plus importants sont les suivants.

Le texte de L.V. y est globalement approuvé, une fois seulement en majorité, avec plusieurs remerciements et un applaudissement.
Une fois, il est dit expressément que L.V. a dénoncé son illusion.
Une fois, le texte est dit redonner de l’« espoir ».
Une fois, il est expressément dit qu’il y a l’action d’« éclairer ».
Trois fois, L.V. est dit courageux d’avoir écrit et publié son texte.
Une fois, L.V. est dit avoir exprimé de la « sérénité ».
Une fois, il est dit avoir agi avec honnêteté.
Une fois : « témoignage objectif ».
Une fois : « analyse très fine de l’évolution de votre relation à Satprem ».
Une fois : « Je retire de votre récit une grande force de compréhension et de maturité ».
Une fois il est dit que L.V. avait, au début semble-t-il, une « belle recherche spirituelle ».
Il y a une approbation expresse de la condamnation de la révolte dans tous les cas qui est faite par L.V.
Il y a trois répétitions de sa position concernant « amour ».

Trois fois, on lui dit, semble-t-il, qu’il eut tort de se chercher un maître en Satprem, dont une fois en disant qu’il se retrouva « en odieux esclavage compulsivement accroché à un "maître" tatillon ».

Une fois, il y a l’expression d’une reconnaissance envers Satprem.
Une fois, Satprem est dit « précieux ».
Trois fois est dénoncé l’aspect négatif, rageur, etc., de Satprem, qui est une fois appelé « distorsion ».
Une fois, on lui reproche d’avoir commis des « dérives ».
Une fois, on dit qu’il était « dangereux ».
Une fois, Satprem est appelé « médiateur » et « intermédiaire ».
Une fois, il est dit, à propos de livres : « Seule l’œuvre originale compte et […] », œuvre qui est celle de Sri Aurobindo et de la Mère.

Une fois, il est dit qu’il y a encore des illusionnés sur Satprem.

Toutes ces lettres soutiennent L.V. en tant que dénonciateur de quelque chose concernant Satprem. Autrement dit, elles approuvent globalement les reproches adressés à Satprem, elles approuvent que quelqu’un ait osé s’attaquer publiquement à Satprem (sans que ça signifie que tout ce que fit Satprem soit condamné).
Une erreur serait de penser que toutes ces lettres soutiennent aussi toute la position de L.V. qui est autre que la partie concernant les reproches.
Ainsi, il y a une lettre dans laquelle il y a ceci : « L’autorité de votre témoignage » et « merci infiniment ainsi qu’à tous vos compagnons qui travaillent à nous éclairer aujourd’hui ». La première citation concerne ou peut concerner seulement la position qu’eut L.V. auprès de Satprem et ses fonctions dans des Instituts de recherches évolutives, pas sa position au moment où il écrivit son texte de 07. La deuxième citation concerne ou peut concerner seulement les reproches adressés à Satprem, pas le reste du texte qui est personnel à L.V. Dans une autre lettre, il y a ceci : « vous avez oser [osé] peu à peu lever votre regard et prendre appui à l’intérieur de vous-même » : ça correspond à une approbation des reproches adressés à Satprem mais pas forcément à une approbation de tout le reste de ce qui est vu, compris ou incompris, à partir de l’« appui à l’intérieur ».
Par contre, une forte approbation est contenue dans la lettre où il y a ceci : « Je retire de votre récit une grande force de compréhension et de maturité » et « votre étape est moins tragique que celle de Patrice, Micheline ou Keya ». Ce qu’écrivit L.V. est présenté comme exprimant de la « compréhension », notamment à propos de la cause de la mort des personnes indiquées. Il y a aussi une approbation dans la lettre où il y a ceci : « votre témoignage objectif sur la manière dont peut, avec le temps, se transformer une belle recherche spirituelle », ainsi que dans celle où il y a ceci : « J’aime beaucoup votre analyse très fine de l’évolution de votre relation à satprem [Satprem] ». Seules ces lettres expriment une approbation à la partie de la position de L.V. exprimée en 07 qui est autre que les reproches adressés à Satprem.

