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Ohoettilto-4 (oho-et-til-to-4)

Complément pour Conflit de 03 (5pages environ.)

 

COMPLÉMENT POUR LE CONFLIT DE 2003* :
BONI MENATO ET FRANÇOISE JOOS

 

Luc Venet termina de rédiger son texte célèbre en février de l’an numéroté 2007 par tyrannie chrétienne. Avant de le publier sur internet, il le fit lire à Boni Menato, qui avait dirigé l’italien Institut de recherches évolutives.
Bo. Me. avait été considéré par Satprem en 81 comme un des très rares « êtres qui représentaient ce que l’humanité a produit de meilleur », puis il prit de la distance par rapport à Satprem. Il raconta pourquoi dans sa lettre de soutien au texte de L.V. qu’il adressa à ce dernier. Sur le blog Ohoettilto-4, il y a un compte-rendu de cela qui est dans la fin de l’article sur le conflit des années 1985* à 1994* entre, notamment, Venet et Satprem.
Dans cette lettre, il y a aussi un passage où Bo. Me. raconta quelque chose qui exista lors du conflit qui exista en l’an numéroté 2003 par tyrannie chrétienne entre, notamment, Michel Danino (qui avait succédé à Venet) et Satprem.
C’est tout ce passage qui est présenté ci-après. Les citations sont mises en caractères gras. Lorsqu’on ne perçoit pas qu’il y a le début d’un de ses paragraphes, une barre oblique est placée. Dans les commentaires, la nouvelle graphie de la langue française est employée.



« […] Mais là où on ne peut pas se taire, c’est lorsque l’actiond’une personne a un impact violent sur la vie d’autrui.
Je m’étais abstenu de toute intervention lors de ton expulsion, Luc, et puis lors de l’anathème contre David. Je n’avais soulevé aucune question sur les cas assez troublants de Keya et de Micheline (Micheline, que j’aimais infiniment !). Mais lorsque l’histoire de Michel a éclaté, alors là j’ai osé... toucher au Maître. »

« David » : David Montemurri, réalisateur de films sur Satprem.
C’est celui-ci qui fut appelé « Maître », par ironie à ce moment.

Suite immédiate.
« / Michel et sa compagne Nicole, qui avaient fidèlement servi (aaah !) Satprem et Sujata pendant 20 ans, avaient été mis à la porte sans rime ni raison, avant d’être couverts des pires accusations et des pires insultes. »
Il y avait des causes qui sont montrées dans le texte sur ce conflit de 2003* qui est publié sur le présent blog Ohoettilto-4.

Suite immédiate.
« / Le 8 mai 2003, je reçois un mail de Michel, où il décrit brièvement et assez aseptiquement son éviction.
J’envoie alors à Michel la lettre suivante, que je reproduis ici en entier :

["] Michel, je viens de recevoir ton mail circulaire "aux amis" faisant allusion à une dévastation, et qui pourtant ne laisse guère savoir de détails sur ce qui est arrivé vraiment. Fin avril, j’avais appris par Françoise que tu avais démissionné de l’Institut à la suite de certains différends avec Sujata concernant ton refus d’aller te reposer en France et ton soi-disant dégoût ou mépris envers la France… »
« Françoise » : Françoise Joos. En 1989*, elle et Micheline Étévenon et d’autres personnes avaient considéré qu’Auroville avait échoué et tous avaient décidé de changer le nom et l’objet de l’association 1901* dont ils étaient membres, l’ancien nom Auroville International France étant remplacé par Agenda International France. Avant ou après cela, Fran. Jo. se mit à travailler dans l’Institut de recherches évolutive et se retrouva à sa tête (en plus de Satprem) après la mort de Mi. Ét. en 2001*.

Selon le récit de Bo, elle accepta les arguments de Sujata et Satprem selon lesquels une démission de Michel Danino (qui, avec Nicole Elfi, travaillait avec ces deux) était la conséquence du « refus d’aller » se « reposer en France et » de son « dégoût ou mépris envers la France ». À propos de démission, ça ne tenait pas debout. Est-ce que ça pouvait aller avec une expulsion ? Quoi qu’il en soit, selon Bo. Me., Fran. Jo. n’aurait pas cherché à connaitre la vérité, se serait satisfaite de l’explication ridicule. Elle aurait été soumise à Satprem et Sujata jusqu’à accepter cela. Elle aurait renoncé à utiliser sa raison.

