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Ohoettilto-4 (oho-et-til-to-4)

En05,2satprémistes,SatpremGuidant mal(8p. environ.)

 

EN 05, DEUX SATPRÉMISTES NE PRATIQUANT RIEN
ET SATPREM VOULANT GUIDER
MAIS GUIDANT MAL

 

Le présent texte avait été publié en juillet 14 sur le site internet Ohoettilto désormais interdit. Les personnes qui l’y avaient lu et qui ne veulent pas le relire en entier n’ont à lire que le présent paragraphe et la deuxième annexe qui est ajoutée au moment de la publication sur le blog Ohoettilto-4. Tout le reste est pareil, y compris la graphie de la langue française, sauf que deux fautes sont corrigées, une de grammaire et l’autre de frappe.


INTRODUCTION

En 05, deux personnes allèrent visiter Satprem. Un jour, l’une des deux, s’exprimant aussi au nom de l’autre, lui posa des questions, principalement celles-ci :« Comment peut-on s’ouvrir au Pouvoir de la Vérité, de la Conscience et le vivre ? », et « comment pouvons-nous faire pour... (Parce que nous avons cette aspiration de voir le changement de la terre), alors, comment pouvons-nous aider ? ». Satprem répondit. Le tout devint un texte de trois pages et demie.

Ces deux personnes considérèrent utile de diffuser ce compte-rendu. Elles ou d’autres considérèrent utile de le publier sur internet. Elles pensèrent peut-être que les paroles de Satprem qui y étaient rapportées pouvaient être utiles à d’autres personnes.
Mais la lecture du texte montre que Satprem, qui voulut guider, guida mal.
Elle montre aussi que ces deux personnes ne pratiquaient rien : elles avaient depuis longtemps pris Satprem pour guide... et n’étaient donc pas plus avancées qu’au début.
C’est ce qui est montré ci-après.


OÙ TROUVER LE DOCUMENT ?

« Flamme d’Altérité » est le nom d’un site internet dont l’adresse contient ceci : flammedalterite.wordpress.com .

Sur sa page d’accueil, il y a, dans l’image du haut, plusieurs titres de pages du site, notamment « Documents ».
En cliquant dessus en juillet 14, on arrive sur une liste de documents dont l’un est titré « Entretien avec Satprem du 2 Février 2005 ».
En cliquant sur ce titre, on arrive sur le même titre avec la date de mise sur internet : le « 10 mai 2013 ».
En cliquant sur ce titre, on arrive sur l’article correspondant. C’est lui qui est le sujet du présent article.


REMARQUES PRÉALABLES

Il est parlé de « Yolande », qui est Yolande Lemoine, la personne qui rapporta en France les bandes magnétiques de l’Agenda.

Il est écrit « on est arrivés », avec cette lettre s finale. Ce n’est pas bon. C’est, soit : on est arrivé, soit : nous sommes arrivés.
Il est écrit « l’Europe en morceaux ». Ça semble signifier au moins qu’il n’y a pas une unité en Europe car les pays continuent d’exister (et parfois de se chamailler).Tous les individus impliqués dans la conversation semblent être partisans de ladite construction de l’Europe et déplorer que ça n’aboutisse pas.


EXTRAITS COMMENTÉS DE L’ARTICLE

« 2 février 2005

(Extraits d’une discussion entre Satprem, Sujata et une autre personne)
[...]
[...] avec Yolande, nous avions parlé Le [le] 27 Janvier, et à partir du 28, je voulais vous poser ses questions. [...]
[...]
Et puis on voit l’état du monde, l’état surtout politique... Alors voici sa question précise : entre la folie en Amérique et l’Europe en morceaux...
[Satprem :] Ah oui !
... au-delà de l’Asie et de ses infinies misères [...]
[Satprem :] Ah oui !
Où sont l’homme d’aujourd’hui et l’Action dont parle Sri Aurobindo ?
[Satprem :] L’homme d’aujourd’hui, il est dans la crasse du Mensonge. Ça c’est désespérant...
Mais précisément, c’est cela, Yolande cherche un point de lumière entre tout ça. Comment peut-on s’ouvrir au Pouvoir de la Vérité, de la Conscience et le vivre ?
[Satprem :] Le vivre on peut.
Alors, voilà sa question, maintenant si vous voulez bien répondre : comment vivre ? »
D’après ce texte, les deux personnes en visite ne savaient pas, seulement savoir intellectuellement, comment agir comme indiqué, en commençant (puisque, visiblement, rien d’autre n’avait existé d’abord pour eux) par trouver en soi ce qui est appelé le psychique et en le prenant pour guide dans sa vie. Est-ce qu’ils n’avaient jamais lu des livres de Sri Aurobindo et de la Mère où les informations sont abondantes !?
Satprem ne dit pas ce qu’il faudrait faire pour commencer. Il ne conseille pas d’aller chercher dans ces livres.