Si tous ces approbateurs lisaient le présent texte, est-ce qu’ils changeraient d’avis ?


OPPOSANTS À L.V., BO. ME., ETC.

REPROCHES ADRESSÉS À L.V. ET BO. ME.

Depuis peu après la publication des textes de L.V. et Bo. Me. sur internet, quelques-uns de leurs opposants s’y exprimèrent.

Il y eut plusieurs sites internet.
Le principal était italien, celui qui, dans son nom, a « ariavuova.org » sans ces guillemets. Ce fut le seul site qui fut vraiment actif. C’est là qu’il y eut des éléments d’études du texte de L.V. et que des informations nouvelles furent apportées. Ce site n’est plus actif mais il est encore visible. (Avant d’être rendu inactif, il fut modifié et les textes sont actuellement visibles ainsi : sur sa page d’accueil, cliquer sur « Français », « arya », « En pleine bataille ».)
Certains des textes utilisés ci-après furent écrits en italien. Leur traduction automatique fournie par internet n’est pas bonne et ne permet pas de tout comprendre précisément. De ce qui est à peu près compréhensible proviennent certaines des citations suivantes, qui ne sont pas toujours exactement ce qui apparut à l’écran car des corrections furent parfois apportées ci-après afin de produire un meilleur français.
Un bilan, surement incomplet, établi en juin 09, fait apparaitre ceci.

Les opposants à L.V. et Bo. Me. expriment envers Satprem, hommage, gratitude, amour, remerciements, etc. Pour Sujata aussi.

L.V. est accusé de ne pas distinguer deux catégories de membres de l’Ashram, au moins pour l’époque d’avant la fin de 73 (et peut-être aussi pour après), celle des membres « sincères », et celle du « minuscule groupe de gestionnaires et "propriétaires" » alors que Satprem l’aurait faite.
Pourtant, L.V. fait cette distinction : « "menaces" que certains notables de l’Ashram faisaient peser sur les manuscrits originaux », « luttes et […] jalousies intestines – affectant principalement certains groupes et membres de l’Ashram », « les forces de l’Ignorance, symbolisées au premier chef par les notables et dirigeants actuels de l’Ashram » (« actuels » à l’époque de la « publication de cet Agenda »), « un "procès imminent" que devaient intenter les Trustees de l’Ashram ».
À propos de « l’Ashram » en général, L.V. dit d’abord du bien. Il cite la parole de la Mère : « au point de vue occulte, c’est une sélection » et dit aussi « je n’ai pas constaté un seul cas de violence physique de la part des membres de l’Ashram ». Il en dit aussi : « Ashram à la dérive » pour accompagner une parole de la Mère où il y a notamment ceci : « vous ne vous donnez pas beaucoup de mal » et « Il y a des gens… oh ! ils souhaiteraient presque que je m’en aille, parce que c’est pour eux une contrainte ».
L’accusation faite sur le site italien n’est donc pas légitime.
En plus, Satprem ne fit pas toujours la distinction. Dans l’Introduction du tome 1 de L’Agenda, il y a notamment ceci : « C’est "l’Ashram". Nous sommes les "disciples". À Pondichéry comme à Rome ou à la Mecque. "Je ne veux pas de religions, finies les religions !" s’écriait-elle. »
Lorsque L.V. écrit ceci : « fouler aux pieds une collectivité d’aînés – l’Ashram – à laquelle Sri Aurobindo et Mère avaient consacré la meilleure partie de leur vie et de leurs efforts », c’est pour exprimer l’opinion de Satprem en 76 telle que L.V. la comprend en 07, et on ne peut donc pas utiliser ce passage. En l’utilisant quand même, ce qui apparait est que L.V. a une bonne opinion de tous les ashramites. L’accusation portée par des opposants de 07 ne serait donc pas légitime même à propos de ce passage. Pourquoi l’Italienne annonça-t-elle que Satprem prenait soin de distinguer les ashramites « sincères » des autres en accusant L.V. de ne pas le faire ? Il semble que ce soit seulement à cause d’une mauvaise compréhension du texte de L.V. écrit en français, qui fut peut-être lu seulement avec une mauvaise traduction automatique d’internet en italien.
Par ailleurs, puisque cette Italienne annonce que Satprem faisait la distinction indiquée, qu’elle étudie les écrits de celui-ci, et même par périodes, pour savoir dans quels cas il faisait ou non des distinctions et lesquelles.
Il est dit que L.V. aurait dû continuer à se « taire » comme il l’avait d’abord « décidé de longue date ».
Ici, il est pensé qu’il eut raison de s’exprimer. Une cause est d’avoir mis son affaire sur la place publique, en présentant son problème (qui ne correspond pas à la conception qu’il en avait) et en commençant à dénoncer des aspects de Satprem (quoique toutes les accusations ne soient pas valables). Une autre cause est sa recherche d’une « signification profonde », sa recherche d’une compréhension, son aspiration à cela, son attente de cela, même si, parce qu’il est dans de l’obscurité, il dit que ça concerne « cette épreuve ». En plus, il y a des conséquences de sa lettre, notamment les réactions déjà publiées sur internet ainsi que le présent texte et ses effets. Et un intérêt de tout ça est de contribuer à faire connaitre un peu de ce qui exista et de ce qui existe, notamment aux jeunes. (Des récits de ce qui exista depuis plusieurs dizaines d’années ne semblent pas encore exister, au moins pour la France. Les publications pourraient être étudiées mais il faudrait aussi des témoignages d’individus ayant vécu cela à l’intérieur des associations. Qui a commencé à s’en occuper ? Qui veut s’y mettre ? Sur le blog Antiténèbres créé en février 2018* sur Canalblog, il y aura ou il y a un texte concernant l’histoire de deux associations en France avec le nom Auroville international France, et de celle nommée Institut de recherches évolutives.)
Des individus peuvent protester contre le fait que L.V. ait publié son texte après le décès de Satprem. Ce sujet est traité ailleurs.
Des individus peuvent protester contre le fait même que L.V. se soit exprimé publiquement.
Ils le font surement contre les folies de L.V.
Est-ce qu’ils protestent aussi contre le fait même que des reproches soient adressés à Satprem et Sujata, que ceux de L.V. soient ou non valables ? Est-ce que des individus pensent que Satprem n’exprima et ne fit jamais rien de reprochable, ou qu’il serait incontestable ? Est-ce qu’il y en a qui pensent que, parmi les individus qui admettent l’action de Satprem, qui n’en sont pas des ennemis, aucun n’émit jamais un reproche ?
Est-ce qu’il y a des individus qui protestent contre le caractère public des reproches (valables ou non) adressés par L.V. car ils voulaient qu’aucun ne soit annoncé publiquement afin d’entretenir une légende, celle qui leur plait ?

