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Ohoettilto-4 (oho-et-til-to-4)

Hindouisme,Danino,Elfi,Jaïa Bharati (40pages environ.)

 

REPROCHES ADRESSÉS
AU SITE INTERNET JAÏA
BHARATI
[Ajouté lors de la publication sur le blog Ohoettilto-4 :

NOTAMMENT SON APPROBATION DE TOUTES
LES TYRANNIES RELIGIEUSES EN PLACE
ET SA VOLONTÉ D’ACCROISSEMENT
DE CELLE HINDOUISTE EN INDE,
AVEC MISE AU SERVICE DE L’HINDOUISME
D’UNE PARTIE DE LA CONNAISSANCE APPORTÉE
PAR SRI AUROBINDO ET LA MÈRE,
ET MICHEL DANINO Y EST MÊLÉ]

 

 

Le présent texte avait été publié 18 décembre 2011* sur le site internet Ohoettilto désormais interdit.
Les personnes qui l’y avaient lu pourraient ne lire que le présent bloc de paragraphes ajouté lors de la publication sur le présent blog car tout le reste est presque pareil, y compris la graphie de la langue française, qui est l’ancienne. Les petites différences sont les suivantes. Dix-sept fautes environ sont corrigées, surtout des fautes de frappe ou d’étourderie. Il y a l’ajout entre crochets de quatre passages qui commencent tous par « Ajouté lors de la publication sur le blog Ohoettilto-4 ». L’un est ci-dessus dans le titre. Deux autres contiennent principalement ceci : « Au bas de la page d’accueil de ce site J. B. il est écrit ceci : « Dernière mise à jour le 12/10/2009 ». L’autre ajout est après la référence au texte dont le titre commence par « Premier complément à la Contribution ». Cela dit, il y eut l’arrivée au pouvoir en Inde, le 16 mai 2014*, d’un parti politique hindouiste, avec son action nuisible, notamment à propos de hatha yoga et de Sri Aurobindo. (Ce sujet est traité dans l’article relatif à l’onusienne Journée internationale du yoga qui est sur un autre blog : Ohoettilto-3.) Vu cela, le présent texte peut être relu de manière utile.
Pour les personnes précédentes et pour celles qui n’avaient pas déjà lu ce texte, on ajoute les précisions suivantes. « F. G. » désigne François Gautier. « L. B. » = Laurent Baldo. « M. D. » = Michel Danino. « N. E. » = Nicole Elfi. « T. S. » = Tavleen Singh.
Voici le texte.



Il existe une association, qui est peut-être indienne, qui est nommée Jaïa Bharati. Depuis plusieurs années, elle a créé un site internetdont l’adresse est 3 w suivis par .jaia-bharati.org .
On y parle parfois de Sri Aurobindo et de la Mère.
[Ajouté lors de la publication sur le blog Ohoettilto-4. Au bas de la page d’accueil de ce site il est écrit ceci : « Dernière mise à jour le 12/10/2009 ». Le site n’est donc plus alimenté par de nouveaux articles ou toute autre modification. Pour quelles causes à cette date d’après la mort de Satprem ?]

La lecture de ce site en fait apparaître rapidement quelques caractères qui, du point de vue de l’auteur du présent texte, sont mauvais.
Ils sont présentés ci-après. (Il y en a peut-être d’autres mais tout ne fut pas lu.)

D’abord, sur ce site J. B., tout n’est pas mauvais. Par exemple, il y a l’idée d’une absence d’invasion dite aryenne en Inde. Il y a aussi l’histoire des constructions successives à Ayodhya, dont il est parlé plusieurs fois. Mais le présent texte n’est pas écrit pour dire ce qui est considéré bien sur ce site mais pour dire ce qui est considéré mauvais.

La première partie suivante est publiée aussi dans un texte dont le titre est Premier complément à la Contribution à l’affaire du conflit entre, notamment, Luc Venet et Satprem, et qui est relatif à « Michel et Nicole ». Cette partie concerne l’aspect religieux hindouiste du site J. B., la volonté d’augmenter la domination religieuse hindouiste en Inde, ainsi que la mise au service de l’hindouisme d’une partie de la connaissance apportée par Sri Aurobindo et la Mère. [Ajouté lors de la publication sur le blog Ohoettilto-4. Sur ce blog, ce texte est publié avec le titre suivant : L’hindouisme de Michel Danino et Nicole Elfi dans lequel les poussa Satprem qui voulait accroitre la tyrannie hindouiste en Inde, avant de leur reprocher d’y être et de les chasser de son entourage en 2003*. Il est ainsi republié sans sa première partie qui est seulement dans ce qui suit.]

Les autres parties sont nouvelles. On y voit :
- l’approbation des tyrannies chrétiennes dans les pays occidentaux,
- des niaiseries papistes,
- l’approbation du projet de restaurer une tyrannie religieuse lamaïque lorsqu’un pays nommé Tibet recommencera à exister,
- que des hindouistes se mettent en position de faiblesse et montrent qu’ils le sont, et Jaïa Bharati est donc pareil,
- que J. B. a un esprit de stagnation dans de la religion,
- qu’il y a de la confusion intellectuelle concernant les mots sécularisme, laïque et laïcité, (avec peut-être l’incompréhension de ce que la nation indienne est peut-être en train de faire, même si elle le fait insuffisamment ou mal),
- qu’il y a, à propos de l’Inde face au Pakistan et au Bangla Desh, l’absence ou, au moins, l’absence de valorisation de ce qui serait intéressant (du point de vue d’ici),
- que les positions de J. B. furent soutenues par les Instituts de recherches évolutives,
- qu’il y a d’autres éléments mauvais.
Il y a aussi une conclusion.


ASPECT RELIGIEUX HINDOUISTE, VOLONTÉ D’AUGMENTER LA DOMINATION RELIGIEUSE HINDOUISTE EN INDE, MISE AU SERVICE DE L’HINDOUISME D’UNE PARTIE DE LA CONNAISSANCE APPORTÉE PAR SRI AUROBINDO ET LA MÈRE

Qu’est-ce qu’est le site Jaïa Bharati ?

La signification de ces deux mots n’est indiquée nulle part sur le site ; au moins, elle ne l’est pas là où elle devrait être : dans le début de la présentation du site. Le mot Bharati est en relation avec le mot Inde. La signification de l’autre mot fut cherchée sur internet dans plusieurs dictionnaires mais ne fut pas trouvée.
Sur la page d’accueil en haut à gauche, il y a un logo. C’est un ovale bleu couché évoquant semble-t-il la Terre, dont une partie laissée en blanc a la forme de l’Inde sans que la limite nord soit marquée. Un gros rond orange valorise un lieu de ce pays, qui est plutôt vers le nord. Il ne semble pas correspondre à New-Delhi ni à Ayodhya (dont il est plusieurs fois parlé sur ce site). Qu’est-ce que l’emplacement de ce rond exprime ? Partant de lui, il y a plusieurs rayons qui irradient en demi-cercle vers le nord, chacun étant formé de ronds de plus en plus petits. Quelle est la signification ? (L’ovale couché est entouré par un cercle horizontal partiellement invisible, à la manière d’un anneau de Saturne.)

Sur la page d’accueil du site Jaïa Bharati, c’est à droite (comme si l’on écrivait de droite à gauche) que se trouve le titre « Qui sommes-nous ? » Après avoir cliqué dessus, la réponse complète est ceci.
« Jaïa Bharati est une association dédiée à l’Inde, dont les buts définis dans ses statuts sont les suivants :
Faire connaître la culture et la civilisation indiennes, et informer sur l’actualité en Inde (culturelle, sociale, politique, économique) au moyen d’articles, revues, livres, site internet, conférences, expositions, films, etc.
Aider, par tous moyens, d’autres associations ou organisations en France ou à l’étranger dont les buts sont similaires.
L’idée de créer une association fut motivée par une volonté de diffuser une autre information que celle véhiculée par les journaux français à travers des articles dans lesquels, soit par manque d’éthique soit par ignorance de leurs auteurs, s’exprime très souvent un sentiment empreint d’hostilité vis-à-vis de l’Inde et particulièrement de l’Inde hindoue.
Sur ce site internet vous trouverez donc des rubriques relatives à la spiritualité, la culture, l’histoire, l’éducation, les arts, la politique en Inde, des articles montrant en quoi le patrimoine de l’Inde peut apporter des réponses aux questions qui se posent à nos civilisations occidentales, des réponses aux journaux, des revues de presse, des interviews, des présentations d’ouvrages. Notamment L’Inde et la Renaissance de la Terre de Sri Aurobindo qui met en lumière le rôle crucial de l’Inde pour l’avenir de la Terre.
Dans le cadre de ses activités Jaïa Bharati propose le film vidéo Le Génie Indien, une exposition de photos et des documentaires sur l’Inde de Frédéric Soltan, et organise des conférences sur l’Inde.
Voir notre page Manifestation. »


À la base, il y a donc l’action de se situer au niveau des « journaux français ». S’étant placé ainsi, il fut pensé utile de leur répondre lorsque, « très souvent », ils expriment des idées qui déplaisent aux fondateurs de Jaïa Bharati. Que vaut cette position ? Peu importe.

Ce qui n’apparaît pas clairement dans le texte, quoique évoqué par les mots « particulièrement de l’Inde hindoue », est que ce site est un support de l’hindouisme, il est pro-hindouiste. Il est favorable à l’hindouisme et à sa domination en Inde, qu’il veut augmenter. En le visitant, on pense être sur un site religieux, du genre hindouiste, et il semble qu’il en soit ainsi.
Les responsables de ce site et d’autres auteurs d’articles (peut-être tous mais ce n’est pas certain) ont l’idée que l’Inde, la vraie Inde qu’il conçoive, est hindouiste et c’est ça qui, le plus souvent, est désigné par le mot « Inde », et qui l’est toujours par « la culture et la civilisation indiennes », « la spiritualité, la culture », « le patrimoine de l’Inde ». (Les christianismes et les mahométismes sont considérés comme étant des apports étrangers nuisibles ainsi que le marxisme et d’autres conceptions probablement.)
Ce qui est appelé « l’Inde hindoue », c’est l’hindouisme en Inde.
Le site J. B. ne veut pas seulement faire connaître ce qui exista dans l’hindouisme du passé, il veut l’activer, le réactiver, l’augmenter, notamment par l’endoctrinement des enfants dans les écoles. Il veut qu’il soit actuellement admis et pratiqué. Et ce n’est pas de ce que fut l’hindouisme dans le passé dont il est vraiment parlé mais de celui que J. B. conçoit, où il n’y a pas, selon lui, les défauts qui apparurent dans l’hindouisme véritable.
J. B. est un site passéiste, rétrograde, même si l’on y trouve l’affirmation contraire.

Pour soutenir ce qui vient d’être indiqué, voici quelques citations. Elles furent choisies à cause de la brièveté du passage décisif et de leur valorisation sur la page d’accueil.
Sur cette page, elles se trouvent en cliquant sur le titre de parties qui est le plus valorisé puisqu’il est placé en haut à gauche.
Il concerne le groupement nommé « International Forum For India’s Heritage » (IFIH), « Forum International pour le patrimoine de l’Inde ». (En français, le mot patrimoine ne correspond pas au mot français héritage car le patrimoine que quelqu’un a à un moment peut ne jamais être transmis à des héritiers s’il est dilapidé avant la mort. Est-ce que le mot anglais a une signification différente ? Est-ce que la traduction est bonne ou mauvaise ? On n’a pas cherché à le savoir.) C’est Michel Danino qui écrivit, en janvier 02, la lettre pour annoncer la création de ce groupe et c’est lui qui semble en être le fondateur car, en note finale d’un texte, il est écrit ceci : « En 2001, Michel Danino a réuni le "Forum International pour l’Héritage indien", avec 160 éminentes personnalités indiennes ». (Pour trouver cela, faire ceci. Sur la page d’accueil, cliquer sur « Le mythe de l’invasion aryenne » puis cliquer encore sur un autre même titre. Du texte qui apparaît, titré « L’invasion qui n’a jamais eu lieu », par Michel Danino, voir la fin.) Après avoir cliqué sur « International Forum For India’s Heritage », sur la première page qui apparaît il est notamment écrit ceci : « Les buts de Jaïa Bharati étant très proches de ceux de l’IFIH » et « Afin d’aider l’IFIH, Jaïa Bharati canalise les cotisations des personnes résidant en Europe qui veulent soutenir leur action ».
Voici un extrait d’une lettre adressée au « Président de l’Inde » le 1er janvier 02 par six Indiens notables, pour lui annoncer la fondation de l’IFIH. « Depuis l’Indépendance, malgré quelques tentatives bien intentionnées, la culture indienne n’a pas connu le regain de force et de vitalité que beaucoup espéraient. Au lieu de cela, elle a fait l’objet d’une indifférence et d’un dénigrement croissants, alors qu’elle est peut-être la seule, encore, à pouvoir proposer à l’humanité une alternative à l’autodestruction induite par un matérialisme aveugle ou par le fanatisme religieux. Nous affirmons que chaque homme, femme ou enfant indien, de par sa naissance, doit pouvoir accéder en toute liberté à ce patrimoine culturel, liberté que notre système éducatif aliénant lui dénie actuellement. Alors seulement l’ancienne culture de l’Inde contribuera positivement aux changements que le pays doit opérer afin de réaliser pleinement, enfin, son potentiel, et d’aider à guider l’humanité dans son tortueux parcours. » Il est parlé de « l’ancienne culture de l’Inde », ce qui désigne l’hindouisme. Est-ce que les auteurs pensent que tous les humains devraient devenir hindouistes !? Est-ce que, avec Sri Aurobindo et la Mère, il n’y a pas quelque chose de nouveau qui est mieux que toutes les religions, qui est au-delà d’elles !? (Kireet Joshi est l’un des six Indiens signataires et il est donc évidemment impliqué dans tout cela.)
Dans la lettre d’annonce que Danino écrivit en janvier 02, il y a ceci. « L’IFIH est une organisation strictement apolitique et sans idéologie, qui s’est donné pour mission concrète de promouvoir, au sein même de la vie de la nation pour commencer, les meilleures valeurs de l’héritage culturel de l’Inde sous ses aspects les plus divers – spiritualité, culture, art, éducation, science, domaine social, médecine, archéologie, patrimoines tribal et traditionnel, etc. » « La première tâche de l’IFIH consiste à préparer une collection sur les aspects fondamentaux de l’héritage culturel de l’Inde. » Cet « héritage », c’est l’hindouisme ! (Un organisme qui veut organiser la vie publique selon une conception particulière est politique, pas « apolitique ». Il a aussi une « idéologie », à la différence, par exemple, d’un groupement de joueurs d’échecs qui ne pose pas de condition idéologique pour que l’on y adhère.)