Suite immédiate.
« [Satprem :] Comment vivre ? Il faut sortir de ce monde pour vivre la Vérité. Pour vivre la Vérité, il faut un courage immense. On peut voir cette planète, cette misérable planète de beaucoup de façons. [...]
[...] on sait où est arrivée la terre – tout ce que vous venez de dire – la terre se trouve à ce point si misérable, n’est-ce pas, c’est plein de misères...
[Satprem :] Alors qu’il y a une richesse extraordinaire !
Alors comment trouver cette richesse ? Où est l’autre monde ?
[Satprem :] Ah ! Il faut creuser, creuser profond pour trouver. La vérité est au fond du trou. Au fond, il y a tout ce qui est là, il y a le Tout qui est là, le Divin-Tout qui est là. Qui a le courage de creuser jusqu’au fond ? Vous vous faites assassiner tout de suite, vous êtes ciblé tout de suite.
Mais Sri Aurobindo l’a fait, Mère l’a suivi, et vous continuez.
[...]
[Satprem :] [...] c’est qu’ils veulent tuer ce mystère. C’est pour cela que Mère me disait : cache-toi ! [...]
[...]
[...] au point où c’est aujourd’hui, si cette question n’est pas résolue, quelle sera la destinée de la terre ? Est-ce qu’elle sera résolue de façon claire – que c’est le divin qui prend possession de sa création, ou bien il laisse tout aller comme ça ? Pourquoi a-t-il créé ce monde s’il veut laisser...
[...]
[...] L’homme déforme tout, n’est-ce pas, dans sa conscience tout est déformé. Alors, notre question, on sait : arrivé à ce point d’aujourd’hui, est-ce que le Divin va laisser tout tomber et continuer cette pourriture et cette destruction ? Ou bien il prendra les choses en main et il donnera Sa Lumière, Sa conscience, il changera tout. Parce que le temps presse ! »

Satprem ne dit pas de commencer par le début ordinaire, il ne dit pas de se mettre à pratiquer le yoga. Il se met à parler de lui-même, de son niveau de développement, de ce qui lui arriva.
L’interrogateur s’occupe de trouver « l’autre monde », de le percevoir, alors qu’il ne fait rien pour se développer.
Ce qu’il appelle « le divin » fait penser au dieu des religions dites monothéistes : « Pourquoi a-t-il créé ce monde s’il veut laisser... », « est-ce que le Divin va laisser tout tomber », « il prendra les choses en main et il donnera ».
L’interrogateur pense que ce dieu tout-puissant prendra « possession de sa création » (toute celle-ci semble-t-il), « donnera Sa Lumière, Sa conscience, il changera tout », lorsqu’il le décidera, par caprice, quel que soit l’état de chaque humain. Dans cette conception, même si seuls quelques humains étaient visés, la situation serait la même : des humains ne faisant rien se retrouveraient possédés par ce dieu, percevraient « l’autre monde », ils recevraient « Sa Lumière, Sa conscience » sans avoir rien fait pour les obtenir.

Suite immédiate.
« [Satprem :] Oh oui. Le temps presse. Il y a des âges derrière...
Oui, qui avaient tout préparé, et on est arrivés [arrivé] au point !
[Satprem :] On est arrivés [arrivé] au point où ça doit éclater. Si ça éclate, dans quoi va-t-on naviguer ? On arrive dans rien, ou dans un Rien inconnu. [...] Moi je ne connais qu’une façon, c’est justement d’aller dans l’inconnu si on peut le supporter. [...] les découvreurs, ils vont dans le mystère, ils vont dans l’inconnu, c’est très difficile de supporter, d’être sur deux pattes et de ne pas tomber en morceaux. Ils sont ciblés, ils sont la cible de tout ce qui ne veut pas. On voudrait les tuer, parce que c’est insupportable pour eux. On a essayé de me tuer combien de fois, depuis le départ de Mère ? Quand je suis allé dans les canyons de Nandanam, [...]. [...] il est tombé sur moi un formidable silence. [...] Dans cet inconnu silencieux, il y a un mystère là, au fond de soi-même, et un fond insondable, un fond sans limite, un formidable "quoi ?", "quoi ?". On est un quoi qui crie, qui prie. Il faut le vivre, il faut le supporter. C’est pourquoi Mère disait : cache-toi, ne vois plus personne. [...] C’est très dangereux d’être ce qu’on est, c’est très insupportable. [...] Alors il faut avoir le courage d’aller dans cette nullité qui est Tout, qui est tout ça. [...] c’est très insupportable d’être ce que l’on est. C’est un homme qui n’est pas encore homme. Ils ont voulu bouffer ça... »
Satprem continue de ne pas répondre à la question principale de l’interrogateur qui va la répéter.