De la lâcheté est reprochée à L.V. et Bo. pour avoir publié leur texte après la mort de Satprem, empêchant celui-ci de répondre aux accusations.
Ici, l’accusation de lâcheté est considérée comme mauvaise car L.V. écrivit son texte en conséquence de la mort de Pa. Avant de le publier, il prit le temps de réfléchir encore ou, au moins, il hésita, ce qui est normal avant une telle action. Très peu de temps après arriva la mort de Satprem. Rien ne dit que le texte n’aurait pas été publié avant cette mort dont on pouvait penser qu’elle pouvait arriver seulement plusieurs années après. Cette mort mit un terme au délai.
Par ailleurs, si le texte avait été publié avant cette mort, il est probable que lui et Sujata n’auraient pas pu en avoir connaissance. Premièrement, ils ne semblent pas avoir été du genre à aller se plonger dans internet. Deuxièmement, les gardiens dont ils s’étaient entourés, qui eux, ne pouvaient que finir par connaitre l’existence de ce texte, ne le leur auraient surement pas transmis. Satprem n’aurait donc pas pu y répondre.
Et en imaginant qu’il ait eu connaissance du texte, pense-t-on vraiment qu’il aurait accepté de le lire, d’en lire chaque mot, et qu’il y aurait répondu !? Au maximum, il y aurait donc eu quelques mots contre L.V., sans répondre à chaque accusation du texte.
(Parmi les hésitations de L.V. à la publication, est-ce qu’il y eut une bribe de respect pour Satprem, l’hésitation à prendre le risque de lui créer un éventuel nouveau fardeau ?)
Par ailleurs, est-ce que l’accusation de lâcheté signifie que les lâches ne pourraient pas agir, contribuer à l’évolution à leur façon ? Est-ce qu’il faudrait ne pas avoir ce défaut, ni aucun autre, pour commencer à agir, continuer, s’y remettre après un arrêt ? En arrière-plan d’une telle idée, il y a celle de pureté qu’il faudrait avoir pour commencer à agir, idée qui est un moyen objectif d’inciter à ne jamais commencer, et à laisser soi-même et la situation générale comme elle est.