Par ailleurs, au service de cela, J. B. utilise des écrits de Sri Aurobindo. Une partie de la connaissance apportée par lui et la Mère est mise au service de l’hindouisme. J. B. fait comme si Sri Aurobindo avait été hindouiste et serviteur de l’hindouisme, comme s’il fallait être hindouiste pour s’y intéresser, comme si l’intérêt porté à l’apport de Sri Aurobindo et de la Mère impliquait d’être hindouiste, comme si la pratique imposait de devenir hindouiste. (Est-ce que les auteurs du site ne se rendent pas compte de cela ?)

L’action de Sri Aurobindo et de la Mère est au-delà de toutes les religions.
Sri Aurobindo joignit à lui des éléments de l’hindouisme, et d’autres se joignirent à lui, mais ça ne signifie pas qu’il devint hindouiste.

Ce n’est pas parce que Sri Aurobindo et la Mère utilisèrent des éléments de l’hindouisme qu’ils devinrent hindouistes. Lorsqu’ils parlèrent de l’influence de l’Inde dans le monde, ce ne fut pas pour désigner seulement du passé indien d’avant leur existence. Il n’y a pas besoin de développer cela ici. On cite seulement ceci. La Mère : Entretiens de 53, 29 avril : « [...] je sais que vous êtes tous ici libérés des religions. Si j’avais en face de moi quelqu’un qui ait une religion à laquelle il croie [croit ?], je lui dirais : "C’est très bien, gardez votre religion, continuez." Heureusement pour vous tous, vous n’en avez pas. Et j’espère que vous n’en aurez jamais parce que c’est la porte fermée à tout progrès. »

Sur le site Jaïa Bharati, pro-hindouiste et même hindouiste, il y a (peut-être inconsciemment) une déformation, en mots, d’une partie de la connaissance apportée par Sri Aurobindo et la Mère. Il y a un abaissement.
J. B. est au niveau des religions, et des conflits entre elles pour faire dominer beaucoup l’une d’elles en Inde. J. B., en étant religieux, se fait un obstacle au développement évolutif promu par Sri Aurobindo et la Mère, il s’en fait un ennemi.

Voici le cas d’un livre qui n’est pas publié sur le site J. B. mais qui est de Michel Danino.
En 01 fut publié son ouvrage, en anglais, titré : Kali Yuga or the age of Confusion, Mysore : Mira Aditi Centre. (Kali Yuga ou l’âge de la confusion.) Dans ce livre de petit format, il y a 64 pages. Une partie de onze pages et demi est titrée « The Semitic God », Le Dieu Sémitique.
L’auteur décrit d’abord quelque chose dont il est parlé dans les religions juives, chrétiennes et mahométanes : leur dieu créateur.
Il le compare avec des éléments de l’hindouisme.
Et puis, employant une conception hindouiste, il dit aussi que c’est un « Asura ». Il l’annonce d’abord page 15 de la manière suivante : Si vous regardez Jehovah à la lumière de l’expérience indienne, il est frappant de constater comme il a les caractéristiques d’un Asoura. (Ladite expérience indienne, c’est l’expérience hindouiste.) (« If you look at Jehovah in the light of Indian experience, it is striking how he has all the characteristics of an Asura ».)
L’auteur ne dit pas que ce n’est pas l’hindouisme qui produisit cette idée, ni l’Inde, ni l’Asie. Dans tout son texte, il valorise l’hindouisme.
Pourtant, il n’y a pas besoin de connaître une seule idée hindouiste pour connaître et comprendre, par rapport aux religions sémitiques, l’idée d’un être hostile.
L’auteur ne dit pas que c’est (probablement) en lisant un livre de la Mère qu’il apprit cela.
Une idée que diffusa la Mère (après l’avoir reçue de Théon) est mise au service de l’hindouisme. Il y a un abaissement.

Le site J. B. veut favoriser le développement de la religion hindouiste en Inde. Il approuve aussi son développement en d’autres pays puisque, en cliquant sur le titre « Nos liens préférés » qui est sur la page d’accueil, on trouve « Temple hindou de Paris ». Des habitués de celui-ci se manifestent périodiquement bruyamment dans des rues de Paris.


APPROBATION DES TYRANNIES CHRÉTIENNES DANS LES PAYS OCCIDENTAUX

Avant d’aborder le sujet, il faut savoir que, sur le site J. B., il y a des attaques contre les christianismes et les mahométismes, et en voici deux exemples.
La citation suivante se trouve ainsi. Sur la page d’accueil, cliquer sur « Culture », puis sur le titre : « Et si l’Inde était le médecin de l’Europe ? », par Michel Danino, partie titrée « L’hindou ne veut que préserver sa culture ». « [...] hindouisme et bouddhisme se sont répandus au-delà des frontières de l’Inde, de la Grèce au Japon, sans dégainer une épée – quel contraste avec l’expansion sanglante du christianisme ou de l’islam ! »
La citation suivante se trouve ainsi. Sur la page d’accueil, il y a le titre « La presse française et l’Inde ». En cliquant dessus, on trouve notamment le titre « Courrier International : L’Inde, la fièvre hindouiste », et en cliquant dessus, on trouve plusieurs textes dont l’un est de Nicole Elfi. « L’Inde hindoue que vous accusez n’a jamais envahi un pays voisin, n’a jamais fait la guerre à quiconque. En aucun autre pays, les minorités religieuses ne jouissent de tant de libertés et de faveurs comme c’est le cas en Inde. C’est le pays de la tolérance comme nul autre au monde. Disons aucun autre dont la population serait encore vivante : les 120 millions d’Indiens d’Amérique décimés (le chiffre reste incertain) ne sont plus là pour témoigner (sauf un échantillonnage dans quelques réserves) des massacres et des tortures infligés par vos églises diverses. Les Indiens d’Amérique, comme les Indiens de l’Inde, comme beaucoup d’autres peuplades, étaient trop raffinés. Je n’irai pas dans le détail des centaines de millions d’êtres décimés par la religion "paisible et éclairée" de l’Occident. Qui continue "d’apporter la lumière" et son prosélytisme agressif de la "vraie religion", dévastant foyers, communautés, tribus entières, avec d’amples fonds pour permettre "la récolte des âmes". Cette imposture est permise encore aujourd’hui en Inde – tolérance auto-destructrice. »

J. B. approuve les dominations religieuses chrétiennes dans les pays occidentaux. En voici des expressions.

Premier exemple.
Sur la page d’accueil, il y a le titre « Derniers articles mis en ligne ». En cliquant dessus, on trouve l’article titré « Table ronde : L’Inde d’aujourd’hui et de demain ». C’est le compte-rendu de « la première partie » d’une « table ronde organisée par l’association Jaïa Bharati à la Maison de l’Inde à Paris en juin 2003 ».
F. G. y intervint. C’est un journaliste français qui vit principalement en Inde avec une Indienne. Notamment, il publia pendant huit ans des articles dans le journal français Le Figaro (qui est un actif soutien de la domination papiste en France).
F. G. déclara notamment ceci. « Il y a une grande contradiction. En Occident le Président Bush jure sur la Bible quand il est élu, personne ne trouve rien à redire. Si en Inde le Premier ministre indien jurait sur la Bhagavad Guita [12] cela provoquerait un tollé. [...] En Occident nous avons bien des partis démocrates chrétiens – je veux dire en Europe. L’Europe est une civilisation judéo-chrétienne, [...]. Le problème identitaire se pose partout, mais notre civilisation est une civilisation chrétienne, et nous l’acceptons. »
D’abord, F. G. ne parle pas seulement du passé de l’Europe mais aussi de son présent. Dans ce dernier, il constate de la domination chrétienne mais il n’en est pas dérangé, gêné, opprimé et, donc, il ne la combat pas. Il l’accepte, il l’approuve. Il travailla pour un journal qui avait cette position et qui protège cette domination. Il l’approuve tellement que ça l’aveugle. Il ne s’aperçoit même pas que, dans les pays d’Europe comme dans celui de Bush, il y a des individus, seuls ou groupés, qui contestent les dominations religieuses, s’occupent de les détruire, en bloc comme lors d’une période de la Révolution française, ou par morceaux successifs. F. G. n’imagine même pas que ça puisse exister. Il s’exprime aussi à propos de l’avenir, qu’il conçoit avec la même domination chrétienne puisqu’elle serait, selon lui, pas contestée, pas combattue, acceptée. F. G. est un soutien des tyrannies chrétiennes dans les pays désignés, un soutien de la stagnation chrétienne en ceux-ci et, donc, de la rétrogradation chrétienne.

Deuxième exemple.
Sur la page d’accueil, il y a le titre « La presse française et l’Inde ». En cliquant dessus, on trouve notamment le titre « Courrier International : L’Inde, la fièvre hindouiste », et en cliquant dessus, on trouve plusieurs textes dont l’un est de L. B.
Dedans, il y a notamment ceci. « Comme tous ceux qui connaissent bien l’Inde, je considère qu’un pays qui possède une majorité de 850 millions d’hindous, se doit d’avoir un gouvernement qui reflète une culture et une civilisation uniques au monde. Après tout, nous avons bien en Europe quantité de partis chrétiens-démocrates – et personne n’y trouve à redire. »
L. B. est partisan d’une domination hindouiste en Inde à cause d’une majorité d’hindouistes en ce pays. Une domination religieuse est mauvaise en elle-même. En plus, l’argument de la majorité est très mauvais car il justifie toutes les tyrannies idéologiques, religieuses ou non, établies par une majorité. C’est d’ailleurs pour cela qu’il approuve les dominations chrétiennes en Europe, même si c’est dit seulement par sous-entendu. (En France, c’est seulement récemment que de petits partis politiques osèrent se dire chrétiens ou mettre ce mot dans leur nom. Avant, cette annonce n’était pas faite mais des programmes de soutien religieux existaient, suivis par des actes. À cause de la chute où est la France, il y a très longtemps que des programmes de réduction des tyrannies religieuses en ce pays ne sont plus portés au pouvoir.) L. B. aussi est un soutien des tyrannies chrétiennes dans les pays désignés, un soutien des stagnation et rétrogradation chrétiennes en ceux-ci.

Par ailleurs, J. B. approuve la « Déclaration universelle des droits de l’homme » puisqu’il l’utilise au soutien d’une revendication. (Pour trouver cela : sur la page d’accueil, cliquer sur « La presse française », puis sur le titre : « Le Monde : Persécutions contre les minorités chrétiennes ». Texte par L. B.) On dit seulement que le Vatican et les papistes en général invoquent souvent cette Déclaration et c’est parce que, malgré les éléments contraires à leur domination, elle leur est globalement favorable.