Suite.
« [...]
Et comment, nous, les autres qui ne sommes pas encore cet Être Nouveau, cet Inconnu comme vous l’appelez, comment pouvons-nous faire pour... (Parce que nous avons cette aspiration de voir le changement de la terre), alors, comment pouvons-nous aider ? Nous faisons quoi ?
[Satprem :] Mais justement, en se posant le "quoi" à soi-même d’une façon si brûlante, si intense ! C’est très difficile de devenir ce qui n’existe pas encore.
Mais ça doit exister quelque part, déjà ! Seulement nous ne savons pas.
[Satprem :] Quelque part... oui. Eh bien, c’est dans ce quelque part inconnu, seul, que ça doit devenir dans le silence, un silence insupportable. [...] Pour ceux qui appellent de façon brûlante, ils peuvent le vivre, le devenir. Devenir ce que l’on est, c’est très difficile, il faut se cacher, il faut crier, crier tant que ce soit obligé, obligé d’être, ce que l’on est depuis toujours. Il faut une densité d’être qui est très insupportable. [...] C’est pour ça que les tueurs du canyon n’ont pas supporté... [...] »
L’interrogateur veut « voir le changement de la terre », il veut voir un résultat.
C’est pour cela qu’il veut « aider » et cherche à savoir ce qu’il doit faire. Il n’a donc pas encore commencé à agir pour contribuer à l’évolution en jeu.
S’il l’avait vraiment voulu, il se serait mis à pratiquer le yoga après avoir compris suffisamment ce que c’était, et il n’y a pas besoin d’avoir beaucoup lu pour commencer.

Suite.
« [...]
[...] Pourquoi toutes ces... comment dire, on parle d’assassinat, on parle de se cacher, on parle de toutes les difficultés du monde, mais si c’est un chemin ensoleillé, on va avec le sourire, avec la joie dans le cœur, alors, moi, je ne comprends pas, il y a une contradiction là.
[Satprem :] La contradiction, c’est ce qui n’est pas dans le Soleil, pas encore... dans la Musique, pas encore dans cet inconnu qui est la seule Chose à crier et aimer insupportablement et qui devient ce qu’il appelle, qui devient en marchant... Un appel qui fait être... C’est très épuisant... de devenir ce qui n’est pas encore, le faire être. À chacun de chercher, de trouver secrètement ce qu’il a toujours été. Voilà, que chacun trouve ce qu’il est... »
Ces derniers mots et points de suspension qui sont dans la citation sont la fin du texte cité.
L’interrogateur répond à ce qu’a dit Satprem (qui ne répondait pas à sa question principale) en ajoutant un autre sujet de discussion concernant ce qui est appelé « chemin ensoleillé ».
Satprem, dans sa dernière phrase, renvoie chacun à lui-même, à trouver quelque chose en soi.
Il a dit à l’interrogateur ce qu’il faudrait chercher, d’après lui, et qui est indiqué avant, mais il le laisse avec sa question... sans réponse véritable.
Il ne dit rien, ne fait même pas une allusion, concernant ce qu’avaient dit Sri Aurobindo et la Mère et qui concerne l’effort d’évolution accélérée appelé yoga, le leur, le yoga intégral. Satprem ne dit pas de se mettre à pratiquer ce yoga, en commençant par le début (puisque, visiblement, rien d’autre n’avait existé d’abord pour l’interrogateur). Et, d’abord, comprendre comment ça se fait.
Les deux satprémistes, l’interrogateur et l’autre personne, eurent tort de s’adresser à Satprem pour savoir quoi faire pour contribuer à l’évolution supramentale. Sri Aurobindo et la Mère ne dirent jamais de faire cela.
Satprem voulut répondre, voulut guider, mais il guida mal.
Ses réponses ne pouvaient pas satisfaire les deux personnes. Ne pas l’être est ce qu’il y avait de mieux.
Satprem voulut faire aller vite, incita à s’occuper immédiatement de cellules, de transformation corporelle, etc. Ce faisant, il détourna des individus du bon chemin, les empêcha de commencer. Ils se racontèrent des histoires, certains devinrent très névrosés. Certains voient arrivés le bout de leur vie et sont pleins d’amertume, non seulement de n’avoir pas atteint le but qu’ils s’étaient imaginés, mais de constater qu’ils n’ont pas avancé. D’autres, qui sont pires, ne n’en rendent même pas compte. Pour chacun de ces individus, le vrai responsable de sa situation est lui-même.
(Par ailleurs, est-ce qu’il est vrai que, à l’époque où Yo. rapporta en France les bandes magnétiques de l’Agenda, Satprem n’était que l’un des individus qu’elle fréquentait et admirait, l’un des autres étant chrétien catholique romain ?)