L.V. et Bo. sont accusés de vouloir salir la mémoire de Satprem. L.V., comme Bo., pensa avoir fini par comprendre ce que serait Satprem. Il l’annonça avec l’intention d’empêcher que d’autres humains se fassent prendre comme eux dans une illusion, afin de les en faire sortir s’ils y étaient déjà, afin de les sauver.

Il est reproché à L.V. de manquer de reconnaissance, de gratitude, envers Satprem. Selon L.V., Satprem ne lui apporta rien de ce qu’il espérait obtenir à propos de « transformation », etc., pas même à propos de développement intérieur puisque ses conceptions et son comportement l’empêchèrent d’avancer. Quant à ce qui fut vécu par Satprem au profit de l’humanité, L.V. ne reconnait pas qu’il existe quelque chose de bien. Il reste ce qui concerne l’Agenda dont L.V. semble avoir encore une bonne opinion puisqu’il écrit ceci : « une lecture paisible et profitable de l’Agenda de Mère semble difficilement conciliable avec le remue-ménage et toutes les perturbations humaines impliquant le groupe chargé de sa publication ».
Bo. fit partie des gens pensant ainsi : « […] je voulais croire que toute décision de Satprem était toujours ‘dans la vérité’, […]. » Il dit aussi ceci : « […] Satprem […] nous lui devons beaucoup. […] nous lui devons gratitude. Nous lui devons avant tout d’avoir permis l’accès à l’Agenda de Mère. » « […] je ne peux pas nier que mon chemin ait été béni par beaucoup d’autres excellentes occasions. Je n’oublie pas, parmi mes rencontres décisives, celle avec Satprem surtout, […]. »

À L.V., il est reproché d’accuser Satprem d’être la cause de ses maux alors qu’il en est le responsable puisqu’il se comporta mal à cause de ses ambitions, etc., et qu’il aurait dû mieux chercher en lui-même.
Il est reproché à L.V. d’avoir eu besoin d’un maitre, en considérant Satprem pour tel, et, pour L.V., de s’être déchargé sur celui-ci de la menée de sa vie.
Il est reproché à L.V. d’avoir considéré Satprem comme un « intermédiaire » alors qu’il n’en était pas un, et c’est dit être une infamie. (Texte de Tommaso Iorco, 10 juillet 07.) Il est dit aussi que Satprem n’était pas un « "représentant" de la Mère », ni un « modèle à suivre ou un exemple à suivre – puisque chacun de nous est unique et possède la prérogative de se lancer dans son propre parcours », il n’était pas « une image sainte à adorer ». (Même texte.)
Il y a la dénonciation de l’incompréhension de L.V. concernant « l’amour de tout » en évoquant des cas précis où Sri Aurobindo et la Mère luttèrent contre des êtres et les repoussèrent, et en disant qu’il y eut d’autres cas. (To. Io., 10 juillet 07.)
Il est reproché à L.V. de considérer Satprem comme « un être mesquin et presque asourique ». (To. Io., 10 juillet 07.)
Il est affirmé que Satprem n’était pas la cause de la mort de Ke.
Il est affirmé que Satprem n’était pas la cause de la mort de Pa. L’argument annoncé est ceci. « (contrairement à ce que Patrice lui-même a clairement indiqué dans sa dernière lettre existante à sa femme. [cliquez ici pour lire la déclaration de Marot Rose]) ». (To. Io., 10 juillet 07.) En cliquant, une lettre apparait qui fut écrite en anglais le 7 février 07 à un Indien, dans laquelle la dernière lettre de Pa., datée du 29 juin 06, n’est pas reproduite en entier mais il y en a seulement deux citations très courtes. L’une concerne son amour fraternel pour Satprem et Sujata. L’autre, suivant la précédente, correspond à ceci : Puissent-ils me garder dans leur cœur. Autrement dit, ça signifie : j’espère, je souhaite, qu’ils vont me garder dans leur cœur, dans leur estime, car Pa. craignait que le contraire existe. Cette lettre montre qu’il y avait un problème entre Pa. et les deux autres. Pa. craignit que ces derniers aient une mauvaise opinion de lui, mais peut-être seulement lorsqu’ils apprendraient son suicide. Bref, ce qui est cité ne montre rien à propos de la cause de la mort, du suicide. D’ailleurs, au pire, il y aurait seulement que le suicide, voulut par Pa. et dont il est le seul responsable, serait en rapport avec sa relation avec Satprem et Sujata. (Ro. Ma. dit que : Ce furent les derniers mots de Patrice. Est-ce que c’est à partir des mots Puissent-ils me garder dans leur cœur que L.V. écrivit, en dramatisant, que « Patrice […] a rendu l’âme en appelant Satprem et Sujata au secours » ?) En ce cas, Pa. ne serait pas mort en les appelant, et affirmer le contraire serait noircir Pa. Quelle fut la situation ?

