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Ohoettilto-4 (oho-et-til-to-4)

Satpr.guidant mal,poussant dans folie(7pages environ.)

 

AUTRES EXEMPLES MONTRANT COMMENT SATPREM
SE VOULUT GUIDE MAIS GUIDA MAL ET POUSSA
(LES INDIVIDUS QUI SE LAISSAIENT SUBIR SON INFLUENCE)
DANS LA FOLIE
CONCERNANT
DE LA TRANSFORMATION CORPORELLE

 
Texte rédigé en employant principalement seulement les deux premiers tomes de l’ouvrage de Satprem titré Carnets d’une Apocalypse et, dans le commentaire, le tome 5.

Ce texte avait été publié le 17 janvier 12 sur le site internet Ohoettilto désormais interdit, en tant que partie d’un autre titré Troisième complément à la Contribution qui concerne divers sujets. (Ce mot Contribution désignait le texte qui avait été publié le 14 novembre 11 sur le même site, avec un titre qui commençait ainsi : Contribution à l’affaire du conflit entre, notamment, Luc Venet et Boni Menato d’un côté, et Satprem et Sujata de l’autre.)
Par rapport à ce texte de janvier 12, ci-après il y a quelques rares corrections de défauts de rédaction, les sous-titres sont modifiés puisqu’il n’y est plus fait référence à Luc Venet mais c’est généralisé, et il y a l’ajout d’un seul texte cité, datant d’aout 85, qui concerne le mot « âme », qui fait que la situation de Satprem est pire, et qui fit modifier les titres des deuxième et troisième parties ainsi qu’ajouter quelques lignes.
La nouvelle graphie de la langue française est employée (comme dans le mot aout qui précède où il n’a plus son accent circonflexe), mais pas dans les citations.


EXEMPLES MONTRANT COMMENT SATPREM PUT POUSSER DANS LA FOLIE CONCERNANT DE LA TRANSFORMATION CORPORELLE

Premier exemple.
Tome 1, p. 175 et 180-181, 1er novembre 76, « Aux amis d’Auroville à Paris ».
« […] Et puis il y a ceux qui saisissent la petite vibration inquiète, ce "quelque chose" dedans qui est constamment à casser les murs, tous les murs, jusqu’à ce qu’il arrive à la petite vérité pure, totale, sans murs, au fond de l’atome ou d’une cellule. Ceux-là vivent Sri Aurobindo et Mère. […] Alors on marche ? On la fabrique, cette Nouvelle Espèce ? C’est toute la question. [...] » (Fin de citation.)
Selon Satprem, l’enjeu ne serait pas de se développer en faisant le yoga intégral, en s’ouvrant à la Mère et en recevant progressivement, avec des effets. Il serait de fabriquer « cette Nouvelle Espèce », comme si ça pouvait être fait par soi-même, de manière immédiate, active, directe !


Deuxième exemple.
T. 1, p. 268, 27 septembre 77. « Lettre à l’Occident »