 

 

ANNEXE
APERÇUS DE CE QUI EST APPELÉ « CHEMIN ENSOLEILLÉ »

 

Lettres de Sri Aurobindo, tome 6 de l’édition de 90 par S.A.A., Partie : « Les difficultés du chemin ».
« Si le psychique est fort et domine tout l’être, la souffrance subjective est faible ou nulle et la souffrance objective ne peut affecter ni l’âme, ni les autres parties de la conscience ; le chemin est ensoleillé, une grande joie et une grande douceur donnent le ton à toute la sâdhanâ. Quant aux attaques extérieures et aux circonstances adverses, elles subissent l’action de la Force qui transforme les relations de l’être avec la Nature extérieure ; à mesure que la victoire de la Force progressera, elles seront éliminées; mais quelle que soit leur durée, elles ne peuvent retarder la sâdhanâ, car même les incidents et les circonstances adverses deviennent alors des instruments de son progrès et de la croissance de l’esprit. »
(Dire « la souffrance objective ne peut affecter » ne signifie pas qu’il n’y en a pas.)

Agenda, tome 2, 30 septembre 61. « J’ai eu une sorte de vision claire de ces deux sortes d’opposés dans la nature (non seulement dans la nature mais dans la vie), et presque tout le monde porte cela : l’un, c’est la possibilité de réalisation ; l’autre, c’est le chemin choisi pour y arriver. Et il y a toujours (probablement c’est inévitable) le chemin de la lutte et puis le chemin ensoleillé. Et après tant de recherches, d’études, j’ai eu une sorte d’"ambition spirituelle", si l’on peut dire, d’apporter au monde un chemin ensoleillé afin de supprimer la nécessité de la souffrance et de la lutte : quelque chose qui aspire à ce que cette phase de l’évolution universelle soit remplacée par une phase moins douloureuse. Et cela m’a beaucoup intéressée quand j’ai vu ta lettre. J’ai regardé pourquoi tu avais tant de difficultés, et puis, dans ton mot, deux fois tu as mis "c’est une souffrance" [d’écrire]. Et c’est un mot que tu as très souvent écrit, très souvent prononcé, et qui paraît dominant dans un aspect de ton être, tandis que dans l’autre, il y a cette gloire d’une joie suprême, qui serait l’étoffe même de la réalisation future. Et alors ce sont les deux aspects, pas de ton caractère mais on pourrait appeler cela les deux modes de ton âme. »

 

 

ANNEXE 2, AJOUTÉE LORS DE LA PUBLICATION
SUR LE BLOG OHOETTILTO-4 EN AOUT 18

La nouvelle graphie de la langue française est employée ci-après mais pas dans les citations. Vu le texte, elle concerne surtout la suppression de certains accents circonflexes comme dans le mot aout.

