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Ohoettilto-4 (oho-et-til-to-4)

En78,Agenda 1, nuisance de Satprem (8p. environ.)

 

L’IDÉOLOGIE NUISIBLE DIFFUSÉE PAR SATPREM
EN 78 À L’OCCASION DE LA PUBLICATION
DU TOME 1 DE
L’AGENDA

 

Le présent article avait été publié le 14 novembre 11 sur le site internet Ohoettilto qui est désormais interdit. Il était l’annexe 1 du texte titré : Contribution à l’affaire du conflit entre, notamment, Luc Venet et Boni Menato d’un côté, et Satprem et Sujata de l’autre, incluant un examen de la brochure de Satprem titrée Néanderthal Regarde.
Il était titré : La position promue par Satprem en 78 était-elle complètement bonne ?
Les personnes qui l’y avaient lu peuvent ne lire que le titre et le présent bloc de paragraphes ajouté lors de la publication sur le présent blog car tout le reste est presque pareil, y compris la graphie de la langue française, qui est l’ancienne. Les différences sont les suivantes.
Il y a environ six corrections de défauts.
Il y a le nouveau titre.
Il y avait « L’Agenda de Mère, qui parut en 78 ». Il y a l’ajout suivant. « [Ajouté lors de la publication sur le présent blog : « achevé d’imprimer le 10 février 1978 »].
Ce premier tome de l’Agenda était en français. Pour Satprem, ce fut une autre occasion de diffuser son idéologie personnelle, qui est nuisible.

Pour les personnes qui s’intéressent à l’apport de Sri Aurobindo et la Mère, il faut se référer à leurs écrits, ce qui a pour conséquence que chacun s’occupe de prendre son propre psychique pour guide, et fait ce qu’il faut pour recevoir en soi ce qui est appelé la Force de la Mère, et tout ça a des conséquences, et on s’aide encore des écrits ci-dessus, etc. Il ne faut pas prendre Satprem pour guide, il ne faut pas accepter son idéologie particulière, qui est nuisible.
Dans ce qui suit, les caractères des lettres et les soulignements sont dans les textes de Satprem.
Dans l’introduction de l’Agenda qui est citée, aucune des coupures indiquées par des points de suspension placés entre des crochets ne contient de quoi répondre aux questions placées dans le bloc de paragraphes qui la précède.
Voici le texte.



« INTRODUCTION » DU TOME 1 DE L’AGENDA

Voici des extraits de l’introduction, rédigée par Satprem, du tome 1 de L’Agenda de Mère, qui parut en 78 [Ajouté lors de la publication sur le présent blog : « achevé d’imprimer le 10 février 1978 »].

Dans ce texte, Satprem parle expressément de la Mère, de Sri Aurobindo, de lui-même.
Il parle aussi d’autres humains. Dans les extraits qui suivent, il y a ceci : « si nous voulons », « Nous y allons tous – si nous connaissions un peu le chemin », « qui vous saisit », « on est DEDANS », « on a la tête qui tourne », « comme si on n’avait jamais », « on a attrapé », « on est sur le chemin sans chemin », « on court », « on court », « On commence », « On a ouvert », « qui vous emporte », « on commence à comprendre », « On commence », « On vivait », « on mourait », « Qui veut la liberté ? ».
À propos de ces autres humains, est-ce que Satprem dit qu’il faut notamment chercher à comprendre les bases de ce que dirent Sri Aurobindo et la Mère ? Est-ce qu’il dit que chacun (qui le veut) doit se mettre à pratiquer le yoga, et tel qu’indiqué par eux, à partir de l’état dans lequel il est ? Est-ce que Satprem dit que chacun (qui le veut) devrait s’occuper de suivre son guide intérieur ? Est-ce qu’il dit qu’il faudrait s’occuper de s’ouvrir à la Mère, et de recevoir, produisant des effets ?
Est-ce que Satprem dit, ou donne l’impression, qu’une autre manière d’agir doit être employée ?
Est-ce qu’il dit, ou donne l’impression, que chacun doit commencer, à partir de l’état dans lequel il est, en s’occupant soi-même de cellules du corps ? Si oui, à quoi ça correspond ?
Est-ce que L’Agenda est présenté comme le seul ouvrage pouvant ou devant être utilisé (en plus des livres de Satprem) ?