Il y a aussi ceci.
Témoignage que des proches de Satprem ne se retrouvèrent pas dans la situation désastreuse de L.V. « J’ai eu le témoignage de mes proches amis(-es) qui ont vécu auprès de Satprem et de Sujata, et notamment à travers l’une d’elle qui a vécu alternativement pendant dix ans dans leur entourage afin d’aider aux publications et aux traductions. Toutes ces personnes n’ont vu que de la générosité dans ces deux Êtres (Satprem et Sujata), un courage exceptionnel, indomptable, ainsi qu’une intégrité sans faille, […]. » Lettre de Yagna du 22 octobre 07.
« Ce que Luc Venet oublie de mentionner, c’est son comportement gouroutisant aux États-Unis où il commençait à se mélanger aux groupes New Age et aux grandes foires "spirituelles" à l’américaine. Il fallait protéger The Institut for Evolutionary Research de toute cette soupe. Fort de son statut qu’il croyait irrévocable, il s’est vu contraint de se soumettre à sa dissolution. Satprem l’avait pourtant mis en garde plusieurs fois concernant ces amalgames indésirables : après plusieurs courriers qui ne manquaient pas de mansuétude, dans un premier temps, et devant l’attitude de non-recevoir de Luc Venet la rupture était devenue inévitable. » Lettre de Ya. du 22 octobre 07. Ça correspond probablement aux mots « sans retenue » qui sont dans le texte de L.V. ainsi qu’à « aux Américains "ordinaires" » (et pas seulement « aux disciples de Sri Aurobindo »). Ces lettres de Satprem concerneraient des « amalgames », c’est-à-dire des mélanges, et ne contiendraient rien à propos du projet fou de s’occuper de faire soi-même, activement, de la « transformation » « corporelle ». Si ces lettres étaient ainsi, elles auraient poussé L.V. dans la mauvaise direction où il était déjà, mais est-ce qu’elles ne contenaient que ça ? Comme déjà dit, si L.V. a encore ces lettres de Satprem, il serait intéressant de les connaitre, de les publier.

À propos de la fin du texte de L.V. qui se termine par « la seule conquête qui vaille, […] : Sri Aurobindo ». « Où est Mère dans cette dernière tirade magistrale et cette conquête ? Elle est littéralement gommée parce que trop proche de celui qu’Elle Aime pour toujours, celui que Luc Venet veut nous faire passer pour un "monstre". Escamoter Mère inconsciemment, c’est éliminer Satprem de la mémoire pervertie de quelqu’un qui a perdu pied dans les brumes de son cerveau. De quel Sri Aurobindo se réclame-t-il ? » Lettre de Ya. du 22 octobre 07.

Il ne semble pas y avoir eu d’autres réponses à des éléments précis des textes de L.V. et Bo.