NIAISERIES CHRÉTIENNES

Pour trouver le texte cité ci-après, faire ceci. Sur la page d’accueil de J. B., cliquer sur le titre « Ouvrages en ligne ». Dans la fenêtre qui apparaît, cliquer sur l’image correspondant à « Un autre regard sur l’Inde » écrit par F. G. Ensuite, en bas, cliquer sur « Chapitre 13 Les menaces intérieures ». La partie 13.4 est titrée ainsi : « Les missionnaires dans l’Inde post-indépendante et le mythe de Mère Thérésa ».
Le passage se termine ainsi. « Et finalement l’histoire jugera. Mère Thérèsa fut-elle la dernière brillante incarnation de l’esprit missionnaire du 19ème siècle, ou bien la sainte du 20ème siècle ? »
Une première niaiserie, chrétienne en général, est de parler du « 19ème siècle » sans précision, sans le moindre élément révélant, pour cette manière de compter le temps, le caractère chrétien, le caractère de tyrannie chrétienne, ou le dénonçant d’une autre manière. Soumission au christianisme.
Une deuxième niaiserie chrétienne, papiste, est d’appeler cette moinesse papiste par le nom qu’elle a à l’intérieur de son Église papiste.
La troisième niaiserie est de parler de « l’esprit missionnaire » sans préciser son caractère papiste, comme s’il était le seul alors que des chrétiens protestants l’ont aussi.
La quatrième, sans laquelle ce passage n’aurait pas été cité, est de poser le choix entre deux possibilités dont l’une, considérer cette femme comme « sainte », n’a de sens véritable qu’à l’intérieur de l’Église papiste. Pour celle-ci, cette femme est une « brillante incarnation de l’esprit missionnaire du 19ème siècle » de ladite ère chrétienne, et aussi d’avant et d’après, et peut-être pas « la dernière », et elle est aussi une « sainte du 20ème siècle », peut-être pas la plus importante.
En dehors de cette Église, on peut considérer que cette femme est une « brillante incarnation de l’esprit missionnaire » papiste et aussi une sale bonne femme qui, en échange de bienfaits matériels, capture pour le papisme, corrompt des humains en transmettant l’idée d’un prétendu sauveur des humains, c’est-à-dire l’idée d’un prétendu sauvetage nécessité par le prétendu péché originel, c’est-à-dire l’idée de celui-ci. Et ce n’est pas la seule cause de nocivité.
Pour trouver le texte cité ci-après, faire ceci. Sur la page d’accueil de J. B., cliquer sur le titre « Derniers articles mis en ligne ». On y trouve le titre « Le dernier des Pères blancs, une interview du Père Ceyrac, par François Gautier ».
L’article commence ainsi : « À 86 ans, le Père Ceyrac est une légende vivante en Inde, le dernier des "Missionnaires Blancs". Mais beaucoup plus que cela, il a su aller au-delà de ses croyances ».
Le moine est appelé par ses noms dans son Église papiste : Père blanc, « Père Ceyrac ».
Pour un papiste qui est moine et missionnaire, que signifie « aller au-delà de ses croyances » ? Penser que ça puisse exister relève forcément de l’illusion. Même indépendamment de l’action individuelle, l’effet naturel d’un tel individu est forcément d’avantager son Église, la domination de celle-ci. D’ailleurs, dès le début de l’entretien, ce moine dit : « j’ai énormément appris en cinquante ans de sacerdoce indien ». Ce qui est appelé « sacerdoce » (effectué en Inde) est une action à l’intérieur de son Église et au profit de son but de domination (même si c’est fait de manière indirecte et à effet espéré lointain).
Autre extrait. « F G : Vous n’essayez donc pas de convertir les hindous comme Mère Teresa le faisait ? P C [Père Ceyrac] : Non, je les bénis seulement, car c’est Dieu seul qui convertit. Mon travail c’est uniquement de témoigner : aimez-vous les uns les autres – et ce n’est pas facile dans le monde d’aujourd’hui ! » Comprendre que le moine tente de faire des conversions de manière hypocrite, qu’il est un hypocrite. Par ailleurs, bénir, c’est effectuer un acte de domination papiste, c’est un acte d’appropriation papiste.
Autre extrait. Le moine : « le catholicisme se rapproche de l’hindouisme… F G : Mais l’un est monothéiste alors que l’autre est polythéiste ! » Le moine : « Vous savez, en fait l’hindouisme est une religion tout à fait monothéiste, car elle prêche l’unité dans la diversité. Tout est le Transcendant pour eux. » Autre extrait. Le moine : « Il est maintenant temps que l’Inde rappelle à l’Occident que l’essentiel est invisible aux yeux. Car pour un Indien, Dieu existe, c’est évident – mais à savoir si nous existons, ça c’est une autre affaire… Pour les Français, nous existons – maintenant à savoir si Dieu existe, c’est une autre affaire !» Le moine agit en hypocrite et crée volontairement de la confusion intellectuelle. Le poseur de question ne dit rien concernant le dieu papiste comme être hostile.


APPROBATION DU PROJET DE RESTAURER UNE TYRANNIE RELIGIEUSE LAMAÏQUE LORSQU’UN PAYS NOMMÉ TIBET RECOMMENCERA À EXISTER

Le site J. B. parle du dalaï lama tibétain en l’appelant « Sa Sainteté ».
Il en cite une lettre d’approbation du « Forum International pour la promotion de l’héritage culturel de l’Inde » qui contient notamment ceci : « Que nous soyons Indiens, Tibétains, ou autres, si nous nous sentons concernés par la préservation de notre héritage culturel, nous devons y travailler par nous-mêmes. Si nous pouvons conserver nous-mêmes nos valeurs culturelles, alors nous n’aurons pas à redouter l’invasion d’autres cultures. »
Pour le site J. B. concernant l’Inde, c’est l’hindouisme qui est visé par « héritage culturel » et par « valeurs culturelles ».
Les mots « invasion d’autres cultures » désignent notamment ce qui se rapporte à l’idée indiquée ailleurs que, lors de la création du Pakistan (en deux territoires), l’Inde ne se déclara pas hindouiste mais chercha à créer un régime correspondant à la situation de sa réalité où il n’y avait pas que des hindouistes en Inde. Pour le Tibet, ça désigne ce qui vient de Chine.
J. B. approuve le projet de ce lama, moine en chef, qui est de restaurer une tyrannie bouddhiste lamaïque au Tibet.
Le clergé monacal de cette religion serait au pouvoir public, régime théocratique. Il paraît que le dalaï lama, depuis quelques années seulement, aurait renoncé à être le chef du futur pouvoir public.
En France, le moine à peau blanche et vêtement monacal folklorique rouge qui représente le dalaï lama s’active pour côtoyer le pouvoir public français, pour faire admettre sa religion dans la vie publique.
Partout pour cette religion, c’est l’esprit de domination qui est aperçu, pas celui d’abnégation, de renoncement, dont il est parlé et que les vêtements de moines sont censés montrer ou évoquer.

Ladite culture tibétaine est en réalité la culture bouddhiste lamaïque au Tibet.
Sauf erreur, il y a quelque part dans les écrits de la Mère, l’idée que c’est quelque chose de mal qui existait dans la religion qui dominait au Tibet qui entraîna l’invasion chinoise et la perte d’indépendance, c’est-à-dire la suppression du Tibet en tant qu’État.
Rien concernant l’approbation d’un changement dans cette religion ne semble soutenu par le site J. B.


DES HINDOUISTES SE METTENT EN POSITION DE FAIBLESSE ET MONTRENT QU’ILS LE SONT, ET JAÏA BHARATI EST DONC PAREIL

La citation suivante se trouve ainsi. Sur la page d’accueil, cliquer sur « La presse française et l’Inde », puis sur le titre : « Le Monde : Persécutions contre les minorités chrétiennes ». Texte par L. B.

« [...] si des tensions existent avec la population hindoue dans certaines régions, et qui parfois mènent à des actes de violence, c’est essentiellement parce que les hindous s’opposent aux campagnes de conversions massives menées par les missionnaires d’églises chrétiennes au mépris des protestations des organisations hindoues. Si le droit à la liberté de manifester sa religion ou d’en changer est un des piliers de la Déclaration universelle des droits de l’homme, comme vous le rappelez, le droit d’y convertir n’y figure certainement pas. Bien au contraire il va à l’encontre des droits de l’homme. Et il ne faudrait pas confondre [,] M. Tincq, comme le font intentionnellement les églises chrétiennes, la liberté de pratiquer sa religion et le droit de convertir. »
Selon ce texte, des hindouistes ne le seraient que superficiellement puisque, face à quelqu’un voulant les convertir, ils se convertiraient. Peu importe que la cause soit idéologique ou la réception d’argent, de soins médicaux, ou d’autre chose.
Selon ce texte, des hindouistes voulant rester hindouistes n’approuveraient pas cela. Pourquoi ? Est-ce que c’est parce que ça réduit le nombre des hindouistes en Inde et, donc, l’influence de ceux-ci sur la société, leur domination !?
Par ailleurs, si ces hindouistes n’arrivent pas à empêcher certains de leurs coreligionnaires de renoncer à leur religion, ils devraient s’en prendre à eux-mêmes, ils devraient se reprocher de ne pas savoir agir de manière à les retenir dedans. Au lieu de cela, ils voudraient empêcher les tentatives de conversion à une autre religion ! Cette position est une preuve de faiblesse.
En plus, elle n’a aucune chance de réussite. S’y accrocher est une perte de temps et d’énergie. Elle peut aussi mener à avoir de la pensée déficiente comme en voici un exemple.

L. B. se réfère à la Déclaration onusienne de 48 comme s’il l’approuvait.
Par ailleurs, il dit que « le droit de convertir » n’y existe pas. Où va-t-il chercher cela !? Parmi les rédacteurs de ce texte, il y avait des chrétiens qui voulaient préparer un texte favorable à leur religion. Si ce texte ne le fut pas autant qu’ils tentèrent de le faire, c’est notamment à cause de quelques opposants. Jamais ne fut abordée la question de l’interdiction des activités de conversion. Pour les religions chrétiennes (et d’autres), elles sont naturelles, obligatoires, et elles étaient évidemment visées par le texte en préparation puis par le texte final de 48. L. B., pour tenter de protéger des hindouistes qui ne savent pas se défendre contre les offensives de conversion, va donc jusqu’à nier une évidence.

Par ailleurs, lorsqu’on ne veut pas que des conversions existent, on commence par ne pas endoctriner ses enfants. On les laisse sans religion puisque c’est ainsi que tous naissent. On ne les endoctrine pas.

La citation suivante est dans le même texte que la précédente.
« En Inde, dans l’État de Goa, le "Saint" Office de l’Inquisition envoya au bûcher et à la torture des milliers d’hindous et détruisit quantités de temples, de 1560 à 1812, avant de pouvoir convertir la majorité de la population locale. Persécutions pour lesquelles les représentants de la communauté hindoue demandent aujourd’hui des excuses à l’Église. »
(Comment les hindouistes d’Inde désignèrent-ils les individus appelés « représentants de la communauté hindoue » ?)
Des hindouistes demandent à l’Église catholique romaine de s’excuser ! Ils quémandent cela, ils se mettent en position d’infériorité ! Ils feraient mieux de s’occuper de la combattre d’une manière qui ait la possibilité d’être efficace !
Dans ce passage, des dates utilisant la référence chrétienne sont employées : acceptation de cet élément de domination chrétienne, soumission à celle-ci.
Il est possible que, dans les textes où des hindouistes demandent des excuses, ils emploient aussi cette référence au lieu d’en utiliser une hindouiste. Autrement dit, ils valorisent la domination chrétienne qu’ils prétendent combattre, ils s’y soumettent à ce sujet.
(Lorsqu’ils s’adressent au pape, l’appellent-ils Sa Sainteté ?)

La citation suivante se trouve ainsi. Sur la page d’accueil, cliquer sur « Ouvrages en ligne », puis cliquer sur l’image du livre Un autre regard sur l’Inde, écrit par F. G.
Dedans, il y a notamment ceci. « Une fois de plus, il n’est pas question de dénigrer l’islam, dont la grandeur n’est plus à prouver ; [...] l’islam n’a pas complètement abandonné sa conviction profonde que sa religion est la seule vraie religion et que tous les autres pratiquants sont des kafirs, des infidèles. [...] Quand donc, demandent les hindous, nos musulmans comprendront-ils qu’ils doivent d’abord être des Indiens, puis ensuite des musulmans ? »
Est-ce que le dénigrement du mahométisme est considéré comme ne devant jamais exister ? Si oui, ce serait une erreur, qui affaiblirait les opposants au mahométisme.
Par ailleurs, l’auteur s’illusionne lorsqu’il emploie le mot « complètement » car le mahométisme ne peut pas abandonner ce qui est appelé « sa conviction profonde ». L’auteur semble indiquer que cette religion pourrait changer, pourrait devenir inoffensive, pourrait cesser de vouloir convertir, etc., au moins à propos des hindouistes. Diffuser une opinion qui réduit le danger du mahométisme revient à affaiblir les hindouistes.
(La question qui est dans la fin de la citation n’est pas forcément posée et approuvée par l’auteur. Les hindouistes qui la posent s’illusionnent, s’affaiblissent, car, pour les vrais mahométans, ceux qui croient vraiment au mahométisme, la réponse est : jamais.)

La citation suivante se trouve ainsi. Sur la page d’accueil, cliquer sur « Culture », puis sur « Et si l’Inde était le médecin de l’Europe ?, Michel Danino ».
« [...] l’hindou ne veut que préserver sa culture dans son pays d’origine, et ne demande que le droit de la vivre en paix, sans discriminations religieuses ou culturelles, et sans les constantes agressions des prosélytismes islamique et chrétien orchestrées par de puissantes organisations internationales financées depuis le Vatican ou l’Arabie saoudite. Aucun hindou ne menacerait d’enfer éternel un chrétien ou un musulman, un parsi ou un juif, ou ne rêverait de le convertir à l’hindouisme – ces notions sont étrangères à sa nature. »
Le mot « prosélytismes » ne désigne pas des actions d’endoctrinement effectuées par des pouvoirs publics et toujours condamnables, mais il désigne des actions effectuées par des personnes privées sur des adultes (et peut-être aussi parfois sur des mineurs).
Concernant les « constantes agressions des prosélytismes islamique et chrétien », la volonté d’empêcher les entreprises de conversion relève d’une position de faiblesse. 
Par ailleurs, lorsqu’on ne veut pas que des conversions existent, on commence par ne pas endoctriner ses enfants. On les laisse sans religion puisque c’est ainsi que tous naissent. On ne les endoctrine pas.


J. B. A UN ESPRIT DE STAGNATION DANS DE LA RELIGION

Dans un texte déjà présenté ci-dessus, à propos d’une « Table ronde », il y a une citation dans laquelle il y a notamment ceci : « En Occident [...] L’Europe est une civilisation judéo-chrétienne [...] notre civilisation est une civilisation chrétienne, et nous l’acceptons. »

Là où il y a de la domination chrétienne dans des groupes d’individus, qu’elle soit orthodoxe, papiste, protestante, anglicane ou autre, c’est seulement de la stagnation sans fin dedans que l’auteur envisage.

La citation suivante se trouve ainsi. Sur la page d’accueil, cliquer sur « Ouvrages en ligne », puis cliquer sur l’image du livre Un autre regard sur l’Inde, écrit par F. G.
« [...] l’islam [...] ; il n’est pas question de nier les souffrances que ses peuples subissent aujourd’hui, en Palestine, en Bosnie, ou en Tchétchénie ; il n’est pas question non plus de réécrire l’histoire : ce qui est fait est fait ; et ces nations entières qui sont devenues musulmanes le resteront, y compris les 120 millions de musulmans indiens. »
L’auteur n’envisage pas que des individus mahométans d’Inde et d’ailleurs puissent se convertir à une autre religion ou devenir matérialistes ou autre chose, et il n’envisage pas non plus qu’ils puissent se retrouver avec une position de conscience supérieure à tout cela, notamment aux religions.