« Cet Agenda… Un jour, une autre espèce parmi les hommes se penchera sur ce fabuleux document comme sur le drame tumultueux qui dut entourer la naissance d’un premier homme parmi les hordes hostiles d’un grand Carbonifère délirant. […]
Un homme, c’était un formidable possible. C’était même le grand découvreur du Possible. Jamais cette précaire invention n’avait eu d’autre but parmi les millions d’espèces, que de découvrir ce qui dépasse sa propre espèce, peut-être le moyen de changer d’espèce – une espèce légère et sans lois. […]
Alors, alors,… un air singulier commençait à remplir les poumons, une légèreté inguérissable. Et si nous étions une fable ? Et quel est le moyen ? Et si cette légèreté même était le moyen ? Un grand débarras solennel de nos solennités barbares. […]
C’est là que nous avons rencontré Mère, […]. […] Un autre air léger palpitait dans cette poitrine-là, désencombré de ses cieux et de ses machines préhistoriques. Une autre Histoire commençait. La Matière et l’Esprit allaient-ils donc se retrouver dans une "troisième position" PHYSIOLOGIQUE, […] ? […] Mère cherchait le chemin de l’espèce nouvelle contre toutes les vertus de la vieille espèce autant que contre tous ses vices ou ses lois. Car, à vrai dire, "autre chose", c’est autre chose. […]
[…] "l’Ashram" […] les propriétaires de la vérité nouvelle. Mais la vérité nouvelle leur rit au nez et les laisse sécher au bord de leur petite mare. Ils s’imaginent que Mère et Sri Aurobindo, 27 ans ou 4 ans après leur départ, continueraient de se répéter ! Mais ce ne seraient pas Mère et Sri Aurobindo, ce seraient des fossiles. La vérité court toujours. Elle est avec ceux qui osent, qui ont le courage, et d’abord le courage de briser les images, démystifier, et d’aller VRAIMENT à la conquête du nouveau. Le "nouveau", c’est pénible, c’est décourageant, ça ne ressemble à rien de connu ! On ne peut pas faire le drapeau du pays qu’on n’a pas encore conquis – c’est cela, le merveilleux, c’est qu’il n’existe pas encore : il faut le FAIRE DEVENIR. L’aventure n’est pas faite, elle est à faire. […] On est dans l’aventure de l’espèce nouvelle. […] Il faut AUTRE CHOSE.
"Es-tu conscient de tes cellules ?", nous demandait-elle peu après la petite opération de démolition spirituelle, "Non, eh bien, deviens conscient de tes cellules et tu verras qu’il y a des résultats TERRESTRES." Être conscient de ses cellules ? C’était une opération bien plus radicale que la traversée du Maroni à la machette, […]. […] Elle était l’Ancienne de l’évolution qui venait faire une nouvelle trouée dans la vieille habitude rabâchée d’être comme un homme. […] Elle arrachait une nouvelle Matière, libre, sans habitude d’être forcément comme un homme qui se répète à perpétuité […]. […] c’est le temps de l’espèce nouvelle. […] Une nouvelle Matière, oui, comme un nouvel Esprit, oui, parce que nous ne connaissons encore ni l’un ni l’autre. […] C’est le temps d’une toute petite cellule pure QUI AURA DES EFFETS TERRESTRES, infiniment plus radicaux que toutes nos panacées politiques et scientifiques ou spiritualistes.