Voici aussi ce que des opposants s’exprimant sur internet dirent du texte de L.V., quelques expressions concernant aussi ou seulement celui de Bo., qui avait approuvé globalement le texte de L.V.
Il en manque surement, notamment à cause de l’emploi de traductions automatiques d’internet de textes originaux en italien et qui ne sont pas vraiment bonnes, certains passages de traductions étant alors parfois améliorés ci-après. On ne répète pas ce qui concerne les sujets indiqués ci-dessus.
To. Io., 10 juillet 07 : « aspirants successeurs » de Satprem, « ruminer sur leurs ressentiments », « ténèbres desquelles aujourd’hui ils ont décidé de devenir des instruments », « diffamation », « infamies », « malice », « ont perdu la lumière de cette même raison », « acte de très mauvais goût », « horrible et grossier menuet de calomnies et de mensonges, un sordide et surréaliste mélodrame construit dans la tentative désespérée de salir la mémoire de Satprem », « personne immature », « déchiré par un état d’indécision », « a conçu une formule catastrophique qui l’a conduit à l’autodestruction », « quelque chose de gênant », « sentencieuses remarques », « déclarations diffamatoires », « la plume et la maladroite ignorance crasse de certains ridicules et désabusés épigones » (ce dernier mot, de la traduction automatique, désignant les descendants de quelqu’un, les successeurs), « naïvement et terriblement auto-prétentieux », « leur ténébreux cercle », « dure chute », « périlleuse ambition », « collaborateurs qui sont toujours prêts à poignarder dans le dos à la première occasion », « imposteurs », « Peut-être un certain quelqu’un va bientôt se trouver contraint d’avaler son propre vomis à nouveau ».
Pr. Ni., 20 juillet 07 : « premier impact de stupéfaite interrogation », « ignorante tentative de remuer dans ta conscience pour en racheter une intégrité spirituelle qui ne t’appartient pas, que tu n’as pas su conquérir », « pathétique », « inaptitude intérieure », « esprits qui manquent de sécurité », « inadéquation », « cri désespéré et suffoqué de ta conscience », « ressentiment », « amertume », « ta faible petite flamme ».
Si. In., 10 juillet 07 : « ambition », « écriture délirante », « perpétration d’une grande ignorance », « accusations boueuses », « libelle diffamatoire », « médiocrités », « incapacité à faire un progrès », « faiblesse », « orgueil », « mesquinerie », « stériles vanités », « médiocres », « pusillanime ».
Ma. Lo., 10 juillet 07 : « le mensonge et la rancœur envers Satprem, longtemps réprimés », « venin », « insultes », « folie », « venin », « mauvaise foi », « poison accumulé au cours de ces dernières années », « lancé tellement de boue », « souillure », « façon démoniaque ».
Pr. Na., 21 aout 07 : « fausses accusations », « personnes vivant dans les caniveaux, jaloux du travail accompli par Satprem et Sujata ».
Ya., 22 octobre 07 : « réquisitoire mêlé d’accusations et d’autoanalyse », « ceux qui s’acharnent à discréditer l’Homme Satprem », « des aveuglements, des projections et des attentes frustrées : la fascination se transforme en abjection, l’aimé en personnage haï, l’attraction devient répulsion », « psychologie fragmentée », « inhibitions étouffées qui explosent le moment venu », « rejet violent », « ambitions cachées », « s’est fourvoyé dans un monde préfabriqué, accusant faussement Satprem d’avoir été l’artisan de cette supercherie », « ambitions personnelles », « viles calomnies », « erreurs de trajectoires », « résultat désastreux », « aveuglé sur sa lancée périlleuse », « ridicule », « absurde », « argumentation vindicative et perfide », « mémoire pervertie de quelqu’un qui a perdu pied dans les brumes de son cerveau ».
Ma. et Gi., 25 octobre 07 : « Le Mensonge est partout, il s’affiche et s’étale avec une tranquille arrogance et voudrait nous faire prendre pour de lumineuses étoiles les vessies de son ergotage sans fin. »
Ma. et Ka., 19 octobre 07 : « petitesse humaine ».
Xa. Sé., 13 novembre 07 : « nommé pompeusement "La Fin de l’Illusion" », « cet écrit diffamatoire », « son auteur ne m’inspirant que mépris », « texte d’un ego frustré ampoulé d’amertume », « divagations d’un vulgaire fan véreux, déçu, désespéré, prêt à tirer à bout portant sur son idole déchue », « noirceur absolue », « plus une once de respect ni d’humanité », « travail de démolition », « vomir une diatribe obscène, répugnante », « ce torchon », « vent de haine et de diffamation ».
Ma. Lo., 12 janvier 08 : « ont traîné Satprem dans la boue ».
Ha. Da., 10 février 08 : « toute l’ombre que l’on a jetée sur toi », Satprem.
Ga. Am., 18 aout 08 : « vulgarité ».
Su. Sa., 5 mars 09 : « mensonge », « impuretés », « tentatives malveillantes ».