Il n’envisage pas que des nations ayant actuellement créé une domination mahométane chez elles puissent finir par décider de la supprimer.
Là où il y a de la domination mahométane, que ce soit dans des individus ou dans des groupes d’individus, c’est seulement de la stagnation sans fin dedans que l’auteur envisage.

À propos d’hindouisme, Jaïa Bharati n’envisage aussi que de la stagnation sans fin dedans puisqu’il n’envisage pas de situation supérieure à cette religion, que ce soit dans les individus ou les groupes d’individus. Ce qu’il dit concernant Sri Aurobindo et la Mère est mis au service de l’hindouisme.

La citation suivante se trouve ainsi. Sur la page d’accueil, il y a le titre « La presse française et l’Inde ». En cliquant dessus, on trouve notamment le titre « Courrier International : L’Inde, la fièvre hindouiste », et en cliquant dessus, on trouve plusieurs textes dont l’un est de Nicole Elfi. Dedans, il y a notamment ceci. « Vous parlez du nationalisme hindou, comme d’une plaie. On parle en Occident de "droite hindoue", mais M. Adler, l’Inde n’a jamais eu ni de "droite" ni de gauche, ces notions importées d’Occident n’y ont pas de sens, sauf pour des intérêts politiques particuliers. La civilisation indienne n’a jamais connu que le Centre ».
Concernant la vie publique « en Occident », les notions de droite et de gauche apparurent par rapport à la position physique d’individus dans une assemblée, c’est-à-dire par rapport à la position des sièges sur lesquels ils s’asseyaient dans cette assemblée. Ces sièges formaient un demi-cercle face à un centre où était l’orateur. Dans cette assemblée, il y avait des regroupements selon les opinions politiques et aussi un classement de ces groupes selon leur caractère global. Le schéma global est que, du côté droit, il y avait les opinions conservatrices de la situation qui existait déjà. Du côté gauche il y avait celles favorables à l’amélioration de cette situation, favorables à l’évolution, quelle que soit la valeur de ces opinions. (Dans des pays dont l’écriture va de gauche à droite, cette répartition signifie objectivement que le nouveau vient du côté gauche.) Parmi les opinions de droite, il y a un classement du même genre, qui fait que la partie la plus à droite est plus conservatrice que la partie gauche (qui est donc du côté du centre), et finalement veut réétablir quelque chose qui est en voie de disparition ou qui a déjà disparu. Parmi les opinions de gauche, il y a un classement du même genre, qui fait que la partie la plus à gauche est celle qui veut le plus de nouveautés, le plus de changements. (Et, puisque c’est nouveau, la valeur de ce qui est promu n’est pas forcément bonne.) Et tout cela est relatif à la situation globale d’un pays à un moment particulier : avec le temps qui passe, une opinion qui est apparue du côté gauche peut se retrouver glisser vers la droite.
Pour un pays particulier à un moment particulier, il y a la position politique voulant le plus de changements, celle en voulant le moins possible et voulant même restaurer un ordre disparu, et aussi des positions intermédiaires. Cela peut exister sans qu’on parle d’extrême-gauche, de gauche, du centre, de droite et d’extrême-droite, et de positions intermédiaires entre toutes, et d’autres encore plus extrêmes des deux côtés.
À propos de politique, Nicole Elfi a probablement raison de dire que les « notions » de droite et de gauche furent « importées d’Occident ».
Mais ça ne signifie pas que l’enjeu véritable de cela le soit. Il est certain que, avant cette importation, existaient en Inde la notion d’amélioration d’une situation collective existante ainsi que celle d’opposition à cela en voulant conserver ce qui existe et même avec la volonté de restauration de ce qui fut remplacé ou modifié, avec des variations et des intermédiaires et des postions encore plus extrêmes.
Dans l’hindouisme antique, il y a probablement des exemples de cela. Même parmi les individus favorables au système des castes héréditaires, même parmi les individus de chaque caste, il y avait sûrement des progressistes et des conservateurs. La bataille de Kouroukshétra fut un combat entre des forces favorables à l’évolution et d’autres opposées.
À la grande époque du système des castes héréditaires, un individu qui voulait y échapper avait une opinion favorable à une nouveauté, favorable à l’évolution. (Et que pouvait-il faire ? Peut-être tout abandonner de sa vie matérielle pour se transformer en vagabond si ça exista. Ou se convertir à une religion où il n’y avait pas de castes. Ou aller vivre dans un autre pays. Ou autre chose.)

Dire que « La civilisation indienne n’a jamais connu que le Centre » est une erreur.
D’abord, les mots « civilisation indienne » désignent probablement la civilisation hindouiste. Celle-ci était favorable à elle-même, mais il est certain que, même dans l’hindouisme antique, il y eut des progressistes et des conservateurs.
Et dès qu’il y eut en Inde des adeptes d’autres religions et qu’il fallut des cohabitations, il y eut aussi, à ce sujet, des progressistes et des conservateurs.
Et, peut-être pour faire cohabiter des individus adeptes de diverses religions et des individus qui n’étaient adeptes d’aucune, ou pour une autre cause, l’idée d’une absence de tyrannie par une croyance put apparaître. Et dans les conflits entre les diverses positions, il y eut aussi des progressistes, et des conservateurs jusqu’à la position rétrograde.
Les quelques idées générales venant d’être indiquées suffisent pour faire entrevoir l’erreur de l’affirmation de N. E.
La première lettre majuscule au mot « Centre » ne change rien à cela. S’il y a un sous-entendu hindouiste, elle impliquerait une domination hindouiste dans l’énoncé.
N. E. apparaît comme étant une hindouiste d’extrême-droite.
Ce qu’elle appelle « Centre » correspond à de la stagnation, et de l’anti-évolution, du recul, de la rétrogradation.

En France actuellement, les pires des rétrogrades ne sont pas à l’extrême-droite. Ils se disent au-dessus des partis politiques et se disent donc au centre politique en étant au-dessus. En pratique, ils se retrouvent au centre au même niveau que la droite et la gauche et leurs extrêmes et dans la quasi-inconscience générale.


CONFUSION INTELLECTUELLE CONCERNANT LES MOTS SÉCULARISME, LAÏQUE ET LAÏCITÉ, (AVEC PEUT-ÊTRE L’INCOMPRÉHENSION DE CE QUE LA NATION INDIENNE EST PEUT-ÊTRE EN TRAIN DE FAIRE, MÊME SI ELLE LE FAIT INSUFFISAMMENT OU MAL)

Sur le site Jaïa Bharati, il y a plusieurs textes où les mots de la famille de sécularisme et ceux de la famille de laïque sont employés.
C’est une grande confusion intellectuelle qui est exprimée par leurs auteurs et en voici quelques exemples.


PREMIER EXEMPLE DE CONFUSION

Sur la page d’accueil de J. B., cliquer sur le titre « Derniers articles mis en ligne ». On y trouve l’article titré « Le sécularisme comme idéologie politique », écrit par T. S. (Il est dit que ce texte fut publié dans La Revue de l’Inde n° 2 de janvier-mars 06, revue qui fut publiée en France en étant dirigée par F. G.)
« L’utilisation de concepts importés d’Occident pour déchiffrer les problèmes de l’Inde peut mener à de graves contresens, surtout quand ils sont appliqués à l’analyse du contexte politique [indien]. [...] Les médias indiens utilisent abondamment des mots tels que [...] et "sécularisme", en général à mauvais escient, ce qui finit par fourvoyer les correspondants étrangers qui leur emboîtent le pas et n’hésitent plus à parler de [...] et de laïcité, [...]. Rien n’est plus trompeur. Mes trente années d’expérience en tant que journaliste indien me font dire aujourd’hui que le mot le plus dangereusement galvaudé est celui de "sécularisme", qui est l’équivalent du concept de laïcité en France. La façon dont nous l’utilisons en Inde n’a rien à voir avec la notion de séparation de l’Église et de l’État qui lui a donné naissance en Europe. Dans notre histoire, ces deux entités ne furent jamais connectées. Les dirigeants religieux n’ont jamais gouverné ni disposé d’armées et les gouvernants indiens ne se sont jamais occupés des affaires religieuses (exception faite des expériences tentées par Ashoka et Akbar, qui tranchent justement par leur caractère exceptionnel). Ceci est si vrai que lorsque l’Inde fut divisée pour accorder aux musulmans une patrie au Pakistan, il n’y eut pratiquement aucune immigration musulmane en provenance des États princiers tels que Jaipur, Jodhpur, Baroda et Gwalior. Il n’y eut pratiquement aucune violence non plus, en dépit des bains de sang qui se déroulaient dans l’Inde britannique. Lorsque l’Inde accéda à l’Indépendance en 1947, les Anglais gouvernaient 60% du pays, le reste était entre les mains des princes indiens. Les pires des violences se déroulaient au Pendjab et au Bengale, sous gouvernement britannique [2]. »

T. S. a raison de dire que la notion de « séparation » entre l’État et quelque chose fait partie de la définition du mot « laïcité en France ». Elle ne concerne pas seulement les religions. T. S. ne parle que d’une seule religion, qui semble être la chrétienne catholique romaine. Il sait que le mot « Église » est en jeu à propos de « laïcité en France ». (Il est probable aussi que c’est ce pays qui est sous-entendu par le mot « Europe », puisqu’il est parlé de « naissance » et que le mot laïcité fut inventé en France avec une signification où les mots séparation, État et Église apparaissaient (et même Églises, au pluriel).
À ce sujet, T. S. semble penser que le mot Église désigne seulement le clergé de l’Église chrétienne catholique romaine.
Il a tort car c’est la totalité de religions qui était en jeu, pas seulement le clergé de l’une d’elles ou de plusieurs. C’est pour ça que, dans la fin du dix-neuvième siècle de ladite ère chrétienne et au début du suivant, il était aussi réclamé, notamment, le remplacement du nom religieux de certaines voies publiques et d’hôpitaux ainsi que la suppression des fêtes religieuses du calendrier français et la suppression de la référence temporelle chrétienne. Mais cela, qui avait commencé lors de la Révolution française, en ayant été partiellement supprimé ensuite, n’arriva pas au pouvoir dans la fin du dix-neuvième siècle de l’ère chrétienne et au début du suivant, ni après.
T. S. ne parle pas de la situation qui existe actuellement en France, celle (désastreuse) qui résulte notamment du rapport de force entre partisans et opposants concernant la « laïcité », la « séparation ». Il parle du « concept » (« de laïcité »), d’une « notion » (« de séparation »). Il se place donc au niveau des idées et c’est à ce niveau que se situe la réponse précédente et le début de ce qui suit. (Par ailleurs, dans le présent commentaire, on ne parle pas de ce qui peut exister en des pays autres que la France, sauf si c’est indiqué expressément.)

Est-ce que le mot « sécularisme » employé en Inde correspond à la notion française de « laïcité » ?
Puisque l’idée que T. S. a de cette dernière notion est partiellement fausse, ce qu’il dit de l’équivalence ne peut pas être bon.
En France, les mots de la famille de sécularisation ne font pas partie du vocabulaire juridique français. Ils correspondent à une distinction, à l’intérieur d’une religion, entre ce qui relève du clergé de celle-ci, et ce qui n’en relève pas : la sécularisation désigne le mouvement de ce qui va du premier au deuxième. Ces mots ne correspondent donc pas à la notion de séparation d’avec toute une religion ou plusieurs.
Quelle est la signification en Inde du mot « sécularisme » ? Ici, on ne sait pas.
Si le mot « sécularisme » fait partie du vocabulaire juridique indien, il faudrait connaître sa signification lors de son adoption, et lors de son éventuelle modification de signification. Ensuite, il faudrait savoir si ce mot fut admis au niveau des principes ou non et, si c’est oui, il faudrait savoir si l’un des autres principes lui est contraire, ou plusieurs. Ensuite, il faudrait regarder s’il y a des éléments juridiques d’un niveau inférieur aux principes qui sont contraires à ceux-ci : et si des principes sont en contradiction, leurs conséquences le sont probablement encore plus. Il faudrait aussi savoir quels sont les individus qui sont chargés de s’occuper du respect ou de la mise en application de toutes ces règles : s’ils sont hostiles à certaines, ça a des conséquences. Il faut aussi regarder si le développement général de la société indienne est favorable ou non à tel ou tel principe. Bref, pour comprendre, il faudrait beaucoup plus d’informations.

Alors, indépendamment des mots « laïcité », « séparation », « sécularisme », que dit T. S. ?

En Europe, les chefs de pays (rois et empereurs) et de parties de pays (seigneurs locaux placés sous un roi ou empereur) gouvernèrent et eurent des armées, et ils étaient des « chefs religieux » puisque d’eux dépendaient la religion dominante sur leur territoire. Par exemple, à partir d’un christianisme catholique romain tel qu’admis alors, certains chefs d’État devinrent protestants et établirent le protestantisme en religion dominante sur leur territoire, ou il y eut le schisme anglican. Lorsque la nouvelle position d’un seigneur local déplut au roi, celui-ci combattit l’autre. Dans tous ces cas, on ne parlait pas de « laïcité », ou de séparation entre l’État et la religion concernée. C’est le contraire qui existait.
T. S. dit-il que les pouvoirs publics indiens d’autrefois et ceux des « États princiers » indiqués étaient sans religion ou que, si certains étaient adeptes d’une religion, ils n’effectuaient jamais aucun acte public à ce sujet ? Dit-il qu’ils ne participèrent jamais à une cérémonie religieuse publique ? Dit-il qu’ils ne soutinrent jamais la construction de temples et que ceux-ci ne furent jamais des biens immobiliers publics ? Dit-il qu’aucun lieu du pays ne reçut jamais un nom (officiel) religieux ?