Cette prodigieuse découverte, c’est toute l’histoire de l’Agenda. Quel est le passage ? Comment fraye-t-on le chemin de la nouvelle espèce ? […] une autre manière d’être DANS UN CORPS. Pendant tant de millions d’années nous avions vécu dans une habitude et mis en équation notre propre pensée du monde et de la Matière. Plus de lois ! la Matière est LIBRE. Elle peut faire un petit lézard, un écureuil, un perroquet – elle a fait assez de perroquets. Maintenant c’est AUTRE CHOSE… si nous voulons. Mère, c’est l’histoire de la Terre libre. Libre de ses perroquets spirituels et scientifiques. Libre aussi de ses petits ashrams – il n’y a rien de plus tenace que ces perroquets-là. Jour après jour, pendant 17 ans, Elle nous appelait pour nous dire son impossible cheminement. […] C’était l’espoir de la terre. […] l’espèce nouvelle […] est en train de sauter au nez du monde, […]. C’est le temps de la Terre RÉELLE. C’est le temps de l’homme réel. Nous y allons tous – si nous connaissions un peu le chemin…
Cet Agenda, ce n’est même pas un chemin : c’est une petite vibration légère qui vous saisit à n’importe quel détour – et puis ça y est, on est DEDANS. "Un autre monde dans le monde", disait-elle. Il faut attraper la petite vibration légère, il faut couler avec elle, dans rien, qui est comme le seul quelque chose au milieu de la grande débâcle. Au commencement des choses, quand rien n’était encore FIXE, quand il n’y avait pas encore cette habitude de pélican ou de kangourou, ou de singe supérieur, ou de biologiste du xxe siècle, il y avait une petite pulsation qui battait-battait, comme un vertige délicieux, comme une joie de la grande aventure du monde ; une petite étincelle jamais emprisonnée qui continue de battre et battre, d’espèce en espèce, comme si on n’y était jamais, comme si c’était là-bas, là-bas : comme si c’était à devenir éperdument, à jouer pour toujours comme le seul grand jeu du monde ; un je-ne-sais-quoi qui laissait ce bout d’homme pensif au milieu d’une clairière ; un petit "quelque chose" qui bat et bat, qui respire et respire sous toutes les peaux qu’on a mises dessus, qui est comme notre respiration profonde, notre air léger, notre air de rien – et ça continue, ça continue. Il faut attraper la petite respiration légère, la petite pulsation pour rien. Et puis, tout d’un coup, sur le seuil de notre clairière de béton, on a la tête qui tourne irrémédiablement, les yeux qui papillotent dans autre chose, et tout est différent, et tout est comme bourré de sens et de vie comme si on n’avait jamais vécu jusqu’à cette minute-là. Alors on a attrapé la queue du Grand Possible, on est sur le chemin sans chemin, dans le nouveau radicalement, et on court avec le petit lézard, le pélican, le grand homme, on court partout dans un monde qui a perdu sa vieille peau séparée et son petit bagage d’habitudes. On commence à voir autrement, à sentir autrement. On a ouvert une porte sur une clairière impensable. Juste une petite vibration légère et qui vous emporte. Alors on commence à comprendre comment ça PEUT CHANGER, par quel mécanisme : un mécanisme si léger et si miraculeux qu’il n’a l’air de rien. On commence à sentir la merveille d’une petite cellule pure, et qu’il suffirait d’un peu de joie pour que le monde se renverse. On vivait dans un petit bocal pensant, on mourait dans une vieille habitude en bouteille. Et puis c’est tout autre. La Terre est libre ! Qui veut la liberté ?
Mais c’est dans une cellule que ça commence.
Une petite cellule pure.
Mère c’est la joie de la liberté.
Bon Agenda !
               SATPREM