« […] la Merveille, personne ne l’a attrapée, parce que c’est la seule chose dont on ne meurt pas. […] Se pourrait-il que nous soyons au point évolutif où la Matière, de plus en plus éveillée, développée par ses propres instruments, […] découvre enfin son propre pouvoir moteur et sache instantanément, se nourrisse instantanément, se meuve instantanément, se transforme instantanément ? Où est la mort de ce qui se transforme à chaque instant ? […]
[...] nous qui […] sommes des manipulateurs par excellence, nous pourrions peut-être tenter cette merveille-là, si seulement nous connaissions le processus. N’est-ce pas, faire une évolution nouvelle, après Darwin : un cycle post-darwinique qui remettrait tout en question et donnerait peut-être un sens à tous ces cycles de misère instrumentale. Un processus […] c’est quelque chose qui doit pouvoir se saisir directement dans notre propre corps (puisque c’est là qu’est le lieu de l’évolution). C’est donc une entreprise à la portée de n’importe quel idiot, […]. C’est donc, encore, une entreprise qui demande à regarder son corps, à vivre son corps, d’une manière un peu directe sans coller instantanément dessus ce que nous en pensons, ce que nous en connaissons, ce que toutes nos lois et légistes, du flagellé au crabe et à l’homme, ont successivement décrété, répertorié et équationné. C’est donc une première manière de se déshabituer de l’homme pour être le "quelque chose" qui s’est successivement revêtu de poils urticants, de carapace ou de peau blanche – justement le quelque chose. […] Ce n’est pas à mettre en éprouvette : c’est à éprouver soi-même – pour une fois dans toute cette fichue histoire, s’éprouver tel qu’on est.
Une grande question. […] Et pourtant c’est là, sous la main ou sous la peau. Tout le secret évolutif.
Se pourrait-il, alors, que nous découvrions que toutes nos "lois" sont les lois de notre tête, […] : une habitude humaine de jauger le monde et de peser d’une certaine manière contre nos parois... mentales.
Cette fantastique expérience, si simple, à portée de main, c’est peut-être bien notre dernier défi, à nous, gens de l’Ouest dotés d’électronique en faillite mais toujours amoureux de la Matière. Le dernier champ d’expérience, c’est nous-mêmes, mais pas dans les étendues supracosmiques en faillite également : dans une petite cellule... pure. Exacte. Telle qu’elle est.
Et si nous découvrions, derrière nos parois mentales, comme derrière nos anciennes membranes d’un genre ou d’un autre, un monde d’une autre loi, une évolution d’une autre loi […] ... jusqu’au jour où on arrive au sans paroi, dans le corps. […] C’est dans le corps qu’on franchit la paroi. C’est le lieu du dernier secret. Le commencement d’une évolution nouvelle.
C’est le secret de Mère : la Mutation de la Mort qui finalement est la découverte de la Matière telle qu’elle est, […]. [...]
Allons-nous rester pris au piège d’un petit cerveau et de quelques gadgets électroniques, et mourir de notre monstre choisi, ou trouver enfin le secret des âges ? […]
Allons-nous chercher dans le vrai sens, ou nous laisser leurrer encore une fois, […]. […]
Si nous allions à la découverte de notre matière, là, déambulante sur le boulevard et immédiate ?
Si nous faisions de l’évolution expérimentale, sur le tas ?
C’est peut-être bien notre dernière aventure.
Tirer de nous le prochain oiseau, qui n’aura peut-être pas besoin d’ailes pour connaître son monde partout parce qu’il n’aura plus de parois et plus d’habitude d’être spécialement mortel et prisonnier d’un plumage.
Le point de rupture de la prochaine espèce, tel est le problème, à l’Est comme à l’Ouest. Le secret d’une petite cellule, pure, qui traîne de peau en peau à travers un million de misères. [...]
À l’Ouest, rien de nouveau.
À l’Est, rien de nouveau.Ni à droite ni à gauche.
Mais dans une seule petite cellule pure, un formidable Nouveau.
Tel est le but de notre institut de recherches. » (Fin de citation.)

Satprem écrivit donc ceci. « Si nous allions à la découverte de notre matière, là, déambulante sur le boulevard et immédiate ? » « Un processus […] c’est quelque chose qui doit pouvoir se saisir directement dans notre propre corps (puisque c’est là qu’est le lieu de l’évolution). C’est donc une entreprise à la portée de n’importe quel idiot, […]. » « Cette fantastique expérience, si simple, à portée de main, […]. »
Satprem fit comme si les humains (qui veulent s’occuper de cela) pourraient se mettre à agir eux-mêmes, immédiatement, activement, directement, pour arriver au moment « où la Matière […] découvre enfin son propre pouvoir moteur et […] se transforme instantanément » et où il n’y a plus de mort car « Où est la mort de ce qui se transforme à chaque instant ? ».

Satprem se trompait. Il parlait de son état et il généralisa abusivement à tous les humains.
Il écrivit : « si seulement nous connaissions le processus ». Mais celui-ci avait déjà été indiqué par Sri Aurobindo et la Mère et c’était le yoga intégral. Pour chacun, c’est d’abord en se mettant à l’écoute de son guide intérieur et en suivant ses indications, en s’ouvrant à la Mère et en la laissant agir progressivement en soi que celle-ci mène, peut-être après plusieurs vies, au moment où il y a ce que vécut Satprem à propos de cellules, etc. Les individus qui se firent disciples de Satprem se firent sortir de ce chemin, ou s’empêchèrent d’y entrer, pour se faire aller dans des illusions.