Mais T. S. semble parler de « chefs religieux » pour désigner des membres du clergé : des chefs religieux sacerdotaux. Il y en eut en Europe qui gouvernèrent et eurent une armée : le pape de Rome lorsqu’il était vassal de l’empereur germanique puis lorsqu’il devint chef d’État depuis la fin du Moyen-Âge jusqu’en 1870 de l’ère chrétienne. Il y eut aussi des évêques seigneurs locaux. Il y eut aussi l’archevêque de Canterbury et sûrement d’autres cas. Tous gouvernaient et avaient une armée car, en plus d’être membres du clergé, ils exerçaient une fonction de pouvoir public. Dans tous ces cas, on ne parlait pas de « laïcité », ou de séparation entre l’État et la religion concernée. C’est le contraire qui existait. (Par ailleurs, le cas des groupes monacaux guerriers nés pendant les Croisades est-il aussi à évoquer à propos de « chefs religieux » ?)
Est-ce que T. S. annonce indirectement que, en Inde, des chefs sacerdotaux ne se retrouvèrent jamais au pouvoir public ?

Bref, jusqu’à ce moment du texte de T. S., on ne comprend pas de quoi il parle.
Connaître les « expériences tentées par Ashoka et Akbar », en les présentant de manière claire, aiderait à comprendre.

Par ailleurs, est-ce que les « États princiers tels que Jaipur, Jodhpur, Baroda et Gwalior » étaient gouvernés par des mahométans ? Si c’est le cas, ces princes n’auraient pas voulu abandonner leur pouvoir, leur palais, etc., et auraient donc décidé de ne pas aller vivre dans un des deux territoires du Pakistan d’alors. En conséquence, ils n’auraient pas incité les habitants mahométans de leur territoire à y aller mais ils les auraient incités à rester là où ils étaient. Si ces princes n’étaient pas mahométans, ils auraient pu aussi ne pas inciter leurs sujets mahométans à aller au Pakistan.
Dans tous les cas, on ne comprend pas la relation qui, selon T. S., est censée exister entre ce qu’il indique et « sécularisme » et l’idée qu’il a de ce que serait le « concept de laïcité en France », ou leur contraire.

Lorsque l’auteur parle de « concepts importés d’Occident », il faudrait donc savoir si les « concepts » sont de vraies importations et, si oui, de quel pays précisément, car tous les pays occidentaux ne sont pas dans la même situation. Sinon, il faudrait savoir si des concepts importés subirent une modification en arrivant en Inde et, si oui, laquelle ou lesquelles. Il se peut aussi qu’il n’y ait pas eu d’importation mais que des situations plus ou moins semblables aient fait produire de mêmes concepts. Quelle est la véritable situation ? On ne sait pas car, sur le site J. B., rien n’est dit, avec des citations datées, sur la première apparition en Inde d’idées en jeu et sur leur entrée dans la vie publique indienne, en employant les mots qui furent employés alors et avec leur signification d’alors, et en soumettant tout cela à la critique. Par ailleurs, pourquoi l’auteur veut-il que l’Inde s’interdise d’importer quelque chose alors qu’il veut que d’autres pays importent quelque chose venant d’Inde ?

Le passage écrit par T. S. et cité précédemment a une suite qui commence ainsi.
« Le Pakistan se voulu [voulut] République Islamique alors que l’Inde choisit de ne pas se déclarer comme nation hindoue, alors que 80% de sa population relevait de cette religion, et c’est à cette époque que le mot "sécularisme" commença à être utilisé pour caractériser la nouvelle république indépendante. Cela en soi n’était pas négatif. Les choses se gâtèrent sérieusement lorsque le Congrès, le parti de Jawaharlal Nehru et d’Indira Gandhi, transforma le "sécularisme" en idéologie politique. Il en résulta que les musulmans – l’Inde possède la plus large communauté musulmane après l’Indonésie – furent convaincus, à travers une habile politique, que seul le Congrès pouvait se porter garant d’un État laïc. »
Selon ce qui est indiqué, la nation indienne décida de ne pas se déclarer « hindoue », hindouiste, car elle ne l’était pas. Contrairement au sectarisme mahométan qui voulait avoir une tyrannie complète ou presque complète du mahométisme sur un territoire particulier, l’Inde d’après la partition ne décida pas l’équivalent à propos de l’hindouisme, les hindouistes dits majoritaires ne décidèrent pas la forte tyrannie de leur religion. (Cela est écrit d’après ce qu’indique T. S. Est-ce que ce qu’il dit correspond à la réalité ?)
T. S. dit que « c’est à cette époque que le mot « sécularisme » commença à être utilisé pour caractériser » cette situation. Il ne dit pas si ce mot fut employé de fait par des individus sans qu’il fasse partie du vocabulaire juridique, ou s’il fut introduit dans ce vocabulaire.
Lorsque T. S. dit « transforma le "sécularisme" en idéologie politique », parle-t-il de l’introduction du mot dans le vocabulaire juridique ? Si le mot y était déjà, est-ce qu’il y eut une transformation ? Si oui, laquelle ?
Même si le mot avait commencé à être employé seulement de fait par des commentateurs de la situation, il désignait déjà forcément une « idéologie politique ». Quelle nouveauté est donc évoquée par T. S. lorsqu’il écrit « transforma le "sécularisme" en idéologie politique » ?
Dans l’hypothèse où ce qu’écrit T. S. correspond à de la réalité (qui serait mal présentée), savoir ce que serait le « sécularisme » non « politique » aiderait à comprendre ce que serait le « sécularisme » « politique ».

T. S. voulut apporter de la clarté à propos de concepts mais il échoua. C’est de la confusion intellectuelle qui est exprimée et qui apparaît. C’est ce qu’il était voulu démontrer ici, comme dans les citations suivantes.


DEUXIÈME EXEMPLE DE CONFUSION

Sur la page d’accueil de J. B., cliquer sur le titre « Derniers articles mis en ligne ». On y trouve l’article dont le titre commence par « Politique néfaste », « paru dans The Pioneer du 4/03/2006 », rédigé par K.P.S. Gill. Il contient notamment ceci.

« Aujourd’hui, pratiquement tous les partis, dans ce pays, se divisent en deux camps au sens large : les "communautaristes" et les "laïques". La première catégorie, qui inclut à peu près tous les partis politiques issus des minorités – tels que le Jamaat-e-Islami, le Jamaat-e-Ulema-e-Hind, la Ligue Musulmane de l’Union Indienne (LMUI) [tous trois musulmans], le Akali Dal [sikh], et les groupes qui constituent le "Sangh Parivar" [regroupement des organisations et partis hindous] – est d’orientation ouvertement communautaire, et ces partis cherchent à cristalliser leur identité en se polarisant contre les autres.
Mais les partis "laïques" sont, en fait, tout sauf laïques ; ils versent dans un "communautarisme à l’envers" qui au cours de l’histoire a causé des torts incalculables à la nation, et qui continue à saper le progrès, la sécurité et la stabilité de l’Inde. »

Parmi les partis politiques dits « communautaristes », aucun parti chrétien (protestant, papiste ou autre) n’est indiqué. Est-ce qu’il n’y en a pas ?
Par ailleurs, on peut comprendre que les partis appelés « laïques » soient partisans d’une neutralité de la vie publique indienne à propos de croyances, ce qui implique tôt ou tard la suppression des éléments de croyances qui y sont déjà. Est-ce que c’est la signification ?
Si c’est le cas, dire : « sont, en fait, tout sauf laïques ; ils versent dans un "communautarisme à l’envers" » ne relèverait pas d’une bonne analyse. Par exemple, ces partis pourraient avoir un programme dont un principe serait nommé « laïque » mais sans lui donner toute sa portée, ou pourraient avoir un comportement contraire à cause des circonstances ou pour une autre cause. Donc, ce qui causerait « des torts incalculables à la nation », etc., ne serait pas le caractère « laïque » mais, au contraire, l’absence ou l’insuffisance des conséquences de celui-ci.
Si la signification du mot « laïque » était autre, que serait-elle ?
Lorsque l’auteur dit « Mais les partis "laïques" », il n’indique aucune signification de ce dernier mot mais il dit immédiatement que ces partis ne le sont pas.
Pour tenter de comprendre, voici un autre passage du texte.

« Les frères Ali, alors célèbres, mais complètement oubliés maintenant, sauf de quelques historiens spécialisés dans cette période, avec lesquels Gandhi forma une alliance du déshonneur pour diriger ce mouvement, déclarèrent ouvertement qu’un voleur musulman valait mieux que Gandhi, tout simplement parce qu’il était musulman ; face à cette insulte, Gandhi ne broncha pas. Lorsque des rumeurs coururent que les Afghans allaient peut-être envahir l’Inde, l’un des deux frères, Mohammed Ali, déclara : "Si les Afghans envahissent l’Inde pour faire la guerre sainte [la jihad], les Mahométans indiens devront non seulement se joindre à eux mais aussi combattre les hindous s’ils refusent de coopérer avec eux." Gandhi ne fit aucun commentaire. Pire, Gandhi, l’apôtre de l’ahimsa [non-violence], justifia de façon répétée la violence musulmane. À la suite de l’effondrement du mouvement Khilafat, la Révolte des Moplah éclata au Kerala [4], où des meutes de musulmans se livrèrent sur les hindous à des violences et des pillages d’une sauvagerie indescriptible. Gandhi commença par nier ces atrocités, puis, lorsqu’il fut confronté à des preuves irréfutables, il décrivit les Moplah comme des gens "très croyants" et déclara qu’ils se battaient "pour ce qu’ils considèrent comme de la religion, et d’une façon qu’ils considèrent comme religieuse". C’est cette politique du deux poids, deux mesures qui, finalement, fut la cause de la partition de l’Inde. Malheureusement, elle a survécu à cette catastrophe et continue de dominer la politique "laïque" en Inde encore aujourd’hui. »
Est-ce que le comportement indiqué de Gandhi relève du caractère « laïque » indien ?
Est-ce qu’il est voulu parler du favoritisme envers les mahométans, de leur innocentement systématique, etc. ? Est-ce que c’est notamment ça qui est appelé « laïque » ?
Est-ce que c’est ça qui est appelé « communautarisme à l’envers » ?
Est-ce que ce favoritisme est inhérent au caractère dit « laïque » de l’Inde ? Est-ce que c’est plutôt un élément contraire ?
D’après l’article, c’est impossible à savoir.
D’ailleurs, sur le site Jaïa Bharati, nulle part n’est indiquée la situation juridique en Inde à ce sujet : principes (pouvant être en contradiction entre eux), conséquences (véritables, ou dites telles alors qu’elles ne le sont pas, ou abusives), éléments contraires pouvant être juridiques ou seulement de fait, dynamique générale de la société indienne à ces sujets.

Le titre de l’article, en français, est « Politique néfaste des "laïcistes" ». Pourquoi mettre ce dernier mot entre des guillemets ? La réponse se comprend en lisant le titre du texte original en anglais : « Jaundiced vision of secularists ». Autrement dit, littéralement, c’est sécularistes qui est le mot correspondant français. Est-ce que le mot « laïcistes » correspond mieux à la notion indienne de « secularists » ?
Dans le texte, chaque mot laïque est aussi mis entre des guillemets. Il est probable que c’est aussi parce que le mot anglais était séculariste ou sécularisme et qu’il est connu que l’emploi du mot français était inadapté ou considéré comme tel.
Cette traduction en français contribue-t-elle à apporter de la clarté ou son contraire ?
C’est de la confusion intellectuelle qui est exprimée et qui apparaît.


TROISIÈME EXEMPLE DE CONFUSION

Pour trouver le texte cité et commenté ci-après, faire ceci. Sur la page d’accueil de J. B., cliquer sur le titre « Ouvrages en ligne ». Dans la fenêtre qui apparaît, cliquer sur l’image correspondant à « Un autre regard sur l’Inde » écrit par F. G. Ensuite, en bas, cliquer sur « Chapitre 13 Les menaces intérieures ». À la partie 13.2, il y a ceci.

« Idéalement, une Inde laïque serait une Inde où toutes les communautés religieuses – sikhs, hindoues, musulmanes, parsis, jaïns, chrétiennes, bouddhistes ; et tous les groupes ethniques – Assamites, Tamouls, Bengalis, Cachemiris, ou Indiens du Nord, vivraient en harmonie. D’ailleurs, quel pays au monde peut se vanter d’une mosaïque si diverse de races, de religions et d’ethnies ? Il y aurait au Centre un gouvernement libéral, laïc, bienveillant, progressiste, qui veillerait à ce que chaque religion, chaque ethnie puisse exprimer en paix sa propre culture, sa propre religion, tout en contribuant à la richesse totale du pays. C’est parfait en théorie ; »
Seuls des adeptes de religions sont envisagés. Il n’y aurait donc pas de place pour les individus qui ne seraient pas adeptes d’une religion : des matérialistes par exemple, ou des individus intéressés par Sri Aurobindo et la Mère et qui pratiquent (et qui commencèrent alors qu’ils n’avaient pas de religion ou alors qu’ils en avaient une mais qui devinrent suffisamment avancés pour l’abandonner). Est-ce que le Gouvernement lutterait contre les non-adeptes de religions qui apparaîtraient, chercherait à les convertir de force à l’une ou l’autre des religions reconnues ?
En plus, en parlant de « communautés religieuses », l’auteur sous-entend qu’il y aurait l’endoctrinement des enfants. Il semble penser à une hérédité de croyances. Est-ce que des individus pourraient changer de religion ou seraient contraints de rester dans leur communauté de naissance ? Est-ce que d’autres religions pourraient être créées, être importées !?
Le gouvernement prendrait soin des religions reconnues, veillerait à ce qu’elles puissent s’exprimer. Est-ce qu’il soutiendrait celles qui auraient des difficultés, matérielles ou autres. Est-ce qu’il lutterait contre les non-adeptes de religions qui s’attaqueraient à cette situation de favoritismes religieux ?
Quelle que soit la réponse aux questions venant d’être posées, la situation décrite est celle de tyrannies religieuses. L’auteur pense qu'elle serait une situation idéale, parfaite !
L’expression de ces religions reconnues par le Gouvernement devrait se faire « en harmonie », « en paix ». Là, il est évident que l’auteur n’est pas dans la réalité puisque certaines religions sont par nature expansionnistes, dominatrices, conquérantes, cherchant à convertir tous les humains ou cherchant au moins à les dominer tous. L’auteur a donc une conception qui est une utopie pour lui à ce moment, mais ça ne l’empêche pas d’être un partisan d’un régime de plusieurs religions admises par le Gouvernement et qui est un système de tyrannies religieuses.
Le gouvernement correspondant à cela est dit « progressiste ». Cette notion de progrès est relative à la situation qui existerait avant.
Voilà donc un autre élément de la doctrine du site J. B.