Pour plusieurs lettres, on perçoit que ce qui semble avoir déplu dans les textes de L.V. et de Bo. fut l’opposition à Satprem en elle-même, comme si le seul fait d’émettre un reproche envers lui et Sujata était mauvais en soi. Il semble y avoir parfois la conception qu’aucun reproche ne pourrait être adressé à Satprem et Sujata.

Plusieurs auteurs de lettres disent avoir commencé à être intéressés à l’œuvre de Sri Aurobindo et de la Mère par la lecture d’un livre de Satprem. En fut-il de même pour les autres ?

Dans la lettre de To. Io. du 10 juillet 07, il y a la reproduction d’une lettre que lui avait adressée Satprem, datée du 22 novembre 99, dans laquelle il y a notamment ceci. « […] il fallait se servir des instruments qui pouvaient ou voulaient servir ce prodigieux Message. Malheureusement, dans cette complexité humaine, les instruments suivent un temps, puis le petit ego humain se gonfle et se détruit lui-même. »


EXTENSION DES REPROCHES ADRESSÉS À L.V. ET BO. AUX DIVERS INSTITUTS DE RECHERCHES ÉVOLUTIVES

L.V. avait contribué à la fondation de l’Institut-éditeur en France. (L’avait-il dirigé momentanément ?) Il avait été le fondateur et le dirigeant de l’Institut-éditeur aux États-Unis, et Bo. avait été l’un des fondateurs de l’Institut-éditeur en Italie, en avait été l’un des dirigeants et l’était peut-être encore. Donc, en plus des lettres de L.V. et de Bo. en elles-mêmes, un autre sujet fut abordé, celui des dirigeants des Instituts de recherches évolutives.