Troisième exemple.
T. 2, p. 26, « Lettre à Nicole, à Auroville ».
« Il faudrait tellement comprendre que nous sommes au moment du grand Possible : pas faire un petit monde ni même un meilleur monde, mais un autre monde. Comment on devient l’autre être après l’homme ? Si l’on se posait la question avec assez d’intensité et de constance, peut-être le Passage s’ouvrirait-il... Quelle aventure ! […] c’est l’intensité de la question qui est importante. Il faudrait que chacun soit comme une question si intense et en même temps si tranquille, ferme. » (Fin de citation.)
« Comment on devient l’autre être après l’homme ? » Pour les individus qui ont ce but, la réponse saine est que c’est en pratiquant le yoga intégral jusqu’au moment où ça se produit. Ça peut prendre plusieurs vies.

Quatrième exemple.
T. 2, p. 94, 16 juin 79. « Lettre à J.R.D. Tata ».
« […] Nous sommes à la fin d’un cycle évolutif, et la Force est avec ceux qui saisiront le secret du Passage à l’autre espèce, […]. » (Fin de citation.)
Satprem dit que « ceux qui saisiront le secret du Passage à l’autre espèce » ont « la Force » « avec » eux.
On peut comprendre que « la Force est » déjà « avec » ceux qui, plus tard, « saisiront le secret du Passage à l’autre espèce ». Il y a alors l’idée d’une prédestination complète des êtres. Cette idée n’est pas acceptable et ne correspond pas à ce que Sri Aurobindo et la Mère écrivirent à propos des humains en général, des humains ordinaires.
Le passage de Satprem peut aussi se comprendre ainsi. Il faudrait s’occuper d’abord, activement, de trouver le « secret » de ce « Passage » et c’est alors que « la Force » arriverait.
Mais c’est un contraire qui est censé exister : la Force est avec ceux qui s’ouvrent à elle pour la recevoir, toujours plus, et c’est elle qui mène au « Passage à l’autre espèce » et qui le fait franchir. Ça pouvait se savoir avant tout ce que Satprem put publier ensuite puisque c’est écrit dans des textes de Sri Aurobindo et la Mère.

Cinquième exemple.
Même lettre de juin 79 que dans l’exemple précédent.
« […] Nous sommes à la fin d’un cycle évolutif, et la Force est avec ceux qui saisiront le secret du Passage à l’autre espèce, […] […] Le Pouvoir et l’Espoir sont avec ceux qui découvriront quelle est la qualité de la prochaine espèce, quelle est la chose, dans la vieille espèce, qui contient le germe et le levier de la prochaine espèce. Il y a un levier, il y a une semence de Pouvoir – chaque espèce contient l’annonce et la possibilité de la prochaine espèce –, il faut trouver cette Semence, ce Levier, ce Pouvoir enfin. Telle est la seule entreprise "raisonnable" dans cette ère de décomposition générale. Tel est le but de l’Agenda. Tel est le pouvoir qu’il contient. La clef est là. […] Il y a un autre air pour les Hommes. Il faut trouver la nouvelle loi – sinon c’est sans espoir, […]. […] Et il faut que quelques-uns, sur cette terre, comprennent et aspirent. Cette aspiration est le Passage même, c’est le Pouvoir même de l’autre espèce – en vérité, c’est l’autre espèce même qui aspire dans la vieille. […] Il faut que quelques-uns incarnent ce besoin de sortir de notre bocal humain mental. Les moyens de l’avenir n’existent pas – c’est notre besoin de l’avenir qui fait jaillir l’Avenir. [...] » (Fin de citation.)
« il faut trouver cette Semence, ce Levier, ce Pouvoir enfin. » « Les moyens de l’avenir n’existent pas ».
En réalité, ce qu’il fallait était déjà trouvé : c’est la Mère. C’est à elle qu’il faut s’ouvrir, et recevoir graduellement. (Parfois, ce n’est pas proportionnel à ce qui est déjà préparé et, si c’est mal reçu, si c’est déformé, ça provoque du déséquilibre. Il peut être momentané, même s’il faut plusieurs vies pour se rétablir.) C’est la Mère qui fait ce qu’il faut, et Satprem s’en aperçut peu d’années après.
Satprem, en juin 79, fit comme si ça n’existait pas. Ce fut peut-être pour cela que les Instituts qu’il créa furent nommés « de recherches ».