Un autre élément est que cette situation (impossible) est dite « laïque » et son gouvernement imaginé est dit « laïc ».

La présentation de ce projet a-t-elle un intérêt pour la France ? Non !
Peut-elle être utile aux Indiens pour améliorer la situation de l’Inde ? Non !

Il y a plus grave.
Avant le passage venant d’être cité et commenté, il y a ceci (intégrant ce passage). « [...] deux aspects, deux manières d’être radicalement opposées de l’Inde se font face. Et l’issue de cette bataille entre ces deux Indes façonnera le futur du pays pour des générations à venir. Ces deux Indes qui se confrontent sont bien sûr l’Inde hindoue d’une part, et de l’autre, celle que l’on peut appeler laïque, à défaut d’un mot plus adéquat. Idéalement, une Inde laïque serait une Inde où toutes les communautés religieuses – sikhs, [...]. C’est parfait en théorie ».
« l’Inde hindoue » : c’est l’hindouisme en Inde.
« l’autre » Inde, c’est « l’Inde » « que l’on peut appeler laïque, à défaut d’un mot plus adéquat ». La confusion intellectuelle est accrue par le fait que le mot « laïque » est employé à propos d’une position politique en Inde alors que, selon ce qui est écrit, son équivalent anglais ne fait pas partie du langage juridique de l’Inde, ni de celui employé en Inde pour désigner cette position politique.
L’auteur de l’article emploie le mot « laïque » parce qu’il considère qu’il n’y en a pas de « plus adéquat ». Ce faisant, il est probable qu’il croit employer ce mot selon une signification française.
Par ailleurs, l’auteur écrit que « l’issue de cette bataille entre ces deux Indes façonnera le futur du pays pour des générations à venir ». Il n’envisage donc pas l’intervention de quelque chose qui soit supérieur. Il n’envisage pas une position qui soit supérieure aux deux positions en conflit qu’il indique.
Il reste à savoir si, face à « l’Inde hindoue », l’hindouisme en Inde, il y a, dans la réalité, ce que l’auteur indique.
Le passage cité au début se termine et continue ainsi.
« C’est parfait en théorie ; mais qu’est-ce qui lierait toutes ces religions, toutes ces cultures ensemble ? Car la laïcité a eu différents sens en Inde au cours des siècles. Pour les Anglais, ce fut une manière pratique de diviser pour mieux régner en dressant, ô combien subtilement, chaque communauté l’une contre l’autre. Pour le parti du Congrès, cela voulut dire d’abord céder aux exigences musulmanes, parce que ses leaders n’ont jamais vraiment su si les musulmans se sentaient d’abord appartenir à l’Inde, puis ensuite à l’islam, ou vice versa ; et ensuite s’assurer du vote musulman, qui ainsi lui fut toujours acquis. Pour l’intelligentsia indienne, ses écrivains, ses journalistes, ses bureaucrates, dont la majorité sont hindous, cela a voulu dire une Inde qui serait une copie conforme et fidèle de l’Occident : libérale, moderne, athée, industrialisée, occidentalisée et laïque. »

L’auteur emploie ou semble employer le mot « laïcité » avec une signification qui correspond à son mot « laïque ». Il augmente la confusion intellectuelle.


Il fait encore pire car il l’emploie à propos de situations qui sont dites avoir existé ou exister. Il y a celle qui avait été créée par les colonisateurs britanniques en Inde alors qu’il est probable que ceux-ci n’employèrent jamais ce mot pour désigner cela. Il y a aussi la situation postérieure à l’indépendance et il y a une position politique indienne.

En plus, il emploie le mot « laïque » à côté du mot « athée ».
À propos de la situation dite « laïque » et décrite avant, F. G. demande « qu’est-ce qui lierait toutes ces religions, toutes ces cultures ensemble » ? La réponse semble ceci : il y aurait en Inde une domination de l’athéisme, une domination par des athées. Dessous, il y aurait la situation dite « laïque ».

Ce texte ne fut pas écrit depuis le niveau le plus élevé de la conscience de la nation française.
Il fut écrit à l’intérieur de la confusion mentale de France qui existe déjà concernant les mots laïque et laïcité, et il diffuse celle-ci, en l’augmentant.

Par ailleurs, pour penser que les pays de « l’Occident » sont athées, il faut être, soit très inconscient, soit très partisan de dominations religieuses jusqu’à considérer que les situations de tyrannies religieuses qui existent déjà en tous ces pays sont rien par rapport à ce qui devrait exister.


QUATRIÈME EXEMPLE DE CONFUSION

Pour trouver le texte cité et commenté ci-après, faire d’abord comme pour le texte précédent, mais terminer en allant à la partie 13.3.

Titre : « L’élite indienne et la laïcité ».
« L’élite intellectuelle indienne, ainsi que le parti du Congrès, qui gouverna l’Inde pratiquement sans interruption depuis l’indépendance jusqu’à l’arrivée au pouvoir du BJP, ont toujours affirmé que "le plus beau legs que les Anglais nous aient laissé, c’est le concept de la laïcité". Mais ceci est faux, car non seulement l’État indien ne fut jamais hindou, non seulement l’hindouisme n’imposa jamais quoi que ce soit à la nation, mais au nom de cette laïcité on a fait à l’Inde un mal incomparable, dont elle aura du mal à se relever. Le concept anglais de la laïcité relève de la plus pure hypocrisie. Car lorsque les Britanniques arrivèrent en Inde, ils réalisèrent vite, n’étant seulement qu’une poignée, qu’ils ne pourraient gouverner facilement un pays qui s’étendait de l’Afghanistan au Sri Lanka. Ils entreprirent donc de diviser pour mieux régner, en utilisant les animosités qui existaient entre chaque communauté. Ils encouragèrent ainsi les musulmans à s’organiser politiquement, leur promettant dès 1920 de leur léguer un état séparé à leur départ. Ils s’empressèrent également de promouvoir la race sikh, qu’ils admiraient pour ses qualités militaires ; à leur départ en 1947, les sikhs formaient 20% de l’armée, alors qu’ils ne constituent que 2% de la population indienne ; ce déséquilibre est en partie responsable du militantisme sikh d’aujourd’hui. De même, ils créèrent une communauté anglo-indienne chrétienne, qui était profondément hostile à tout ce qui était hindou. »

Il est probable qu’aucun legs laissé par les Britanniques à l’Inde n’était nommé « laïcité » ou l’équivalent anglais véritable de ce mot. (La vraie signification de ce mot en France est : séparation entre l’État et toutes les croyances, notamment les religieuses. Toute autre signification relève de la confusion intellectuelle, notamment en créant une définition pour désigner en même temps ce principe, ses conséquences et des éléments contraires à ce principe.)
Il est d’ailleurs probable qu’il n’existe aucun « concept anglais » public de laïcité, et que ce qui fut fait en Inde après l’indépendance ne le fut pas « au nom » de la « laïcité ».

Il est possible, probable, que l’auteur emploie le mot « laïcité » pour traduire, mal, un mot anglais. Celui-ci n’est pas indiqué dans ce passage.

Vu ce qui est écrit à partir de « Ils entreprirent donc de diviser pour mieux régner », on comprend que l’auteur emploie le mot « laïcité » pour désigner la situation qu’il avait présentée notamment ainsi : « une Inde laïque serait une Inde où toutes les communautés religieuses [...] et tous les groupes ethniques [...] vivraient en harmonie ».

Il n’aurait pas fallu employer le mot « laïcité ».
Ce texte ne fut pas écrit depuis le niveau le plus élevé de la conscience de la nation française.
Il fut écrit à l’intérieur de la confusion mentale de France qui existe déjà concernant les mots laïque et laïcité, et il diffuse celle-ci, en l’augmentant.

Pourtant, on pourrait penser que l’auteur emploie le mot « laïcité » correctement lorsque, aussitôt après avoir écrit « le plus beau legs que les Anglais nous aient laissé, c’est le concept de la laïcité », il écrit « Mais ceci est faux, car [...] l’État indien ne fut jamais hindou ». On pourrait comprendre qu’il ne serait pas « hindou » car il serait neutre en matière de croyances.
On ne sait pas ce que l’auteur voulut dire.

Par ailleurs, il serait parlé de « l’État indien » d’après le « legs », c’est-à-dire d’après l’indépendance. Pourtant, il est évident qu’il y a de l’hindouisme étatisé en Inde. Que veut dire l’auteur ? Est-ce qu’il ne distingue pas entre des principes étatisés et des règles contraires qui sont à des niveaux juridiques inférieurs ?
On ne sait pas ce que l’auteur voulut dire.

Par ailleurs, l’auteur écrit que « l’hindouisme n’imposa jamais quoi que ce soit à la nation ». Pourtant, il y eut des endoctrinements d’enfants, des lieux publics ayant des noms hindouistes, etc.
Que voulut dire l’auteur ?

Avant dans la partie 13.3, il y a ceci. « Personne en Inde n’incarne mieux cette haine de l’hindou qu’une certaine frange de la presse indienne, tels le journal The Hindu et le magazine Frontline. [...] C’est elle qui, après la destruction [du bâtiment] d’Ayodhya, a pleuré la fin du laïcisme en Inde et a titré : "Un coup mortel à notre démocratie." »
Quel mot anglais est traduit par le français « laïcisme » ?


Encore avant dans la même partie, il y a ceci. « Les Indiens éduqués souffrent-ils d’un complexe d’infériorité par rapport à l’Occident ? Pensent-ils que leur démocratie est moins admirable [...] ? [...] Au moment de l’indépendance, ils privèrent l’Inde de sa vraie identité et copièrent aveuglément l’Occident. »
(L’auteur semble considérer que le régime démocratique en « Occident » est « admirable ».)

L’auteur regrette qu’une tyrannie hindouiste notoire n’ait pas été créée. Il regrette qu’une partie de la nation indienne n’ait pas instauré sa domination notoire sur le reste, au niveau des principes. Si un copiage exista, quel pays fut copié ? Dans presque tous les pays d’Occident, il y a un principe de la domination par une religion particulière.


AUTRE CITATION

Sur la page d’accueil : « Derniers articles mis en ligne ». Puis, titre: « Table ronde : "L’Inde d’aujourd’hui et de demain" ». C’est le compte-rendu de « la première partie » d’une « table ronde organisée par l’association Jaïa Bharati à la Maison de l’Inde à Paris en juin 2003 ».
F. G. déclara ceci. « Il y a une grande contradiction. En Occident le Président Bush jure sur la Bible quand il est élu, personne ne trouve rien à redire. Si en Inde le Premier ministre indien jurait sur la Bhagavad Guita [12] cela provoquerait un tollé. L’Inde est un pays très laïque quoi qu’on en dise. Les personnes qui connaissent l’Inde un petit peu vous diront qu’il y a une pluralité, malgré les problèmes. »
F. G. ne semble pas savoir que dans le pays de Bush il y a des individus, seuls ou groupés, qui contestent la domination religieuse.
L’hypothèse d’un serment indien sur le livre indiqué semble correspondre à une situation juridique où un tel serment sur ce livre ne serait pas prévu mais où un Premier ministre le ferait quand même. Si un tel serment sur le livre indiqué provoquait « un tollé », il semble que ce serait parce qu’il serait effectué en infraction à la règle.
Le mot « laïque » qui est employé peut alors être compris comme signifiant : neutre en matière de croyances.
En ce cas, une « pluralité » existerait de fait. Si elle existe de manière juridique, c’est parce qu’il n’y a pas de neutralité. Mais il est possible aussi que des règles contradictoires existent à des niveaux différents du système juridique. Il est possible aussi, en plus, que, comme en France, une grande confusion intellectuelle existe à ce sujet.
Finalement, il n’y a que ce que F. G. en dit, et l’on ne sait pas encore quelle est la situation juridique en Inde.


AUTRE TEXTE

En 01 fut publié un ouvrage de Michel Danino, en anglais, titré : Kali Yuga or the age of Confusion, Mysore : Mira Aditi Centre.
Dans ce livre de petit format, il y a 64 pages. Une partie d’un peu plus de huit pages est titrée « Secularism and Tolerance », Sécularisme et Tolérance. Ci-après, il y a le compte-rendu d’environ les quatre premières pages de ces huit.