Plus haut il est écrit ceci. « D’après ce texte, les deux personnes en visite ne savaient pas, seulement savoir intellectuellement, comment agir comme indiqué, en commençant (puisque, visiblement, rien d’autre n’avait existé d’abord pour eux) par trouver en soi ce qui est appelé le psychique et en le prenant pour guide dans sa vie. »
C’est la seule indication qui avait été écrite alors que, surtout à propos de personnes qui ne comprennent rien, il aurait fallu énoncer l’autre élément important : s’ouvrir à la Mère, précisément à ce qui est appelé la Force de la Mère, afin qu’elle puisse arriver en soi, ce qui produit des effets, et il y a la suite. L’arrivée se fait selon les diverses parties de soi qui sont prêtes à recevoir ou, parfois, même lorsque tout n’est pas encore prêt, avec aussi des conséquences, variables. (Le psychique peut mener à entendre parler de la Mère, à s’engager sur ce chemin, à s’ouvrir à elle.)

Voici d’abord des extraits de l’ouvrage Lettres sur le yoga, édité par Sri Aurobindo Ashram, en six tomes, de 1982* à 1990*.
Tome 2, p. 112. « Au-dessus de la tête se tient la Conscience, la Force universelle ou divine. La Koundalinî est le pouvoir latent assoupi dans les chakra. » (F.d.c.)
Tome 5, p. 73. « Il y a une force qui accompagne la croissance de la conscience nouvelle et qui, en même temps qu’elle grandit avec elle, l’aide à s’établir et à se parfaire. Cette force est la Shakti du yoga (yogashakti). Elle est ici-bas repliée et assoupie dans tous les centres (chakra) de notre être intérieur, et elle forme à la base de la colonne vertébrale ce qu’on appelle dans les Tantra la Shakti Koundalinî. Mais elle est aussi au-dessus de nous, au-dessus de notre tête, en tant que Force divine – et là, elle n’est ni repliée ni emprisonnée ni assoupie, mais éveillée, consciente et puissante, étendue et vaste ; elle est là, attendant de se manifester, et c’est à cette Force – au pouvoir de la Mère – que nous devons nous ouvrir. » (F.d.c.)
Tome 5, p. 74. « Une force divine est assoupie ou voilée par l’Inconscience dans la Matière, et la Force supérieure doit descendre et l’éveiller par la Lumière et la Vérité. C’est là une notion bien connue, et c’est la base même de notre yoga. » (F.d.c.)
Tome 2, p. 168. « En règle générale, dans notre yoga, le mouvement se fait du haut vers le bas. Il peut y avoir des variantes au stade préparatoire. Par exemple, le centre du cœur peut s’ouvrir partiellement le premier. Le centre vital supérieur peut aussi devenir actif le premier, mais cela entraîne beaucoup de luttes et de difficultés. » (F.d.c.)
Tome 1, p. 88. « Dans notre yoga, il n’y a pas d’ouverture volontaire des chakra, ils s’ouvrent d’eux-mêmes par la descente de la Force. Dans la discipline tântrique ils s’ouvrent du bas vers le haut, le moulâdhâra en premier ; dans notre yoga ils s’ouvrent du haut vers le bas. Mais l’ascension de la force à partir du moulâdhâra a bien lieu. » (F.d.c.)

De manière ordinaire, la descente se fait en commençant par le haut. Pour que ça puisse se faire, il faut une ouverture.
Sentir une pression sur la tête fait partie du processus de descente et correspond au fait qu’il y a encore de l’absence d’ouverture, de la résistance. Sentir l’énergie jusqu’au niveau des sourcils existe lorsque le mental est suffisamment ouvert pour recevoir, ce qui ne signifie pas que tout soit compris ni que toutes les pensées soient bonnes et le seront toujours, loin de là.
Comment faire l’ouverture venant d’être indiquée ? Lire les écrits de Sri Aurobindo et de la Mère. Il n’y a pas besoin d’avoir beaucoup lu pour comprendre suffisamment pour ce début.
Ce qu’il faut comprendre est notamment ce qui vient d’être indiqué. Il faut donc compter sur la Mère, s’ouvrir à elle, la recevoir selon ce qui arrive, et ça produit des conséquences dans la vie. Les individus qui sont centrés sur Satprem, qui le prennent pour guide (même lorsqu’ils disent qu’ils ne le font pas), etc., doivent, s’ils veulent enfin agir correctement, se débarrasser de cette mauvaise position mentale, qui les encombre, qui bouche, qui est le contraire d’une ouverture à la Mère, et qui est soutenue par leur vital. Ce faisant, ils ouvriront aussi celui-ci à la Force de la Mère, qui pourra arriver, plus tard, ce qui ne signifie pas qu’il deviendra complètement idéal dès ce moment, loin de là.