               Nandanam
               Deer House
               19 août 1977 »


LETTRE ÉMISE PAR SATPREM À L’OCCASION DE LA PARUTION DU TOME 1 DE L’AGENDA

Texte complet.

« Nandanam février 78
À mes amis lecteurs et lectrices,
Nous sommes dispersés, éloignés, chacun sur son petit continent, avec des petits soucis, des grands soucis, et la vie comme tous les jours. Pourtant, ce n’est plus comme tous les jours, une merveilleuse histoire cherche à se glisser à travers les fils de notre trame – si nous le voulons bien. Que pouvons-nous faire pour aider cette histoire, pour hâter son Moment – il faudrait tellement que cela aille plus vite. La terre est douloureuse, nos petits continents sont si gris et périmés. Ici et là, nous sommes quelques-uns comme des petits points de soif ardente, et que faire pour aider cette espèce nouvelle à naître parmi nous ?
Certainement la plus grande aide est d’appeler cette "autre chose", ce demain de la terre, dans son cœur, dans ses actes, ses pensées, avec chaque pas, chaque geste, sourdement, obstinément comme on cogne à une porte, comme on appelle l’oxygène et l’espace et le sourire dans cette grisaille suffocante. Appeler, c’est faire invisiblement pousser les ailes de l’autre espèce, c’est faire un trou dans la carapace de l’habitude. S’il n’y avait pas une nécessité, jamais les espèces ne seraient sorties de leur trou gluant. Nous sommes dans le trou gluant du Mental. Appeler – on ne sait quoi –, c’est déjà tâtonner dans l’avenir, c’est déjà toucher une plage ensoleillée pour laquelle nous n’avons pas encore d’yeux. Mais peut-être faut-il beaucoup d’yeux pour qu’elle soit : une espèce nouvelle, ça se fait ensemble. Il y a une contagion dorée, comme un jour beaucoup d’oiseaux prennent leur vol pour le pays ensoleillé. Si nous étions beaucoup, cela hâterait peut-être l’heure du pays de Mère.
Cet appel dedans, vous pouvez le faire partager, l’éveiller autour. Travailler à la grande Contagion supramentale. Nous avons besoin d’être ensemble, mais non pas comme des adeptes d’une nouvelle Église, bien tassés autour de quelques idées commodes. L’"idée", elle n’est pas commode du tout. C’est plutôt comme si une infinité de recherches dans toutes les directions devaient s’allumer autour d’un Sens central, d’une Poussée centrale, d’une Force qui propulse excentriquement chaque petit point de lumière en lui faisant traverser des couches de conscience différentes, des zones d’action humaine différentes. Au passage d’une couche, chacun allume les points correspondants qui à leur tour vont défricher d’autres zones. Et c’est tout un ensemble de travail terrestre qui s’opère. Il faut que beaucoup de types de vibration arrivent au point de mutation : un peintre ou un chirurgien n’ont pas la même manière d’"opérer", et pourtant le bout de leur concentration peut déboucher sur un autre univers, qui est le même. Il faut déboucher sur un autre univers et comme une multitude de points de sortie ou de perforation de la vieille bulle qui nous emprisonne. C’est le phénomène qui est en train de se produire innombrablement. Il faut comprendre le Sens du phénomène, qui n’est pas de faire de la super-chirurgie ou de super-tableaux, mais de déboucher sur un autre pouvoir d’être et une autre perception. Comprendre, c’est hâter le phénomène, c’est participer à la grande Contagion du Nouveau Monde. L’Expérience de Mère, c’est la force de propulsion.
Alors nous nous retrouverons tous, non pas empaquetés dans une petite Église mais éclatés, et indiciblement réunis dans une autre dimension matérielle, comme autant de papillons sur la prairie "nouvelle".
Pratiquement, vous pouvez aider au Travail en répandant l’Œuvre, le Sens, la Dynamique de tout cela. Il faut que d’autres touchent. Il faut que d’autres sentent, respirent un peu cet air léger qui tente de se faufiler à travers les mailles de la vieille trame. Il faut goûter la chose. Se laisser aller un peu à Ça… Vous qui aimez Mère, qui avez senti ce Sourire, ce grand Possible battre, donnez-vous un peu. Sortez de votre coquille. Allez porter cet imperceptible frémissement du Monde Nouveau.
Les livres de Mère, l’Agenda ne sont pas vraiment des "livres" ni même une "explication", une philosophie nouvelle : c’est un Pouvoir d’action, c’est une Force en mouvement. C’est un Levier. Si vous les mettez dans les mains d’un ami, dans la vitrine d’un libraire de votre quartier ou de votre ville, dans un coin de journal ou de revue, sur un bout d’affiche improvisée, ils agiront au-delà de toute compréhension, aux niveaux les plus inattendus, comme un minerai radio-actif. C’est peut-être bien le Minerai du Nouveau Monde. Alors empoignez-vous, faites le travail. Et un grain de cœur a des résultats inattendus. En comblant d’autres, vous serez comblés. Et finalement nous y serons tous, ensemble, comblés, dans ce jardin de l’avenir qui est le Sens même de ces millions d’années d’espèce mentale inadéquate.
Si chacun de vous touche dix personnes, il aura fait un travail inestimable.
Si nous regardions un peu les "petits miracles" de Mère se multiplier autour de nous avec ce sourire si léger… se multiplier tant que le monde fondra dans un sourire et l’autre Loi nous prendra par surprise comme le petit axolotl désembourbé. Que notre sourire embrasse toujours plus de sourires. Que la terre soit légère.
Ensemble.
Satprem. »

Satprem s’adresse à ses « amis lecteurs et lectrices, », et ça se comprend vu le contenu de la lettre.
Il dit « si nous le voulons bien », « Que pouvons-nous faire », et aussi « vous pouvez le faire partager », « vous pouvez aider », etc., et il n’y a pas de problème vu le contenu de la lettre.
Il parle d’une « merveilleuse histoire » qui « cherche à se glisser à travers les fils de notre trame – si nous le voulons bien » et il dit que c’est celle d’une « espèce nouvelle à naître parmi nous ».