Lorsque l’Italien To. Io. se retrouva face au texte de L.V., puis face à celui de Bo., il y répondit, dans son texte du 10 juillet 07, en attaquant aussi les dirigeants des organismes nommés Institut de recherches évolutives, sauf Satprem. Comparant aux dirigeants ashramites de Pondichéry qui avaient voulu créer « une Église », c’est-à-dire une nouvelle religion, To. Io. accusa les membres de l’Institut (autres que Satprem) d’avoir fait « la tentative de piéger une vérité à l’intérieur des quatre murs d’une église et de l’enterrer entre les pages d’un livre considéré comme sacré », de s’être transformés en « un curieux groupe de détenteurs dogmatiques de la "Vérité" (certaines avec naïveté inquiétante, d’autres avec arrogance éhontée et pernicieuse) ». « Pensant eux-mêmes être équipés de la Parole, ils ont rendu des arrêts et pontifié, en essayant de toutes les façons possibles d’attirer l’attention de Satprem, attendre les honneurs et la reconnaissance, et peut-être même une situation privilégiée à côté de lui, […] fidèles "chevaliers de la Mère", sur une certaine petite île isolée », en étant les « aspirants successeurs » de Satprem. To. Io. accuse les dirigeants italiens d’avoir combattu ceux qui avaient l’« audace de menacer leur réputation ou leur position en tant que délégués de la Vérité ». Il dit que Bo. considérait l’Agenda comme devant être « le seul matériel de lecture ». To. Io. dit que l’Institut entre leurs mains deviendrait « la énième intransigeante, arrogante, terrible église, avec ses papes, des évêques et des garçons d’autel, tous très impatients de catéchiser le Nouveau Monde par le biais de » moyens très vigoureux. To. Io. dit que Satprem sentit « le danger du sectarisme au sein de l’organisation » et il semble dire que c’est pour ça qu’il expulsa L.V. To. Io. dit que, le 22 octobre 99, il écrivit à Satprem (dont il dit qu’il ne le mit jamais « sur un piédestal ») pour lui exprimer son « aversion pour les fanatiques », pour dénoncer l’attitude arrogante et dogmatique des représentants de l’Institut de recherches évolutives qu’ils avaient commencé à montrer depuis les années 80, indiquant que l’Institut d’Italie (précisément Bo. Me. et Dav. Mo.) « se distingue par son arrogance, l’impolitesse et l’intolérance ». La lettre de réponse de Satprem date du 22 novembre 99 : « […] il fallait se servir des instruments qui pouvaient ou voulaient servir ce prodigieux Message. Malheureusement, dans cette complexité humaine, les instruments suivent un temps, puis le petit ego humain se gonfle et se détruit lui-même. […] ».
Un autre texte en italien fut publié sur internet le 10 juillet 07 aussi, et en connaissant le précédent texte de To. Io., par Marilde Longeri, qui y dit être un « témoin direct » de la création de l’Institut en Italie vers 77 à Milan. Elle dit que, pour Bo., Satprem avait « les caractéristiques d’un Dieu », que Bo. montrait peu d’intérêt pour Sri Aurobindo, qu’il cherchait à imiter Satprem jusqu’à prendre des « airs identiques » (et plus semble-t-il). Bo. se « sentit appelé à devenir le champion incontesté de Satprem en Italie, en proclamant les dogmes » à gauche à droite. « Combien ont été excommuniés… toujours au nom de Satprem ? » Les blâmes affluaient, les lettres de menace. Une femme fut mise sur « la liste noire » car elle avait osé appeler la Mère un grand gourou.


SUITE

Ici s’arrête la reproduction (avec quelques petites modifications notamment du temps de conjugaison pour les lettres de Bo. Me.) de ce qui avait été publié le 14 novembre 11 sur le site internet Ohoettilto interdit car la suite est désormais placée dans un texte du blog Antiténèbres, de Canalblog. Précisément, c’est dans un article relatif à l’histoire de trois associations en France, deux avec le nom Auroville International France, l’autre étant le français Institut de recherches évolutives.
Ce passage supprimé d’ici est relatif aux résultats d’une mouvement naturel spontané qui fit que les reproches indiqués ci-dessus furent étendus à l’annonce mal faite des morts de Satprem et Sujata par les Instituts de recherches évolutives, à la publication future des autres tomes des Carnets d’une Apocalypse, et aux responsables du français Institut de recherches évolutives.


EST-CE QUE LE PRÉSENT TEXTE SERA UTILE À QUELQUE AUTRES PERSONNES ?

Parmi les réactions au texte de L.V., il y eut aussi le présent dans sa première version, tel qu’il fut formé selon le récit de cela qui est présenté brièvement dans son début.

L’histoire de L.V. servira peut-être à des individus qui s’étaient centrés sur Satprem, les satprémistes, en les faisant se positionner correctement. Elle devrait servir à empêcher que de nouveaux individus commettent cette erreur de centrage. Il y a intérêt à briser le satprémisme, c’est-à-dire le centrage sur Satprem, que certains prennent pour gourou ou autre guide, même lorsqu’ils affirment que ce n’est pas le cas, avec l’idolâtrie qui va avec en considérant que lui et Sujata ne purent dire et faire rien qui soit susceptible de subir un reproche, et en combattant les individus qui dénoncent le satprémisme et les conceptions considérées mauvaises de Satprem et Sujata.
L’histoire de L.V. servira peut-être à des individus qui avaient l’illusion de pouvoir finir par vivre quelque chose à propos de « transformation », etc., alors qu’ils ne commençaient même pas à se faire évoluer à partir de l’état où ils étaient. Des individus qui ne sont pas dans une situation aussi mauvaise pourraient être incités à abandonner leur position mauvaise et à prendre la bonne.

Fin.