Suite immédiate.
« / À mon objection qu’il devait sans doute y avoir quelque chose de plus "sérieux" derrière tout ça, Françoise avait répondu qu’au fur et à mesure que le travail de Satprem avance, l’opposition de l’entourage va en croissant : juste comme c’était arrivé à Mère… »
Selon le récit de Bo. Me., ce fut l’explication apportée par Fran. Jo.
Concernant sa fin, elle manque de précision puisque, pour la Mère, « l’entourage » formé par Satprem et Sujata n’était pas en opposition, et celle-ci, qui n’existait pas, ne pouvait donc pas être croissante.
Par ailleurs, dans cet entourage de Satprem, il y avait eu Mi. Et. et il y avait encore Fran. Jo. (comme L.V. y avait été alors qu’il vivait loin de Satprem et Sujata). Fran. Jo. était-elle en opposition ?
Si l’explication apportée par Fran. Jo. avait été la bonne, elle aurait dû se faire expulser ou l’être avant la mort de Satprem quatre ans plus tard.
Par ailleurs, parler d’une « opposition » ne signifie rien, n’est qu’une action de perroquet, lorsqu’on n’indique pas les faits qui font qu’il y eut ou qu’il y en aurait eu une.
Ce que l’on comprend est que Fran. Jo. était dans un état de forte soumission à Satprem et Sujata et qu’elle avait renoncé à utiliser sa raison. Avait-elle aussi renoncé à prendre référence à son psychique ?
La cause de l’expulsion se rapporta surtout à l’hindouisme de Mi. Da. et de Ni. El, qui voulaient en plus augmenter sa tyrannie en Inde, et ils passaient beaucoup de temps à cela en utilisant le local de Satprem où ils vivaient. Ce dernier les avait poussés dans l’hindouisme et la volonté de tyrannie avant de leur reprocher au moins implicitement d’être ainsi.

Suite immédiate.
« / À ce point-là, quoi dire ? Autant, alors, que tout le monde démissionne – de l’Institut de Recherches Évolutives et de la Vie elle-même – étant donné que tous les humains s’opposent d’une façon ou d’une autre au changement !!
Mais dans la pratique, que se passe-t-il ? Que s’est-il passé à propos des démissions de Luc et puis de Robert de l’Ire, de Keya et puis de Micheline de la vie ? – pour ne citer que les cas éclatants dont je suis au courant.
Je m’étais demandé, et à plus forte raison je me le demande à nouveau : Que se passe-t-il vraiment ? Quel "virus" a pu déclencher tous ces splits [ruptures] ? On dirait que personne ne se pose la question à propos des déjà trop nombreuses dévastations causées par des jugements où ne brille guère de compassion – pour ne pas parler d’amour. 
»
Le mot « ruptures » entre des crochets est dans le texte de Bo. Me.

Pour connaitre certaines réponses, lire, sur le présent blog Ohoettilto-4, le texte sur le conflit entre, notamment, Venet et Satprem, mais où il n’y a rien à propos de « Robert de l’Ire ».

Suite immédiate.
« / Je crois, au fond de moi, que le métier d’être vraiment conscient n’est pas d’émettre des condamnations : Mère n’a jamais condamné personne. »
Un problème est de connaitre la signification donnée ainsi aux mots « condamnations » et « condamné ». On dit seulement que la Mère provoqua la dissolution-absorption d’un des quatre grands Assouras, qu’elle lutta contre Hitler, qu’elle eut parfois des paroles hostiles envers des membres du Gouvernement indien et des personnes qui venaient la voir ou qui faisaient partie de son entourage permanent, que certains individus n’étaient pas admis à l’Ashram, c’est-à-dire qu’ils en étaient repoussés. Indépendamment de cela, Satprem n’avait pas à se comporter comme la Mère.

Suite immédiate.
« Ni de donner des réponses : mais de poser et de se poser des questions. Pour déboucher, éventuellement, sur la Question. »
Ça fait partie de la conception de Bo. Me.
Chacun agit selon son état de conscience.

Suite immédiate.
« Or on croit connaître la Question puisqu’on a côtoyé Sri Aurobindo et Mère, on croit beaucoup de choses – et on se croit surtout. Mais qui ose vraiment plonger ses mains dans ce panier grouillant de crabes où s’agitent nos egos les plus subtils, avec leur sillage d’indicibles histoires personnelles ? Certes, il est plus commode de s’occuper de l’ego des autres ! Et puisque tout le monde est "fautif" (quelle âme est sans défauts ? disait le poète), on oublie qu’on a son propre terrain à nettoyer. Ça, c’est la seule chose qui m’apparaisse clairement. Qui y a-t-il à chercher, je me demande, sinon notre propre ombre à offrir pour la transformer ? – comme dit Mère, justement. »

Le « poète » évoqué est le Français Arthur Rimbaud.
Plusieurs conceptions emploient le mot « âme » pour désigner une partie de chacun qui est variable selon chacune, et parfois plusieurs parties sont ainsi désignées en même temps. Sri Aurobindo et la Mère, pour désigner la partie divine qui existe en chacun, qui est toujours pure, sans défaut, employèrent parfois ce mot, alors que celui qui leur est caractéristique est psychique. Lorsqu’on sait tout cela, on fait attention à ses citations ou on précise le sens des mots litigieux.