L’auteur parle d’abord de gens qui importèrent en Inde un concept occidental, celui de sécularisme, qui signifie, pour eux, respect égal pour toutes les religions, et qui serait, selon eux, une sorte de baguette magique pour résoudre tous les problèmes religieux et sociaux de l’Inde.
Puis, l’auteur demande ce qu’est vraiment le sécularisme en théorie et en pratique. Selon lui, son origine serait dans les mondes chrétien et mahométan (« Islamic »), pour mettre en question, contester, combattre la « théocratie ». Aussitôt après, il dit que, au Moyen-Âge, le pouvoir politique était tenu ou au moins contrôlé par une Église ou une autre et qu’il fallut près de deux siècles, les dix-huitième et dix-neuvième (sous-entendu : de l’ère chrétienne), pour réduire ce pouvoir (d’une Église ou d’une autre, semble-t-il) et (finir par) établir une complète séparation entre l’Église et l’État. Il dit que cette notion de séparation est la signification du mot sécularisme en Occident. L’auteur indique avoir pris cette définition dans un dictionnaire britannique dont il donne la référence, en disant que tout bon dictionnaire donne la même.
Ensuite, l’auteur donne l’exemple de la France. Il dit que l’Église catholique romaine y était toute puissante jusqu’à la Révolution française et que c’est seulement un siècle après qu’elle perdit finalement le contrôle de l’éducation. Le sécularisme signifie garder une telle Église éloignée du pouvoir politique et de l’éducation, signifie un pouvoir politique (?) (« polity ») libre de toute affiliation chrétienne.
Ensuite, l’auteur donne un autre exemple, celui de la Turquie de 1923 (sous-entendu : de l’ère chrétienne), lorsque Mustapha Kemal chassa le Sultan et, par l’abolition de la fonction de calife du monde islamique, établit une « république séculière ». Pour Kemal, « sécularisme » signifiait maintenir l’islam éloigné du pouvoir politique.

Avant de continuer à présenter ce texte, voici un bref commentaire de ce qui précède.

(La notion de « respect égal pour toutes les religions » est contraire à une séparation. On n’en dit rien de plus pour s’intéresser à la conception de M. D.)

D’abord, l’auteur a tort d’aller chercher une définition de ce genre de chose dans un dictionnaire, surtout dans l’un d’un pays où ce qui est censé être décrit n’exista pas. Et il est même probable que son rédacteur désapprouvait la conception dont il était censé donner la définition.
Ensuite, en France, des individus purent réclamer une séparation de la vie publique d’avec toute religion au nom du sécularisme alors que ce mot ne convient pas puisqu’il désigne quelque chose qui est interne à de la religion. Principalement, ce mot n’entra pas dans le vocabulaire juridique français à propos de ce genre de séparation et il n’y avait donc pas à l’employer à propos de ce qu’il se passa en France.
Il n’aurait pas fallu parler du monde chrétien pour parler ensuite seulement de la France.

Le mot théocratie désigne une situation où c’est le clergé d’une religion qui est au pouvoir public. (Ce mot n’est pas adapté pour désigner cela mais c’est pourtant ce qu’il désigne objectivement.) En France au Moyen-Âge, il n’y eut jamais de régime de théocratie. En Europe, il y eut des luttes de rois et d’empereurs contre la prétention des papes successifs de Rome à être leur supérieur politiquement, à créer un pouvoir théocratique. Ce faisant, ils ne créèrent rien de nouveau mais ils s’occupèrent de maintenir la situation antérieure. En plus, tout se passait dans le cadre d’une très forte domination religieuse que ces rois et empereurs n’avaient pas l’intention de supprimer car ils voulaient la conserver. Le mot sécularisme n’avait pas à être employé à propos de tout cela. (Un régime de théocratie exista en Europe seulement lorsque le pape de Rome cessa d’être un vassal, très récalcitrant, de l’empereur germanique pour devenir un chef d’État.)
En France au Moyen-Âge, le pouvoir public n’était pas détenu par le clergé mais c’est quand même l’Église catholique romaine qui était au pouvoir en France, car ce pouvoir public en faisait partie. D’abord, le mot Église ne désigne pas seulement le clergé d’une Église chrétienne.
Il y avait donc une forte domination de l’Église catholique romaine en France, selon la doctrine qui avait été admise en ce pays, doctrine qui ne contenait pas la conception que le pape avait et qu’il voulait faire admettre à l’intérieur de toute cette Église.
C’est seulement à propos de la réduction ou de la suppression de la domination de l’Église catholique romaine en France, c’est-à-dire à propos de l’évacuation (progressive ou non) de cette Église de la vie publique, que l’on peut parler de séparation entre le pouvoir public, l’État (pas seulement l’État central), et celle-ci.
Le principe de séparation fut posé (pas avec ce dernier mot) lors de la Révolution française et de nombreuses conséquences en furent déduites. Ensuite, selon les opinions portées au pouvoir public au fil du temps, il y eut les actions contraires menées par des opposants dont Napoléon Ier, puis de nouvelles actions de séparation en quelques domaines notamment l’école primaire publique dans la fin du dix-neuvième siècle de ladite ère chrétienne, puis avec de nouvelles actions contraires, etc.
En France, il n’y a pas encore de « complète séparation entre l’Église et l’État » et c’est un mouvement contraire qui existe depuis plus d’un siècle. (Et, comme déjà dit, ça ne signifie pas séparation d’avec seulement le clergé.)
Pour annoncer, comme le fait M. D., qu’il y a une « complète séparation » en France, il faut beaucoup d’inconscience ou une approbation de la situation qui existe (ou autre chose qui ne relève pas du bien).
L’auteur M. D. est en pleine confusion intellectuelle à ces sujets. Est-ce que quelque chose de bien pourrait en sortir ?
On ne dit rien de la Turquie.

M. D., dans la suite de son exposé, dit que le sécularisme n’a pas d’application en Inde car il n’y eut jamais de théocratie en ce pays, ce qui ne pouvait pas exister puisqu’il n’y avait pas de religion organisée ou de clergé. Un argument est que le gouvernement relevait de l’une des castes, celle des Kshatriyas, pas d’une autre. (Il y a l’allusion sous-entendue à la caste des personnages qui, héréditairement, étaient considérés avoir la connaissance.) Un autre argument est que presque aucun chef politique n’imposa sa croyance, « Vaishnavite » ou « Saïvite » (ou autre), sur sa population. M. D. dit que la notion de religion d’État (« State religion ») est entièrement étrangère à l’Inde. Les pouvoirs publics hindouistes ne se faisaient pas la guerre pour des affaires de croyances religieuses.
M. D. ne comprend pas que ces castes existaient dans le système hindouiste, et que tout se passait dans l’hindouisme, dominant, religion de pouvoirs publics, religion d’État, organisatrice de la société. Le fait qu’il y ait la caste au-dessus de celle des Kshatriyas fait que toute cette organisation est de la théocratie. C’est à l’intérieur de l’hindouisme que la diversité existait.
La télévision française a montré que, actuellement en Inde, il y a des mouvements de conversion au bouddhisme comme moyen, pour des individus, de sortir du système des castes, de sortir de l’aliénation à celui-ci. C’est pour échapper à cette tyrannie hindouiste que des individus sortent de l’hindouisme. Il est probable que d’autres, autrefois et maintenant, se firent et se font chrétiens ou mahométans pour la même cause.
L’auteur M. D. est en pleine confusion intellectuelle à ces sujets. Est-ce que quelque chose de bien pourrait en sortir ?

En plus, l’auteur continue son exposé en disant que le génie indien consistait à spiritualiser tous les aspects de la vie, notamment le domaine social et le politique. Compris à la manière religieuse, c’est de religionisation hindouiste dont il est parlé. Il semble que l’auteur dise le contraire de ce qu’il affirmait avant.

L’auteur cite ensuite Sri Aurobindo disant que, pour lui, rien n’est séculier car toute l’activité humaine est, pour lui, à inclure dans une complète vie spirituelle.
D’abord, ce qui est appelé « vie spirituelle » ne correspond pas forcément à de la religion, mais peut être au-dessus des religions. Ensuite, ce n’est pas cela qui est en jeu, c’est le mot « séculier », qui correspond à sécularisme.
L’auteur M. D. ne comprend pas la différence entre l’opinion personnelle et la vie publique.
Une opinion personnelle à un ou plusieurs individus peut finir par être mise dans la vie publique d’une société, et elle peut aussi ne pas y être mise.
Si tous les membres d’une société ne veulent pas placer une opinion particulière dans la vie publique, s’ils ne sont d’accord sur aucune croyance, il reste à envisager une neutralité de la vie publique, en attendant le moment où le développement de la connaissance puisse faire admettre quelque chose par tous.
Ainsi, en France, lorsque des individus voulaient créer une séparation de la vie publique d’avec toutes croyances, pas seulement les religieuses, ça ne signifiait pas que chacun d’eux n’avait pas une croyance (religieuse, athée ou autre) mais ça signifiait que, vu la diversité des croyances, il ne fallait en placer aucune dans la vie publique, en attendant que de la connaissance se fasse et se répande, et qu’il fallait donc supprimer les éléments de croyances qui étaient déjà dans cette vie publique. Cette entreprise fut rapidement arrêtée par les opposants, qui n’arrivèrent cependant pas à tout détruire.

L’auteur M. D. est en pleine confusion intellectuelle à ces sujets. Est-ce que quelque chose de bien pourrait en sortir ?
En tout cas, ça explique pourquoi, aussitôt après, il dit ne pas comprendre pourquoi, en Inde, on se mit à parler de sécularisme.
Il semble dire que ce sont les religions chrétiennes et mahométanes en Inde qui invoquent le sécularisme. Et il ironise sur le fait que, en France et en Turquie, c’est pour lutter contre elles que le sécularisme fut inventé et qu’elles le combattirent et le combattent encore en ces pays.

Peu après, l’auteur dit que le mot sécularisme signifie séparation entre l’État et la religion, toute religion. Il demande alors pourquoi existent en Inde certaines situations, d’abord celle où le gouvernement contrôle les temples hindouistes d’Inde alors qu’il ne s’occupe pas des églises ni des mosquées.
Il n’envisage pas que, par rapport à un principe, toutes les conséquences n’aient pas encore été déduites, ou que des conséquences abusives (de pseudo-conséquences) puissent exister, ou qu’il y ait d’autres situations.
La situation en Inde n’est pas connue ici. On peut envisager le cas où, à un certain niveau des règles juridiques, l’hindouisme soit religion d’État et qu’il soit donc normal que le gouvernement s’occupe des temples. On peut aussi envisager que, même dans le cas contraire, des temples hindouistes soient considérés comme des monuments de la nation indienne, qui n’est pas seulement hindouiste, et qu’il soit donc normal que le gouvernement s’occupe des temples. On peut envisager d’autres choses. C’est en examinant correctement la situation juridique en Inde que l’auteur pourrait trouver une réponse. Lorsqu’un pouvoir public est hindouiste à un niveau de règles et accepte l’existence d’autres religions en voulant les étatiser, il le fait à un niveau de règles qui est inférieur au précédent et il peut décider soit de s’occuper lui-même de leurs propres temples et écoles, soit de laisser leurs adeptes s’en occuper.

L’auteur demande aussi pourquoi rien de la culture indienne (comprendre : hindouiste), n’est, selon lui, enseigné aux enfants des écoles.
La cause est peut-être une conséquence excessive d’une séparation d’avec de la religion.
La cause est peut-être que des hindouistes comme ceux de Jaïa Bharati veulent faire dominer l’hindouisme en Inde, c’est-à-dire accroître sa domination et que, si un tel enseignement existait, il deviendrait pour eux une arme de conquête, de domination, ils feraient de l’endoctrinement hindouiste. Notamment, ils voudraient ou pourraient vouloir maintenir le système des castes au lieu de s’occuper de l’anéantir.
Face à ce danger, des opposants, notamment des hindouistes, décideraient de ne pas enseigner ce qui est indiqué. (Il est possible de penser que, dans l’évolution, il y ait une phase de rejet, partiel, de cet enseignement hindouiste afin que de jeunes individus ne soient plus aliénés religieusement et, après quelques générations, davantage d’individus pourraient s’intéresser à Sri Aurobindo et la Mère et à pratiquer sans avoir des obstacles religieux en eux.)
Parmi les partisans de l’absence de cet enseignement, les chrétiens et les mahométans (ou : des chrétiens et des mahométans) agiraient dans leur propre intérêt, c’est-à-dire afin de tenter de faire dominer leur religion. D’autres pourraient agir pour une cause supérieure aux religions.
Si cela correspond à la réalité, les hindouistes voulant augmenter la domination de leur religion en Inde seraient des ennemis d’eux-mêmes.

Ensuite, l’auteur se met à parler et critiquer un autre mot, et il reparle aussi de sécularisme. Rien n’en est dit ici car ce qui précède suffit pour montrer que, sur le site J. B., dont M. D. est un des dirigeants, il y a de la confusion intellectuelle à propos des mots indiqués.


CONCLUSION À PROPOS DE SÉCULARISME, ETC.

Concernant les mots de la famille de sécularisme et ceux de la famille de laïque, c’est une grande confusion intellectuelle qui est donc exprimée par des intervenants du site Jaïa Bharati.
À ces sujets, ils ne peuvent apporter aucune lumière, rien de positif, ni à l’Inde ni à la France. C’est le contraire qui ne peut qu’exister lorsqu’ils ont de l’influence.

Ce qui en est dit à propos de pays de l’Occident est erroné.
Ce qui en est dit à propos de l’Inde l’est donc probablement aussi. D’après le site J. B., on ne peut pas le savoir puisque, à ces sujets, la situation juridique indienne n’est pas connue par l’auteur du présent texte, et le site ne la présente pas.

Ces intervenants du site Jaïa Bharati se considèrent comme étant au-dessus de la situation qui existe en Inde alors qu’ils sont en-dessous.

Leurs attaques contre ce qui est « laïque », contre la « laïcité », les « laïcistes », fait que, en France, ils paraissent relever du courant des opposants notoires à la Révolution française, ils paraissent être des réactionnaires, antilaïques par nature. (Les opposants de France qui sont moins notoires ou presque pas se disent partisans de ce qui est laïque, de la laïcité, mais c’est parce qu’ils ont de ces mots une conception qui favorise leur domination religieuse, et où il y a même, en conception, le pire de la tyrannie catholique romaine. Dans l’entreprise d’accroissement des dominations religieuses, ces opposants hypocrites sont plus efficaces que les notoires.