ILLUSION QUE L’ON PEUT AVOIR QUE SATPREM POUSSA PARFOIS À PRENDRE LA BONNE ATTITUDE

T. 2, p. 58, 5 octobre 78.
« Lettre à deux Auroviliens ».
« Pour ceux-là, ces individus forts et bien constitués, il est plus difficile de se donner au Divin et de faire fondre les limites. » (Fin de citation.)
Est-ce que le groupe de mots « se donner au Divin » a la signification de Sri Aurobindo et la Mère ou celle donnée par Satprem ?

T. 2., p. 121, 19 janvier 80. « Lettre personnelle », à Luc Venet. « Ce qui te manque, en fait, c’est un contact plus direct et plus vivant avec ton âme. Tu es surtout ou principalement en contact avec ton être supérieur, poussé par la force d’âme par derrière : c’est un contact indirect, ça va de l’âme vers le haut pour redescendre dans l’action, […]. » (Fin de citation.)
T. 2, p. 125, 16 février 80. « Lettre personnelle », à Luc Venet. « Tu regardes trop les êtres "par-dessus la tête", il te manque la perception plus directe de l’âme. Cela fait partie des choses que l’on est en train de t’apprendre... un peu péniblement. » (Fin de citation.)
Ici, on ne s’occupe pas de savoir si ce que Satprem annonça à L.V. à propos de « contact avec ton être supérieur » et de « "par-dessus la tête" » et ce qui va avec ça correspondait ou non à la réalité.
On s’intéresse au mot « âme ».
D’abord, on peut se demander pourquoi Satprem employa ce mot plutôt que celui qui est caractéristique du yoga intégral et qui est psychique.
On peut comprendre que Satprem incita L.V. à se mettre sous l’influence de son psychique et on peut penser qu’il aurait pu lui dire expressément de pratiquer le yoga intégral, c’est-à-dire de le faire à partir de l’état où celui-ci était.
Comprendre et penser cela serait s’illusionner, comme indiqué dans quelques lignes.

T. 2, p. 149, 7 août 80. « Lettre à une Aurovilienne ».
« Il serait temps de sortir de ces petites apparences stupides et obscures pour plonger un peu plus profond dans l’âme, […]. Et de là on peut agir pour changer les choses. » (Fin de citation.)
En lisant cela, on peut avoir la même illusion que ci-dessus.

T. 2, p. 197, 10 mars 81. « Lettre à A[...] Auroville ».
« Je comprends bien que cet ego mental est nécessaire tant qu’il n’y a rien pour le remplacer mais, au moins à Auroville, un premier effort devrait être fait pour tenter d’écouter l’âme d’abord. Au lieu de se jeter sur la première impulsion venue, on pourrait essayer, chaque fois, à chaque occasion, de faire un peu de silence et d’essayer de comprendre ce que l’âme, elle, dirait. On peut essayer de faire appel à Mère, dans ce silence, et de comprendre ce que, Elle, voudrait. » (Fin de citation.)
« essayer de comprendre ce que l’âme, elle, dirait. » Ça ne semble pas bon. Essayer de percevoir ce que le psychique exprime.
« essayer [...] de comprendre ce que, Elle, voudrait. » Ça ne semble pas bon.
Satprem aurait pu dire expressément de pratiquer le yoga intégral, c’est-à-dire de le faire à partir de l’état où chacun était.
Mais le problème de fond est de comprendre ce que désigne ce mot « âme » employé par Satprem.

Voici la signification de ce mot tel qu’employé par lui.
Au printemps de 1985*, Luc Venet écrivit une lettre à un résident d’Auroville en y parlant de celle-ci. Satprem y répondit en aout suivant et c’est publié dans le tome 5 de Carnets d’une Apocalypse, à la date du 11 aout 85.
Page 386, il y a ceci. « C’est comme l’âme : chaque individu, chacun de ces quatre milliards et demi d’ignorants naît avec une âme – mais qui s’en sert, de l’âme ?? Elle est là, comme ça (geste au-dessus, un peu loin), et il y en a combien sur un million qui pensent, qui savent qu’ils ont une âme et que cette âme a un pouvoir ? Combien ? »
Puisque le mot « âme » désigne quelque chose qui est « au-dessus, un peu loin », il ne désigne pas le psychique. Satprem ne poussa donc pas à prendre celui-ci pour guide.
(Par ailleurs, lorsqu’on emploie le mot « âme » à propos de gens qui n’y pensent pas, qui ne s’en servent pas, il aurait fallu parler du psychique plutôt que de quelque chose qui est « au-dessus, un peu loin ». Est-ce que le « geste » était relatif à ce qu’on peut sentir descendre en soi ou au jivatman ? Est-ce que cette position de Satprem est cohérente ? Et même à propos du psychique, est-ce qu’il suffit de penser, de savoir que ça existe et que ça a un pouvoir plutôt que se mettre à l’écoute et d’en suivre les indications ? Non !)
Cette lettre de 85 est davantage reproduite et commentée dans le texte relatif au conflit entre notamment Satprem et Luc Venet.