Suite immédiate.
« Ce qui importe, c’est d’essayer de vivre les paroles de Mère, chacun dans son coin, »
« vivre » « les paroles » ! au lieu de s’ouvrir à la Mère et de recevoir, chacun à sa mesure, avec des conséquences. Bo. Me. se racontait des histoires.


Suite immédiate.
« sans se leurrer qu’une Institution hiérarchisée se charge du travail qui importe à chacun, sans se leurrer qu’il suffise de se proclamer frères pour que la fraternité s’établisse. On l’a bien vu : il suffit d’un souffle de vent contraire, et pfff… finis la fraternité et de tous ces beaux châteaux en Espagne.
Dieu sait, cher Michel, si ce que j’essaie de dire aura un sens pour toi, ou bien si tu disparaîtras de mon horizon, comme Luc ou Robert, ou comme cette pauvre Micheline, fracassée par une tâche si lourde… »
« Dieu sait […] si ». Lorsqu’on est quelqu’un comme Bo. Me., l’emploi de cette formule est une conséquence d’un fort endoctrinement religieux chrétien (catholique romain ou autre) qu’il y eut autrefois (individuellement ou collectivement) et dont on ne s’est pas encore complètement débarrassé.

Pour Mi. Ét., Bo. Me. employa le mot « fracassée ». Est-ce que la maladie qu’eut cette personne et qui la mena à la mort avait un rapport avec son activité à l’I.R.É. et, par ailleurs, est-ce que ça concernait sa relation avec Satprem ?

Suite immédiate.
« / Tu as fait, et j’espère bien que tu continueras, un travail précieux : je pense surtout à cet Océan qui n’est pas seulement Indien mais terrestre, comme en témoigne par exemple ce clair interview que tu avais donné à David et qu’on n’a pas encore réussi, hélas, à publier en Italie. Au moins, je me dis que je n’aurai pas renoncé à essayer d’établir un contact, peut-être trop sec, mais qui me semble indispensable à toute fraternité. Et donc fraternellement à toi,
Boni. ["] »Qu’est-ce qui fut évoqué par le mot « Océan » ?

Ici se termine la lettre que Bo. Me. avait expédiée à Mi. Da.

Suite immédiate du texte de Bo. Me.
« Comme la circulaire de Michel était adressée entre autre à Françoise, il me parut honnête d’envoyer "pour information" copie de ma lettre à la nouvelle gérante de l’Institut.
Pour toute réponse, celle-ci me renvoya deux pages dactylographiées, accompagnées d’un minuscule post-it où elle disait : "J’avais envoyé ta lettre à Michel à Sujata. Elle t’écrit ci-joint".
Dans la lettre jointe, j’étais grondé comme un gosse récalcitrant par son institutrice bourrue. Elle ne me donnait aucune explication sur la démission (sic) de Michel, mais m’informait que "Micheline ne m’a pas confié pourquoi elle a quitté son corps". Puis, sous forme de question rhétorique, la pièce de résistance : "Savez-vous combien d’individus ont été renvoyés de l’Ashram par Mère et Sri Aurobindo ?" Enfin, après la signature de Sujata, une ligne manuscrite de Satprem : "qu’il cherche son chemin dans sa crasse".
Après cela, qu’aurait pu dire cet "il", alors même qu’il était privé de son nom ? Rien, évidemment.
La meilleure réplique m’a paru celle de ne pas répondre.
Là comme ici, il ne reste qu’à laisser Mère démêler la question par ces mots qu’Elle prononçait un 21 Janvier 1962, en présence de Satprem :
N’essayez pas d’être vertueux. Voyez à quel point vous êtes uni ; UN avec tout ce qui est anti-divin, prenez votre partie du fardeau, acceptez d’être, vous-même, impur et mensonger, et, comme cela, vous pourrez prendre l’Ombre et la donner. Et dans la mesure où vous êtes capable de la prendre et de la donner, alors les choses changeront. N’essayez pas d’être parmi les purs. Acceptez d’être avec ceux qui sont dans l’obscurité, et dans un amour total, donnez tout ça. »