En visitant le site J. B., on pense être sur un site dirigé par d’anciens papistes. Des papistes devenus conscients du caractère mauvais de l’Église catholique romaine l’auraient quittée pour adopter la religion hindouiste, se seraient faits hindouistes. Ils auraient conservé le caractère tyrannique de leur ancienne religion, en le mettant au service de leur nouvelle. Est-ce que c’est vrai ?

Cette pensée est confortée par quelque chose qui se voit plusieurs fois sur le site J. B., qui est la dénonciation du « matérialisme » des pays occidentaux. Dans ceux-ci, les pires tyrans religieux qui sont de la principale religion étatisée en chacun d’eux sont insatisfaits car ils considèrent que la domination de celle-ci est insuffisante par rapport à ce qu’ils veulent. Alors, ils disent que c’est le matérialisme qui règne.
Les opprimés sous les tyrannies religieuses ne disent pas cela.
J. B. l’exprime car il relève des tyrannies religieuses.

Les partisans de « l’héritage indien », hindouiste, aiment rapporter que, dans celui-ci, il y a l’idée du (quelque chose que Sri Aurobindo et la Mère appellent le) psychique.
Au lieu de répéter cela à la manière d’une religion, il faudrait mettre en pratique.
Des individus ayant entendu parler de l’apport de Sri Aurobindo et la Mère et s’étant semble-t-il d’abord engagés sur ce chemin, se retrouvent en train de favoriser l’hindouisme en mettant une partie de la connaissance apportée par ces deux personnages au service de l’hindouisme et son développement. Pour chacun, est-ce que c’est en se mettant à l’écoute de son psychique et en se laissant donc guider par lui que ce fut fait ?
Par ailleurs, les castes existent dans la religion hindouiste. Au moins une partie des individus qui naissent dans ce système et qui y restent, qui s’y maintiennent prisonniers, ne permettent pas à leur psychique de s’épanouir selon son impulsion naturelle. Il est emmuré.
Pour que tous aient plus facilement la possibilité de développer leur psychique, il faudrait abolir les castes. (Et il y a d’autres causes plus ordinaires pour justifier cette abolition.) En Inde, il existe des quotas pour que des individus de certaines castes puissent occuper certaines fonctions. Ces quotas font continuer le système des castes, expriment une approbation de celui-ci. La nation indienne se laisse encore encombrer par cette vieillerie religieuse hindouiste, cet élément de tyrannie hindouiste. Si elle voulait anéantir le système des castes ou, au moins, le sortir de la vie publique, un moyen pourrait être de décider que tout individu qui veut occuper certaines fonctions, par exemple toutes celles rémunérées par de l’argent public, et toutes celles qui sont de pouvoir public même si elles ne sont pas rémunérées, doit d’abord renoncer à être membre d’une caste ainsi que toutes les personnes dont il a la charge matérielle, sans pouvoir y retourner lorsqu’il quitte cette fonction, sous peine de grandes sanctions, par exemple la saisie de tous ses biens et la perte de certains droits à indiquer. Il faudrait probablement commencer par secteurs. Vu la réalité, la nation indienne ne veut pas supprimer le système des castes de sa vie publique.


À PROPOS DE L’INDE FACE AU PAKISTAN ET AU BANGLA DESH, ABSENCE OU, AU MOINS, ABSENCE DE VALORISATION DE CE QUI SERAIT INTÉRESSANT (DU POINT DE VUE D’ICI)

Sur le site J. B., il y a des informations sur les relations entre l’Inde (celle qui est dans la réalité actuelle du monde), avec d’autres pays, notamment avec le Pakistan et le Bangla Desh.

Seul un très rapide coup d’œil fut posé sur quelques textes, par manque d’intérêt.
Ce qui apparaît avec certitude est qu’il n’y a aucune valorisation, par un titre, d’un aspect qui mériterait de l’être : celui de la réunification de ces trois pays en un seul nommé Inde.
Il n’y a pas besoin d’être Indien ni d’être intéressé par l’apport de Sri Aurobindo et la Mère pour comprendre que le Pakistan et le Bangla Desh doivent cesser d’exister en tant que pays.
Il suffit d’être, n’importe où sur la Terre, ennemi des tyrannies religieuses pour comprendre que ces deux pays, qui furent créés seulement pour une cause religieuse, impliquant donc l’existence d’une tyrannie religieuse, ne méritent pas d’exister.
De ce point de vue, les évènements qui visent avec conscience à faire avancer vers le retour à l’unité seraient intéressants à connaître.

Il faudrait pour cela que vienne en action quelque chose qui soit supérieur à l’hindouisme et au mahométisme, car l’action hindouiste ne peut pas mener à cela.
Le site J. B. tel qu’il est ne peut rien faire d’utile à ce sujet.

Il faudrait que les Pakistanais et les Bangladeshis veuillent faire partie de la nation indienne, que ce soit en restant mahométans puisque leur majorité est ainsi, ou en cessant de l’être. Il faudrait que cette nation indienne devienne attractive pour eux. Ce ne sont pas les hindouistes voulant augmenter la domination de leur religion en Inde qui peuvent faire avancer vers cela. Au contraire, ils repoussent.
Concernant le mouvement vers la réunification, est-ce que, sur le site J. B., il y a quelque part au moins une idée nouvelle, ayant pu être obtenue par une intuition véritable ou autrement ?

Savoir que chacun a un guide intérieur est quelque chose que des individus de J. B. disent provenir de l’Inde antique. Ils ont raison mais on peut aussi apprendre cela par Sri Aurobindo et la Mère sans se retrouver hindouiste. À propos de réunification des trois pays comme à propos d’autres sujets, chacun devrait se mettre à l’écoute de ce guide intérieur au lieu d’en parler à la mode religieuse sans pratiquer. Mais l’indication reçue peut ne pas être du genre que l’ego voudrait.


IL Y A D’AUTRES ÉLÉMENTS MAUVAIS

Ci-dessus, il y a l’indication de caractères considérés mauvais qui apparaissent rapidement d’après la lecture de plusieurs textes mais, sur le site J. B., il y a d’autres éléments mauvais. En voici un.
Après avoir cliqué sur l’image du livre de F. G. titré Un autre regard sur l’Inde, il y a presque aussitôt ceci : « L’hindouisme est la religion la plus monothéiste au monde ». Les mots monothéisme et monothéiste furent pendant très longtemps employés seulement à propos des religions sémitiques : juives, chrétiennes et mahométanes. Il faudrait le garder pour cela. Il le faudrait d’autant plus lorsqu’est admise l’idée de leur dieu créateur comme être hostile. Employer ce mot pour d’autres choses est mauvais. Il l’est depuis peu en France à propos de l’Égyptien antique nommé Akhenaton. Il l’est donc aussi à propos de l’hindouisme. Ne pas continuer cela. Objectivement, c’est de la corruption de l’hindouisme par du monothéisme.


LES POSITIONS DE J. B. FURENT SOUTENUES PAR LES INSTITUTS DE RECHERCHES ÉVOLUTIVES

Ci-dessus, il est parlé du livre suivant écrit en anglais : Kali Yuga or the age of Confusion, Michel Danino, Mysore : Mira Aditi Centre, 01.

L’éditeur est donc « Mira Aditi Centre », qui semble l’équivalent indien d’un Institut de recherches évolutives. Il fut fondé vers 81, Michel Danino en fut le premier directeur et Patrice Marot lui succéda. Satprem semble en avoir été un dirigeant, au moins officieux mais peut-être officiel.
Patrice Marot finit par cesser d’en être le directeur, peut-être en 04, et se suicida en 06 comme le raconte L. V. dans son texte de 07.
Est-ce que Satprem lui reprocha d’avoir édité ce livre ? S’il le fit, ce ne fut sûrement pas seulement à cause de cela que Marot se suicida.

Au début de ce livre de 01, il est écrit que Mira Aditi Centre est le diffuseur de celui-ci pour l’Asie, que l’Institut de recherches évolutives du Canada est le distributeur pour le continent américain, et celui de France pour l’Europe.

Un livre qui est cité plusieurs fois ci-dessus est le suivant : Un autre regard sur l’Inde, par François Gautier, Genève : Édition du Tricorne, 99. Sa diffusion fut soutenue par l’Institut de recherches évolutives de France. Est-ce qu’elle le fut aussi par d’autres Instituts de ce genre en d’autres pays ?

Vers le début du site internet de l’Institut (français) de recherches évolutives, il y avait dessus une rubrique relative aux sites « amis », avec un lien cliquable pour aller immédiatement sur le site J. B. En allant par curiosité sur ce dernier, il était possible de constater en moins de cinq minutes le caractère religieux, du genre hindouiste, avec la volonté de tyrannie hindouiste en Inde et l’utilisation en ce but d’une partie de la connaissance apportée par Sri Aurobindo et la Mère. Il était donc facile de constater l’égarement et de comprendre aussi immédiatement que le site français qui le considérait comme « ami » était aussi en déviation à ce sujet.
Désormais, sur le site français il n’y a plus ce lien internet vers J. B. Depuis quand ? Pourquoi ? D’ailleurs, il n’y a plus aucun lien vers d’autres sites. Le responsable de cet Institut pensa peut-être qu’il était préférable de ne pas se compromettre avec quiconque. Est-ce que le changement exista lorsque Mich. Et. cessa de diriger cet Institut ? Est-ce qu’il exista à l’occasion de l’expulsion de M. et N. par Satprem ?

Quelle est la position actuelle des divers Instituts de recherches évolutives, qu’elle soit exprimée publiquement ou non ?
Est-ce que certains publièrent un texte exprimant le regret d’avoir soutenu et diffusé des positions exprimées par J. B. ?


CONCLUSION

Ces intervenants du site Jaïa Bharati se considèrent comme étant au-dessus de la situation qui existe en Inde alors qu’ils sont en-dessous.


Sur ce site, il y a peut-être des textes qui furent publiés sur d’autres sites et dont les dirigeants du site J. B. publièrent une reproduction sur celui-ci. Ce cas mis à part, les auteurs qui décident de publier un texte sur le site J. B. sont forcément impliqués dans la situation générale de ce site.

Le site J. B. serait meilleur en sa structure, plus clair, s’il distinguait, d’un côté, des textes favorables à l’hindouisme et à l’accroissement de sa domination en Inde et, d’un autre côté, des textes qui apportent des informations objectives sans être en même temps des soutiens à l’hindouisme, sans exprimer de l’hindouisme. Cette distinction est-elle faisable par J. B. ? Pour cela, il faudrait commencer par objectiver ce qui est appelé « Inde » dans la réalité, et l’hindouisme.
[Ajouté lors de la publication sur le blog Ohoettilto-4. Comme déjà indiqué au début du présent texte, au bas de la page d’accueil de ce site J. B. il est écrit ceci : « Dernière mise à jour le 12/10/2009 ».]

Lorsque la lutte contre les mahométismes et les christianismes en Inde est faite du point de vue hindouiste, et dans le but d’accroître celui-ci et sa domination en Inde, il est probable que très peu d’effets apparaissent, ou aucun.
Un moyen de lutte (dont l’effet ne serait pas à espérer à court terme) serait de diffuser largement l’idée de leur dieu créateur comme être hostile, sans le faire du point de vue hindouiste, sans employer de mots hindouistes, sans le faire par un éditeur hindouiste. On peut indiquer l’origine de cette idée et leurs diffuseurs, ce qui ne valorise aucune religion.

Il y a quelque chose de mieux que la religion hindoue, et c’est l’apport de Sri Aurobindo et la Mère.

Sur le site J B., il n’y a pas une seule idée nouvelle forte et simple, peut-être obtenue par une véritable intuition, qu’il pourrait chercher à diffuser et qui, si elle était mise dans la vie publique indienne, apporterait une véritable amélioration. (Si une telle idée existe, elle ne serait pas valorisée et elle serait introuvable sauf s’il était décidé de lire tous les textes du site.)
Voici le début du texte écrit par Sri Aurobindo qui est au début du petit livre titré La Mère.
« Seuls, deux pouvoirs, par leur conjonction, peuvent accomplir la grande et difficile tâche qui est le but de notre effort : une aspiration constante et infaillible appelant d’en bas, et une grâce suprême répondant d’en haut.
Mais la grâce suprême n’agira que dans les conditions de la lumière et de la vérité ; elle n’agira pas dans les conditions imposées par le mensonge et l’ignorance. Car si elle devait se soumettre aux exigences du mensonge, ce serait la ruine de ses propres desseins. »
Est-ce que les meneurs du site Jaïa Bharati ont encore l’« aspiration constante » indiquée ou au moins de l’aspiration générale même si elle n’est pas constante ?
Lorsque la signification du premier mot du titre J. B. n’est pas connue, on ne peut pas savoir si la totalité de ce titre est hindouiste. Si le titre J. B. n’est pas hindouiste et pourrait être conservé, est-ce que la position hindouiste du site fait partie, pour ses meneurs, de « conditions imposées par le mensonge et l’ignorance » ? Si le titre J. B. est hindouiste, est-ce que c’est l’existence de tout le site internet Jaïa Bharati qui fait partie, pour ses meneurs, de « conditions imposées par le mensonge et l’ignorance » ?
Est-ce que ces questions ont encore un sens pour les intervenants caractéristiques du site J. B. puisqu’il apparaît qu’ils ne parlent d’apports de Sri Aurobindo et la Mère que parce qu’ils les ont mis au service de l’hindouisme ? Est-ce qu’ils ont cessé de suivre les indications de leur psychique ? À propos de descente et de montée, est-ce qu’il y a un blocage depuis très très longtemps au même niveau ? À propos de descente, est-ce qu’il y eut, pendant l’une, une volonté d’utiliser, exprimée par l’ego ?