AUTRE
EXEMPLE DE MAUVAIS GUIDAGE, PAR AMBIGÜITÉ

T. 2, p. 173, 10 novembre 1980. « Lettre à Auroville ».
« Alors, c’est maintenant l’occasion pour Auroville de travailler et de fonctionner comme un seul corps. Mais c’est encore davantage l’occasion de DEVENIR ce que Mère voulait de vous, de CRÉER un homme réellement nouveau, capable de recevoir la Force nouvelle et de façonner sa vie et lui-même selon cette Force nouvelle et non selon son ego mental. C’est le moment où l’âme doit venir en avant, et non la langue. » (Fin de citation.)

 Le problème est l’expression « CRÉER un homme réellement nouveau ».

Première compréhension que l’on peut avoir lorsqu’on sait que Satprem parlait souvent de la future sorte d’êtres qui apparaitra.
Il y a d’abord l’idée que chacun des individus concernés devrait se mettre, par soi-même, immédiatement activement, à « CRÉER un homme réellement nouveau », celui de la future sorte d’êtres. C’est une erreur.
Il y a aussi l’idée que, celui-ci étant créé, il serait « capable de recevoir la Force nouvelle et de façonner sa vie et lui-même selon cette Force nouvelle ». Dans le contexte de la première compréhension, c’est une autre erreur puisque le début de cela commence longtemps avant.
L’idée exacte semble celle-ci. Il y avait « l’occasion de DEVENIR ce que Mère voulait de vous », (c’est-à-dire devenir de plus en plus « serviteur volontaire de la Conscience Divine »,) c’est-à-dire de devenir « capable de recevoir » de plus en plus « la Force nouvelle et de » laisser celle-ci « façonner sa vie et » soi-même, c’est-à-dire de « façonner sa vie et » soi-même « selon cette Force nouvelle et non selon son ego mental », afin que ça mène à « CRÉER un homme réellement nouveau ». Et, pour commencer, le psychique doit pouvoir s’exprimer de plus en plus, doit guider la vie de plus en plus, avec des conséquences sur le développement de soi-même, c’est-à-dire qu’il « doit venir en avant », progressivement (si ce n’est pas complètement, au cas où ça serait possible dès le début).

Deuxième compréhension que l’on peut avoir lorsque l’on comprend différemment les mots « CRÉER un homme réellement nouveau ».
On peut comprendre ces mots comme signifiant que quelqu’un qui alla s’installer à Auroville sans s’intéresser au yoga intégral, ou qu’un débutant en la pratique de celui-ci, devrait se mettre à commencer à pratiquer, ou à pratiquer davantage, et que ça le ferait devenir différent de ce qu’il était, ça le ferait être nouveau. La phrase de Satprem signifierait alors comme ci-dessus jusqu’à « et non selon son ego mental », c’est-à-dire sans ce qui est après.
Ainsi, l’expression « CRÉER un homme réellement nouveau » signifierait seulement : se développer par le yoga intégral pour devenir de plus en plus « capable de recevoir » etc.
Les mots « et non selon son ego mental » font référence à l’individu qui, d’abord aurait un tel ego puis qui ne l’aurait plus après avoir reçu « la Force nouvelle » et avoir façonné « sa vie et lui-même selon cette Force nouvelle » jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’ego. Un très grand temps, peut-être plusieurs vies, existeraient entre les deux moments indiqués.

Dans tous les cas, ce texte de Satprem n’est pas bon.

(Ce qu’écrivit Satprem pouvait ne pas correspondre à ce quétait chaque Aurovilien.)