L’enjeu de la lettre est indiqué ainsi : « Que pouvons-nous faire pour aider cette histoire, pour hâter son Moment » et « que faire pour aider cette espèce nouvelle à naître parmi nous ? »
Dans la réponse, il y a d’abord ceci : « Certainement la plus grande aide est d’appeler cette "autre chose" », c’est-à-dire appeler à l’apparition de cette autre espèce.
Il faut appeler « dans son cœur, dans ses actes, ses pensées, avec chaque pas, chaque geste ».
Ensuite, il y a ceci : « Cet appel dedans, vous pouvez le faire partager, l’éveiller autour. Travailler à la grande Contagion supramentale ».
Comment agir ainsi ? « C’est plutôt comme si une infinité de recherches dans toutes les directions devaient s’allumer autour d’un Sens central, d’une Poussée centrale, d’une Force qui propulse excentriquement chaque petit point de lumière en lui faisant traverser des couches de conscience différentes, des zones d’action humaine différentes. Au passage d’une couche, chacun allume les points correspondants qui à leur tour vont défricher d’autres zones. » « L’Expérience de Mère, c’est la force de propulsion ».
Est-ce que Satprem dit que chacun devrait suivre son guide intérieur ? Est-ce que c’est ça qui est évoqué par « s’allumer autour d’un Sens central, d’une Poussée centrale » ?
Est-ce qu’il parle de s’ouvrir à la Mère et de recevoir des effets ? Est-ce que c’est ça qui est évoqué par « s’allumer autour […] d’une Force » ?
Il est parlé de l’« Expérience de Mère », c’est-à-dire, semble-t-il, de ce qui est caractéristique à propos de cellules du corps, de transformation, de transfert, etc. C’est ça qui agirait.

« Comprendre, c’est hâter le phénomène ».
« Alors nous nous retrouverons tous […] réunis dans une autre dimension matérielle » :
Satprem décrit-il un raccourci ?
Parle-t-il de quelque chose qui se passe à propos de cellules qui existerait dès le début où il y a « la vie comme tous les jours » ?
Parle-t-il de quelque chose de complètement nouveau qui viendrait de commencer quelques années avant : « ce n’est plus comme tous les jours » ?

Il y a ce qui concerne « Comprendre », et il y a aussi ce qui concerne la pratique, ce que voici.
« Pratiquement, vous pouvez aider au Travail en répandant l’Œuvre, le Sens, la Dynamique de tout cela ». Ça correspond à : « Allez porter cet imperceptible frémissement du Monde Nouveau », dont des conséquences voulues sont aussi indiquées.
« Les livres de Mère, l’Agenda » sont vraiment des livres. Satprem veut dire qu’ils ne sont pas seulement ça.
Il n’est pas parlé des livres de Sri Aurobindo.
Dans ou par « Les livres de Mère, l’Agenda », il est dit qu’il y a « un Pouvoir d’action », « une Force en mouvement ».

D’abord, ça semble tel que ça agirait même lorsque les livres ne sont pas lus, par leur seule présence.
Puis, on comprend, semble-t-il, qu’il y a une mauvaise expression car il est dit aussi « au-delà de toute compréhension », ce qui montre, ce qui semble montrer, qu’il faut d’abord une lecture, avec la meilleure compréhension possible, et que, en plus, il y a autre chose.
Cette action automatique en plus contribuerait à faire venir le « Nouveau Monde » et « finalement nous y serons tous ».
Il faudrait donc chercher à avoir une action « comblant d’autres ». « Si chacun de vous touche dix personnes, il aura fait un travail inestimable. »

La Mère n’avait pas voulu que certaines conversations soient transcrites et publiées immédiatement car leur contenu semblait trop nouveau et peut-être pour d’autres causes, et elle les conservait pour une publication future, dans l’Agenda. Celui-ci commença donc à être publié. Est-ce que Satprem incite à ce que chacun de ses lecteurs « touche dix personnes » avec l’Agenda, même si elles n’avaient jamais entendu parler de Sri Aurobindo et de la Mère ? Est-ce que L’Agenda est présenté comme un livre pour débutants ?

Est-ce que toute cette lettre de Satprem est vraiment compréhensible, claire, lumineuse ?
Est-ce que tout est bon ?
Satprem n’aurait-il pas dû commencer par agir de manière que les gens qui travaillaient avec lui aient au moins la compréhension des bases de ce que dirent Sri Aurobindo et la Mère, avec une bonne position de conscience, une bonne attitude générale ?